dimanche 30 décembre 2012

Herbes et plantes pour une cuisine naturelle, saine


Herbes et plantes ...pour une cuisine naturelle, saine 


Un bon petit plat, ce n'est pas toujours un plat élaboré accompagné de sauce; parfois un légume insipide peut devenir avec un peu de fantaisie et quelques aromates un plat délicieux. En outre, de nombreuses recettes traditionnelles ont été oubliées par manque de temps, d'envie et d'initiative. C'est dommage car on peut se vanter de pouvoir offrir à ses amis une petite liqueur "maison" ou des gâteaux préparés avec des ingrédients simples et naturels. Nous donnons ici par ordre alphabétique une série de recettes à base de fruits, légumes, graines, et aromates. Elles sont amusantes à préparer, excellentes et faciles à digérer.

Abricots au four 

12 gros abricots, 100 gr. de flocons . d'avoine, 50 gr. de sucre de canne, un jaune d'œuf, 3 cuillerées de marsala, une petite cuillerée de germes de blé, une pincée de sel, 30 gr. de beurre.
Faire griller les flocons d'avoine avec le beurre et une cuillerée de sucre, laver les abricots, les couper en deux, enlever le noyau avec une cuillère en agrandissant légèrement le trou.
Battre le jaune d'œuf avec le sucre en poudre pour obtenir une crème blanche et mousseuse. Verser le marsala lentement, les flocons grillés, les germes de blé, le sel et la pulpe des abricots coupée très fine. Bien mélanger le tout jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène qu'on mettra à l'intérieur des abricots. Les disposer dans un plat beurré et faire cuire au four pendant 15 minutes à faible température. On peut les servir chauds ou froids.

Anisette 

Dans un bocal à fermeture hermétique mettre:
deux litres d'alcool à 90°, 100 grammes de graines d'anis sèches, 50 gr. d'angélique (plante entière) et une tranche de citron pelée. Laisser le bocal bien fermé dans un endroit sec et à l'abri de la lumière et l'agiter chaque jour. Laisser infuser pendant un mois puis ajouter 350 grammes de sucre de canne (ou plus si on préfère plus doux) et bien mélanger. Filtrer et mettre en bouteille. C'est une liqueur digestive à prendre en fin de repas.

Bière 

15 litres d'eau, 500 gr. d'orge complet, 350 gr. de mélasse, 200 gr. d'alcool à 90°, 30 gr. de houblon (cônes), 50 gr. de levure de bière, un petit morceau de racine de gentiane. Mettre l'eau dans une grosse casserole et faire bouillir pendant 3 heures le houblon, l'orge et la racine de gentiane enfermés dans un sachet de gaze. Retirer du feu et ajouter la mélasse. Laisser refroidir. Diluer la levure avec un peu de l'eau où l'on a fait bouillir l'orge etc. et l'ajouter au contenu de la casserole. Bien mélanger, filtrer, ajouter l'alcool et mettre en bouteille en prenant soin de ne pas remplir entièrement la bouteille.


Biscuits au gingembre 

200 gr. de sucre de canne, 2 cuillerées de mélasse, 80 gr. de beurre, 2 cuillerées d'huile, un œuf, 250 gr. de farine complète, 2 cuillerées de levure en poudre, une petite cuillerée de clous de girofle en poudre, une petite cuillerée de cannelle en poudre, 3 petites cuillerées de gingembre en poudre.
Mélanger le sucre, la mélasse, le beurre fondu, l'œuf, la farine, les épices et la levure en poudre jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène et consistante. Détacher de la pâte des morceaux de la grosseur d'une noix et les disposer dans un plat beurré à une certaine distance les uns des autres. Mettre le plat au four chauffé au préalable et faire cuire 15 minutes. Ces biscuits peuvent être conservés dans une boîte en fer blanc.

Briques de coing 

500 gr. de sucre de canne, 800 gr. de coings pelés et sans trognon. Faire fondre le sucre dans 4 cuillerées d'eau et faire bouillir pendant une minute. Couper les coings en tranches très fines et les faire cuire dans un verre d'eau environ jusqu'à ce qu'elles deviennent tendres. Y ajouter le sirop et faire bouillir sans couvrir jusqu'à ce que la "confiture" prise à la petite cuillère tombe par "lambeaux". On peut donner à cette confiture la forme d'un cube qu'on peut découper au couteau, une fois refroidi.
Les enfants apprécient beaucoup cette recette.

Cèleri à la sauce soja 

3 cèleris blancs, un bouquet de persil, une cuillerée de farine, sel, 50 gr. de beurre, 2 cuillerées de sauce soja.
Couper les cèleris en morceaux de 8 centimètres environ, les mettre à bouillir dans de l'eau légèrement salée pendant 15 minutes.
Les égoutter et les faire revenir dans une casserole avec 25 gr. de beurre fondu. Préparer à part une sauce avec le reste de beurre, la farine et la sauce soja. La verser sur les cèleris lorsque la cuisson est terminée.

Cocktail d'artichaut 

3 artichaut cuits à l'eau auxquels on a enlevé les feuilles les plus dures, 3 carottes cuites à l'eau, une cuillerée de persil, un pied de cèleri, une demi-laitue, une cuillerée d'huile, sel, une gousse d'ail, un petit oignon.
Mettre tous les ingrédients dans un mixer et mixer pendant 5 minutes. Servir froid dans des verres avec du jus de citron ou chaud dans des tasses avec du fromage râpé.

Confiture de violettes 

Faire caraméliser dans une casserole 300 gr. de sucre avec un demi-verre d'eau, y ajouter 400 gr. de violettes et le jus de deux citrons. Mélanger jusqu'à ce que la confiture ait une bonne consistance. Laisser refroidir et mettre dans de petits bocaux qu'on gardera au frais. C'est une confiture distrayante qui rappelle les jeunes filles rêveuses et éthérées du début du siècle.

Courgettes au serpolet 

1 kg. de courgettes, 2 cuillerées de serpolet, 50 gr. d'olives noires conservées dans la saumure, 50 gr. de beurre, un verre d'eau, sel.
Couper les courgettes en rondelles, les mettre dans une casserole avec le sel et l'eau. Faire cuire 15 minutes et ajouter le serpolet haché et les olives noires coupées en morceaux. -Mélanger délicatement et servir très chaud.

Élixir de longue vie 

700 gr. d'alcool à 90°,700 gr. d'eau, 700 gr. de sucre de canne, 10 gr. de racine de rhubarbe, 10 gr. de racine de gentiane, 10 gr. de racine de réglisse, 10 gr. de racine de gingembre, 10 gr. de cannelle, 10 gr. de safran.
Dans un bocal à fermeture hermétique, mélanger 250 gr. d'alcool, et 150 gr. d'eau et y faire infuser les racines et le safran finement pilés. Laisser reposer 10 jours en agitant au moins une fois par jour. Filtrer avec un linge et faire sortir tout le liquide en le tordant. Dans une casserole faire fondre le sucre dans 550 gr. d'eau, le laisser refroidir et l'ajouter à la teinture filtrée. Filtrer à nouveau et mettre en bouteille.
Goûter l'élixir et ajouter de l'eau distillée s'il est trop fort.

Fleurs de courge frites 

une trentaine de fleurs de courge, 100 gr. de farine complète, une cuillerée d'huile, un œuf, une cuillerée de cognac, sel, eau froide.
Faire une pâte à frire: mélanger la farine au jaune d'œuf, ajouter tous les autres ingrédients et l'eau de façon à obtenir une pâte qui ne soit pas trop liquide. Laisser reposer quelques heures et avant de l'utiliser ajouter le blanc d'œuf monté en neige. Tremper les fleurs de courge dans cette pâte et faire frire dans beaucoup d'huile.

Fruits à l'alcool 

Dans un gros bocal (5 litres), mettre un litre d'alcool à 90° et ajouter chaque mois des fruits de saison sans noyau ou coupés en morceaux (cerises, abricots, pêches, fraises, framboises, prunes, raisins, pommes, poires, oranges, citrons, groseilles). Mettre une couche dé sucre entre deux couches de fruits. Au bout de 4-5 mois ajouter encore de l'alcool de façon à recouvrir les fruits. Conserver le bocal dans un endroit à l'abri de la lumière. Attendre quelques mois pour le déguster ..

Gâteau aux graines de fenouil 

500 gr. de farine complète, 300 gr. de sucre de canne, 50 gr. de graines de fenouil, 8 œufs, un sachet de levure.
Dans une terrine battre les jaunes d'œufs avec le sucre jusqu'à l'obtention d'une crème blanche et mousseuse. Ajouter la farine, la levure et les graines de fenouil saupoudrées de farine. Bien ..,mélanger et ajouter les blancs d'œufs battus en neige. Verser la pâte dans un plat rectangulaire beurré et mettre à four chaud. A la fin de la cuisson, laisser refroidir et découper en tranches de 2-3 centimètres d'épaisseur. Manger à la fin du repas accompagné
d'un vin doux ou d'une liqueur à l'anis.

Gâteau sec 

200 gr. de farine complète, 80 gr. de beurre, 120 gr. de sucre de canne, 200 gr. d'amandes grillées et broyées, une. pincée de sel, quelques cuillerées de marsala. Mélanger tous les ingrédients et faire une pâte peu homogène et sèche. Etaler la pâte dans un moule de 2025 centimètres de diamètre, beurré et saupoudré de farine et faire cuire à four chaud pendant 40 minutes environ. C'est un gâteau sec à manger accompagné d'un bon vin blanc.

Gelée de fraises 

400 gr. de fraises mûres, 100 gr. de sucre de canne, 40 gr. de gélatine, 2 verres d'eau, 3 cuillerées de liqueur forte, jus de citron.
Mettre la gélatine à tremper dans 2 verres d'eau. Mettre les fraises net-: toyées, le sucre et le jus de citron au mixer pendant 5 minutes. Puis porter à ébullition l'eau et la gélatine en tournant. Enlever du feu, ajouter la liqueur et la compote de fraises en mélangeant solqneusernent. Mettre au réfrigérateur dans un moule préalablement mouillé. Au bout de quelques heures, cette gelée peut être servie seule ou utilisée pour décorer un gâteau.

Gnocchi à l'ortie 

Un kilo et demi d'orties cuites, 300 gr. de sérac, deux œufs, 3 cuillerées de farine complète, 3 cuillerées de fromage râpé.
Bien égoutter les orties. Les passer au moulin à légumes et les mélanger aux autres ingrédients, ajouter une pincée de sel marin.
Bien mélanger, faire des boulettes, les passer dans la farine, les faire cuire dans l'eau bouillante et les sortir de l'eau avec une écumoire. On les assaisonne de beurre blondi et de fromage râpé.

Lait à la marjolaine 

Faire bouillir un demi-litre de lait, ajouter du miel et y faire infuser 4 feuilles de marjolaine. Mélanger soigneusement. Cette boisson prise le soir avant de se coucher est calmante et soigne la fièvre.

Liqueur de fleurs d'oranger 

Laisser infuser pendant 4 jours 50 gr. de pétales de fleurs d'oranger dans un litre d'alcool. Fittrer, ajouter un sirop fait avec 300 gr. de sucre et un demi litre d'eau. Mettre en bouteille. Cette liqueur est un bon remède contre la neurasthénie et les insomnies.

Macédoine de légumes 

200 gr. de soja (trempé pendant une nuit au préalable), 200 gr. de haricots verts, 2 pommes de terre, 2 tomates, 2 oignons, 200 gr. de courgettes, 2 pieds de céleri, 3 cuillerées d'huile, sel, marjolaine, fines herbes, laurier, sauge et bouillon végétal. Couper tous les légumes en petits morceaux et les mettre dans une casserole avec de l'huile, du sel, et les aromates finement hachés. Mélanger de temps en temps et laisser mijoter pendant une heure environ en ajoutant de temps en temps de petites cuillerées de bouillon. C'est une garniture parfaite pour les viandes grillées et les omelettes.

Minestrone 

Couper un oignon et 4 carottes en lamelles, 3 pom mes de terre et 4 branches de céleri en petits dés. Hâcher menu une gousse d'ail ainsi qu'une poignée de persil. Faire revenir l'ail et le persil au fond d'une casserole avec un verre d'huile. Y jeter les légu es en ajoutant deux courgettes e e asse de haricots secs (ou e pés au préalable dans de l'eau). e e couenne de porc e q el es roûtes de gruyère. Recou rir le a ec une bonne quantité d'eau et faire cuire pendant une heure. Une e e avant de l'enlever du feu, ajouter 5-6 feuilles de chou de Milan coupées en lamelles, une tomate coupée en morceaux, et une poignée de riz complet par personne. En été ce minestrone peut être servi tiède, il doit cuire doucement pendant deux heures minimum.

Mosaïque de fruits en croûte 

Faire une pâte avec: 300 gr. de farine complète, 100 gr. de sucre de canne, une pincée de sel, 2 oeufs, 80 gr. de beurre, quelques cuillerées de marsala sec. Tapisser un plat beurré avec cette pâte ainsi que les bords. Recouvrir le fond de la pâte d'une feuille de papier argenté recouverte de haricots secs et faire cuire au four 30 minutes. Laisser refroidir, verser sur la pâte un verre de gelée de fruits diluée dans une cuillerée d'eau chaude. Bien étaler avec un couteau et décorer avec des fruits frais disposés en cercle.
Passer un peu de gelée dessus. Ca gâteau très simple et très décoratif fera très bonne impression sur votre table.

Navets à la menthe 

500 gr. de navets, 40 gr. de beurre, sel marin. e üles de menthe fraîche.
Laver les navets et les couper en dés, faire bouillir pendant 10 minutes dans une grosse quantité d'eau. Puis les égouter et les faire revenir dans un peu de beurre. Les faire dorer à feu doux et ajouter le sel. Saupoudrer de menthe hachée.
La menthe donne aux navets un goût très délicat.

Nouveauté de fraises au riz 

100 gr. de riz, 500 gr. de fraises, 2 cuillerées de miel, un citron, écorce d'orange et de cèdre râpés.
Faire cuire le riz à l'eau avec le jus du citron et l'écorce d'orange. Dans un moule, disposer une couche de riz, une de fraises lavées et essuyées jusqu'à épuisement de tous les ingrédients. Faire un sirop avec le miel et quelques fraises bien mûres. Verser sur le riz et les fraises et mettre au réfrigérateur jusqu'au moment de servir. Ce dessert est très apprécié par les enfants.

Omelette économique 

100 gr. de farine complète, 100 gr. d'eau, 100 gr. de lait, 2 oeufs entiers, une pincee de graines de coriandre en poudre, une cuillerée de sel. Pour la farce:Légumes bouillis, passés au beurre, choisir parmi les blettes, les épinards, les orties.
Mélanger la farine et le lait tiède puis ajouter l'eau, les oeufs, la coriandre et le sel. Laisser reposer la pâte 2 heures.
Graisser à peine une poêle, la faire chauffer, mettre 4 cuillerées de pâte et faire de petites omelettes.
Etaler ensuite sur chaque omelette, une couche de légumes.
Enrouler l'omelette, la couper en tranches, disposer les tranches dans un plat en pyrex légèrement beurré. Sur chaque tranche poser un peu de mozzarella ou de gruyère et mettre à four chaud pendant 5-10 minutes.

Oranges confites 

Dans une famille, si tout le monde mange des oranges comme dessert et coupe la peau de façon régulière, on peut alors l'utiliser pour la confire.
Mettre les peaux dans un récipient en porcelaine contenant de l'eau froide et laisser macérer 48 heures en changeant l'eau 5 fois au moins. Puis les égoutter et les faire cuire dans de l'eau bouillante; lorsque les peaux sont tendres les égoutter à nouveau et les mettre à sécher sur un torchon. Les peser et prendre une quantité équivalente de sucre de canne. Mettre le sucre dans une casserole avec quelques cuillerées d'eau et mettre sur le feu; quand il commence à caraméliser, mettre les peaux d'orange en mélangeant soigneusement jusqu'à ce qu'elles se couvrent de sucre. Après quelques minutes, retirer le récipient du feu, verser tout sur une table de marbre tapissée d'huile et séparer les peux d'orange. Laisser refroidir et conserver les peaux dans une boîte en fer blanc.

Paupiettes aux petits pois 

500 gr. de petits pois cuits à l'eau et passés au tamis, 100 gr. de sérac, 100 gr. de farine de riz, 2 cuillerées de basilic haché, une petite cuillerée de thym, sel, 2 oeufs et 3 cuillerées de fromage râpé.
Bien mélanger et laisser reposer pendant une demi-heure.
Former ensuite des paupiettes, les passer dans la chapelure et les faire frire dans de l'huile bouillante.
On peut faire le même genre de paupiettes avec n'importe quel légume.

Pissenlits en salade 

Les pissenlits doivent être cueillis au printemps. On choisira les feuilles les plus jeunes et les plus tendres. Faire revenir des lardons. Les saler et les poivrer. Assaisonner les pissenlits crus prêts' à être servis.

Pommes au four 

4 pommes reinettes, 40 gr. de flocons d'avoine, une pincée de. cannelle, 40 gr. de beurre, 50 gr. d'amandes grillées et broyées, un verre de marsala, cuillerées de miel. Laver les pommes, enlever leur trognon. Dans une terrine, mélanger les flocons d'avoine avec le miel, la cannelle, le marsala et les amandes; Remplir les pommes de ce mélange. Disposer les pommes sur un plat beurré, mettre une noix de beurre sur chacune d'elles et ajouter deux cuillerées d'eau. Mettre au four et faire cuire 30 minutes à chaleur moyenne. Servir froid ou tiède.

Prunes à l'eau-de-vie 

Mettre 500 gr. de prunes séchées dans un thé très fort et très sucré. Passer et mettre les prunes dans un bocal à fermeture hermétique. Recouvrir avec une eau-de-vie pas trop forte. Laisser reposer 10 jours avant de goûter.

Vous avez très soif ? 

Mettre dans un litre d'eau tiède une poignée de feuilles de menthe et trois cuillerées de miel diluées dans trois cuillerées de vinaigre pur. Laisser infuser 10 min utes. Filtrer et mettre en bouteille. C'est une boisson insolite très désaltérante.

Sirop d'orgeat 

150 gr. d'amandes douces, 10 d'amandes-amères, 400 gr. d'eau, 500 gr. de sucre, eau de rose.
Peler les amandes après les avoir plongées dans l'eau bouillante, les broyer et les écraser au mortier en ajoutant 2 ou 3 cuillerées d'eau de rose.
On obtient une pâte molle à laquelle on ajoute environ 200 gr. d'eau. On met le tout dans un linge pour faire sortir tout le liquide. Remettre la pâte dans le mortier et l'écraser à nouveau en ajoutant 200 gr. d'eau. Filtrer à nouveau le liquide à travers un linge propre. .
Recueillir le liquide filtré dans un récipient, ajouter le sucre et le mettre sur le feu, laisser bouillir pendant 20 minutes.
Laisser tiédir, mettre en bouteille et garder dans un endroit frais et obscur. Ce sirop appelé également lait d'amandes peut se boire en été additionné d'eau fraîche. Il constitue une boisson très rafraîchissante.

Soupe à l'oignon 

1 kg. d'oignon, 50 gr. de beurre, une cuillerée d'huile, 2 petites cuillerées de feuilles de marjolaine hachées, 2 cuillerées de farine complète, un jaune d'œuf, 250 gr. dé lait, un litre de bouillon végétal, sel.
Couper les oignons en lamelles, les faire dorer dans une casserole avec le beurre, l'huile et le sel. Lorsqu'ils sont dorés, ajouter le bouillon et laisser bouillir à feu doux pendant 30 minutes.
A part, préparer une crème avec la farine, le lait, le jaune d'œuf, la marjolaine. La verser dans la soupe et laisser le tout sur le feu pendant 3 minutes, sans cesser de remuer. Cette soupe doit être servie chaude avec des tranches de pain complet grillé et du fromage râpé.

Soupe au curry  

4 cuillerées de flocons d'avoine, 3 de farine de riz, un demi-oignon, un.e pomme reinette, 4 ou 5 champignons secs préalablement trempes dans du lait tiède, bouillon végétal  une petite cuillerée de curry en poudre, une pincée de safran, 2 ,cuillerées de persil haché, 2 cuillerées de basilic haché, 2-3 cuillerées de lait, sel.
Faire dorer l'oignon et la pomme, coupés en lamelles, dans l'huile puis les passer au tamis. ,
Faire dorer à part la farine de riz, les flocons d'avoine et le curry. Ajouter ensuite peu à peu le bouillon végétal, la pomme et l'oignon passés, les champignons ramollis et haches. Laisser cuire 20 minutes, ajouter le persil, le basilic, le sel, le safran et le lait. Bien mélanger et servir cette soupe très chaude avec des croûtons de pain de seigle grillés au four.

Soupe de haricots 

500 gr. de haricots écossés, un petit poivron, un oignon, 4 cuillerées d'huile 2 cuillerées de basilic frais haché, 150 gr. de riz complet précuit, bouillon végétal, sel, fromage râpé.
Couper les oignons en lamelles, le.s faire revenir dans l'huile avec le poivrons, puis ajouter le bouillon et les haricots.
Lorsque les haricots sont cuit, avant de retirer du feu mettre le riz et au dernier moment verser le basilic et le fromage râpé.

Soupe de lentilles et de seigle 

300 gr. de lentilles ayant trempé dans l'eau pendant 24 heures, une tasse de farine de seigle, 2 gousses d'ail, 2 tomates pelées, une branche de cèleri  une cuillerée de graines de cumin en poudre, quelques baies de genévrier, 2 feuilles de laurier, 2 cuillerées d'huile d'olive, sel, une bonne cuillerée de yaourt naturel au lait entier.
Dans une casserole, mettre les lentilles, le laurier, le genévrier, l'ail haché, le cèleri en cubes et les tomates.
Recouvrir d'eau, laisser cuire pendant deux heures environ. Puis verser la farine de seigle en mélangeant bien pour éviter qu'il ne se forme des grumeaux, ajouter le sel, le cumin en poudre, 2 cuillerées d'huile. Laisser cuire 20 minutes de plus tout en tournant. Enlever ensuite du feu. Retirer les baies de genévrier et le laurier et ajouter le yaourt. Servir très chaud.

Tarte à l'oignon 

Pour la pâte: 200 gr. de farine complète, 100 gr. de beurre, une pincée de sel, de l'eau froide.
Pour la garniture: 500 gr. d'oignon.s crus coupés en rondelles, un demi verre de lait, sel, une bonne poignée de fromage râpé et 2 cuillerées d'huile.
Mélanger la farine et le beurre, puis ajouter l'eau de façon à obtenir une pâte à étendre au rouleau. Garnir avec cette pâte un plat beurré en faisant des bords plutôt hauts. Piquer le fond avec une fourchette et mettre les oignons, le sel, le lait, le fromage et l'huile. Cuire au four. à chaleur moyenne jusqu'à ce que les oignon~ soient dorés. Cette tarte est aussi bonne chaude que froide. On peut la garder plusieurs jours.

Vin fébrifuge
Dans un litre de vin blanc sec fortement alcoolisé, faire macérer 5 gr d'écorce de quinquina coupée, 5 gr. de racine de gentiane en morceaux, 5 gr. de peau d'orange amère et 10 gr. de fleurs de. camorntus, pendant 5 jours. Filtrer soigneusement avec un linge et mettre en bouteille.

Vin laxatif
Dans un litre de vin rouqe épais taire macérer 30 gr. de racine de rhubarbe en poudre pendant 15 jours. Filtrer et mettre en bouteille. Prendre à la cuillère après les repas ou le soir.

mardi 25 décembre 2012

Asperges à la Milanaise

Cuisson 30 minutes environ



Proportions pour 4 personnes

• 1, 5 kg à 2 kg d'asperges vertes
• 50 g de parmesan râpé
• 50 g de beurre
• Sel, poivre du moulin





 1 Pelez les asperges avec un couteau économe de façon à enlever la peau. Couper l'extrémité dure de façon à pouvoir consommer les asperges entièrement. Lavez-les à l'eau froide et égouttez-les. Liez les asperges par bottes de 10 unités.

2 Faites bouillir une bonne quantité d'eau salée. Plongez les asperges dans l'eau et, dans la mesure du
possible, faites-les cuire debout. Un faitout dans ce cas rend service. Laissez-les cuire pendant 20 à 25 minutes.

Égouttez les asperges et disposez-les sur un plat à four pouvant aller sur la table.

4  Saupoudrez les asperges de parmesan râpé, en particulier du côté des pointes.

5 Faites fondre le beurre dans une petite casserole. Dès qu'il est liquide, versez-le sur le fromage râpé.

6 Allumez le gril du four. Dès qu'il est incandescent, placez le plat le plus haut possible. Laissez gratiner
pendant quelques minutes sans quitter le plat des yeux. Servez immédiatement.

L'avis du chef

• On trouve de plus en plus d'asperges vertes chez les détaillants. A défaut de cette variété, la recette peut être préparée avec des asperges blanches .
• Veillez à l'aspect des tiges qui doivent être entières, exemptes d'attaques de rongeurs ou d'insectes.
SVIO

Modes de Cuisson des Légumes



Les modes de cuisson des légumes

Pour conserver leur valeur nutritionnelle, les légumes ne doivent pas cuire trop longtemps mais les modes de cuisson jouent aussi un rôle déterminant. En voici les avantages et les inconvénients:

La cuisson à la vapeur

elle conserve le goût frais ( légumes et une grande partie des vitamines. Convient à presque tous les légumes. Avec l'autocuiseur, les pertes sont quasiment nulles car le temps de cuisson se trouve abrégé.

La cuisson à l'eau

les légumes perdent une bonne par de leurs vitamines qui se dissolvent dans l'eau. les légumes seront servis ensuite accompagnés de beurre frais de sauces ou revenus dans un corps gras dont ils n'absorberont qu'une quantité réduite.

La cuisson à la poêle

permet de conserver une bonne partie des vitamines, mais l'absorption de corps gras en quantité relativement importante rend les légumes moins digestes. Peuvent être cuits de cette manière certains légumes riches en eau, endives, champignons, tomate pommes de terre.

La cuisson sans eau

dans des récipients en terre ou 1 inoxydable conserve tout le goût des légumes mais ceux-ci peuvent perdre leurs vitamines par évaporation. Convient aux légumes riches en eau et nécessite une bonne surveillance pour que les légumes ne brûlent pas.

La cuisson au four à micro-ondes

conserve aux légumes leur couleur et leurs qualités nutritives. Les légumes Cuissent en général avec très peu de liquide ou de matière grasse et doivent, en principe être découpés en morceaux ou ( rondelles, ils cuiront mieux. Il existe des récipients en plastique spéciaux pour la cuisson au micro-ondes les
légumes sont déposés dans un panier placé lui-même dans un récipient contenant un peu d'eau.

La friture

confère aux légumes un goût très apprécié mais elle les rend souvent fort indigestes. Certaines précautions sont indispensables. Il ne faut utiliser que des huiles dont la température de décomposition est élevée (huile d'arachide). L'huile doit être renouvelée après 7 ou 8 utilisations. Et il faut, en tout état de cause, éviter de trop la chauffer. Nous vous conseillons d'utiliser une friteuse à thermostat et de ne pas dépasser 180 o.

La cuisson des légumes secs

se fait à l'eau avec départ à froid. Certains légumes doivent impérativement être mis à tremper plusieurs heures avant cuisson, faute de quoi il risquent de rester durs. Comptez deux heures environ pour les haricots et les pois cassés, 12 heures pour les pois chiches et les fèves sèches. En principe les lentilles ne nécessitent pas de trempage.


Blanchir un légume

c'est le plonger quelques minutes dans l'eau bouillante avant de procéder à la véritable cuisson, quel qu'en soit le mode. C'est le cas du chou dont on élimine ainsi l'âcreté, des tomates que l'on pèle plus facilement, des pommes de terre avant rîssolage pour éviter qu'elles ne diminuent de volume, du poivron, pour le rendre plus digeste.


Ces principes de base de la cuisson des légumes ne sont que le point de départ des innombrables façons de les accommoder, beignets, purées, timbales, soufflés, sans oublier les appareils à quiches et à tartes. Les légumes peuvent aussi bien être servis en accompagnement qu'en entrée. Certaines préparations peuvent même, accompagnées d'une salade, constituer un repas du soir particulièrement digeste. Vous trouverez dans ce petit livre une grande variété de recettes qui vous donneront, nous l'espérons, le goût de cuisiner plus souvent des légumes.

HÉMORRAGIES ET FIÈVRES


HÉMORRAGIES ET FIÈVRES

Certains troubles sont si communs qu'ils suscitent quelquefois un haussement d'épaules de la part de ceux qui n'en sont pas atteints ou qui en ont passé la phase aigüe. Ce comportement est compréhensible mais grave car ces troubles apparemment bénins peuvent être beaucoup plus sérieux et constituer les symptômes d'une maladie véritablement inquiétante.

Qu'il s'agisse de calmer la douleur qui les accompagne ou d'en prévenir les conséquences, les plus petits troubles nécessitent souvent une intervention immédiate. C'est le cas, par exemple de l'épistaxis (saignement de nez). Tout le monde a connu, au moins une fois, cette hémorragie bénigne qui préoccupe cependant, surtout s'il n'est pas possible de la freiner. Opération d'ailleurs très facile à condition d'employer une technique efficace. Si l'épistaxis cache un trouble plus grave, Je médecin pourra ensuite prescrire le traitement approprié.

L'argument est le même pour les allergies: on en parle aujourd'hui avec un air de suffisance et pourtant, certaines d'entre elles constituent un véritable tourment et relèvent de la compétence du médecin bien que, quelques fois, un remède partial ou contingent, empirique même, soit possible. Là aussi, il est important de savoir faire et de connaitre les médicaments qu'il faut avoir chez soi. La fièvre, autre cause de préoccupation, est parfois à l'origine d'une alarme injustifiée.

Au contraire, il arrive de ne pas tenir compte d'une augmentation de température alors qu'il s'agit du symptôme d'une grave maladie. Entre le maniaque du thermomètre et celui qui se vante de ne jamais s'en servir, il existe un juste milieu. Il ne faut jamais oublier que la fièvre, quelle que soit sa gravité, a toujours une signification. Et si on ne sait pas la trouver soi-même, il faut faire appel à un médecin. Naturellement, il faut d'abord savoir prendre correctement la température, ce qui n'est pas toujours évident.

Rhume, mal de gorge, bronchite, etc ... , sont des affections qui touchent tout le monde. Il suffit de quelques précautions pour les éviter mais elles se manifestent quelquefois avec une rapidité et une gravité imprévisibles. On peut souvent les soigner assez rapidement mais il faut pour cela un traitement approprié, ne pas les négliger et les affronter de façon péremptoire dès leur apparition. En fait, leur évolution dépend souvent des premiers soins dont elles ont fait l'objet. Il serait possible de dire la même chose, du mal de dent et du mal à l'oreille. Non seulement il ne faut pas négliger ces troubles, mais ils nécessitent souvent l'intervention d'un spécialiste. Cependant, en présence d'une crise subite et aigüe, un profane est en mesure de soulager la douleur

à condition bien sûr, de connaitre les dispositions à prendre et de ne pas aggraver le cas du malade. Il faut savoir les gestes à faire en cas d'urgence mais il est tout aussi important de savoir ce qu'il ne faut pas faire. Dans tous les cas il faut savoir reconnaitre une urgence, ce qui n'est pas trop difficile. Il arrive cependant que des heures précieuses soient perdues, parce que l'état du patient ne semble pas vraiment alarmant ou pour ne pas l'inquiéter inutilement. Non seulement il faut savoir quand appeler un médecin, mais il faut savoir aussi appliquer correctement le traitement prescrit et, mieux encore, savoir se substituer au médecin en attendant son arrivée.



lundi 24 décembre 2012

Les Problèmes Dentaires



 Une bonne alimentation préserve la santé dentaire

   Nul n'ignore que le sucre favorise la carie dentaire. C'est connu depuis longtemps. Un fait a toutefois été découvert plus récemment : le plus important n'est pas la quantité de sucre consommé, mais la consistance des aliments riches en sucre. Les sucreries qui collent beaucoup aux dents sont les principales coupables.
  
Dans cet article, nous avons pris le parti d'insister sur les aspects positifs. Alors, au lieu de répéter ce que vous savez déjà sur les méfaits des sucreries adhérentes, nous aimerions attirer votre attention sur les aliments peu cariogènes ou même susceptibles de prévenir la carie dentaire. 

Poser un piège à la carie

   Après avoir examiné de nombreuses publications scientifiques sur les aliments et la carie dentaire, le Dr R. Andlaw, spécialiste britannique de la santé dentaire, a recensé un certain nombre d'aliments peu ou pas cariogènes. Ce sont le fromage, la viande, les noix, les carottes et les fruits.
   De tous les aliments cités par le Dr Andlaw, les pommes et le fromage ont le plus retenu l'attention. Nous avons déjà mentionné que les pommes pouvaient contribuer à la santé dentaire en évacuant les débris alimentaires coincés entre les dents. Quant au fromage, le Dr William Bowen, dentiste à l'Université de Rochester, pense qu'il aide à neutraliser les  acides buccaux responsables de la carie. 

   Seulement, les fromages à pâte dure sont habituellement riches en graisses et en calories, et les diététiciens conseillent d'en consommer moins. Sommes-nous devant un autre dilemme où la consommation d'un aliment solutionne un problème mais en cause un autre? Nous n'en sommes pas convaincus. Selon une étude effectuée à l'Université de Glasgow et l'Université de Newcastle upon Tyne, la quantité de fromage nécessaire pour favoriser la santé dentaire n'est pas excessive puisque 15 grammes par jour suffisent.

   A propos des fruits, n'oubliez pas: les fruits soumis à une transformation qui les rend plus collants qu'à l'état brut sont une exception à la règle.
  
    Pour les dents, il y a une grande différence entre les raisins secs et les fruits frais.

Pour avoir de bonnes gencives

    Le vieillissement n'a que des désagréments, pensent certains. Mais pour les dents, ce pessimisme est hors de mise, car en conditions normales, les dents deviennent plus résistantes à la carie au fil du temps.

Ce phénomène est attribuable à un processus appelé la minéralisation.

En vieillissant, l'organisme dépose de plus en plus d'éléments minéraux dans les dents, ce qui les rend plus résistantes aux acides cariogènes. C'est la raison pour laquelle les enfants ont plus souvent besoin de plombages que les adultes.

    Malgré cette résistance accrue à la carie, les adultes ne sont pas à l'abri des problèmes dentaires. Ces problèmes sont simplement différents. L'affection dentaire de loin la plus fréquente chez l'adulte est la parodontolyse (une érosion progressive des alvéoles où sont logées les dents). Elle se traduit souvent par un gonflement et un saignement facile des gencives. Dans les formes évoluées où l'os des mâchoires est atteint, les dents peuvent finir par tomber. Des dents qui bougent un peu font suspecter une parodontolyse.

    Comme beaucoup d'autres affections liées au vieillissement, la parodontolyse a plusieurs causes, et la nutrition n'est que l'une d'elles. Personne ne nie l'influence de l'alimentation, mais son importance est controversée: pour certains spécialistes, elle contribue indirectement à la parodontolyse, tandis que pour d'autres, elle joue un rôle prépondérant.

Les consensus et les controverses

     La première chose à recommander pour avoir des gencives saines est de ne pas manquer de vitamines ni d'éléments minéraux. Selon le Guide de la santé dentaire édité par l'Association Dentaire Américaine, une mauvaise nutrition ne peut pas à elle seule provoquer une parodontolyse, mais elle semble accélérer son évolution et même l'aggraver. C'est une raison suffisante, disent les auteurs du Guide, pour conseiller une alimentation riches en vitamines et en éléments minéraux. Ils précisent que la vitamine C est particulièrement importante pour garder des gencives en bonne santé.

    Les spécialistes ne s'entendent pas sur le rôle du calcium dans la parodontolyse. Certains attribuent l'érosion de l'os des mâchoires à l'ostéoporose (ce processus de fragilisation du squelette qui peut conduire ultérieurement au voûtement du dos et à des fractures faciles du poignet ou du col du fémur).


   Le Dr Leo Lutvack, attaché à l'Hôpital des Anciens Combattants de Sepulveda en Californie, a décidé de vérifier cette hypothèse. Avec ses confrères, il a administré un complément en calcium, à dose de 1.000 mg par jour, ou bien un placébo à deux groupes de patients souffrant de parodontolyse. Au bout d'un an, l'état des gencives des patients recevant du calcium s'est considérablement amélioré, alors qu'aucune amélioration n'a été observée dans l'autre groupe.

   Ces résultats nous paraissent convaincants. Nous savons que d'autres les jugent spéculatifs, mais prenons un peu de recul. Le calcium a tant d'avantages pour la santé, que même s'il se révèle inutile pour les problèmes dentaires, on ne peut pas être perdant. En attendant des résultats définitifs, on risque de perdre un temps précieux.

   Les recommandations diététiques pour prévenir l'ostéoporose s'appliquent aussi à la parodontolyse. Ces recommandations, notamment un apport suffisant en vitamine D et en calcium, avec un équilibre judicieux entre le calcium et le phosphore, sont détaillées dans la rubrique sur l'ostéoporose. Le "Régime d'une semaine pour solidifier le squelette"

Érosion de l'émail

   L'érosion dentaire, une autre affection liée à l'alimentation, est beaucoup moins fréquente que la parodontolyse, mais les deux méritent d'être évitées si possible car elles nécessitent un traitement souvent long et couteux.

   L'érosion dentaire est une usure de l'émail différente de la carie dentaire que nous connaissons si bien. La carie est très favorisée par le sucre et les glucides raffinés, mais les facteurs nutritionnels favorisant l'érosion dentaire sont tout autres. De plus, des facteurs non alimentaires, comme certains médicaments ou des métiers particuliers, peuvent induire une érosion de l'émail dentaire.

   Les aliments et les boissons très acides, comme les jus d'agrumes et les sodas, sont le plus souvent impliqués dans l'érosion dentaire. Mais nous ne sommes pas tous aussi sensibles à ces aliments ou boissons, et certains d'entre nous peuvent en consommer beaucoup sans en pâtir. Si vous êtes personnellement confronté à ce problème dentaire, le tableau
suivant sur "Le degré d'acidité des boissons" peut vous intéresser.             .

   Il faut aussi mentionner la vitamine C. Cette vitamine populaire a la juste réputation de favoriser la santé dentaire. Quelques dentistes ont cependant signalé que la vitamine C en comprimés à croquer risque d'éroder l'émail dentaire. Le Pr John Guinta, dentiste à l'Université Tufts de règle. Pour les dents, il y a une grande différence entre les raisins secs et les fruits frais.

Pour avoir de bonnes gencives

   Le vieillissement n'a que des désagréments, pensent certains. Mais pour les dents, ce pessimisme est hors de mise, car en conditions normales, les dents deviennent plus résistantes à la carie au fil du temps.
Ce phénomène est attribuable à un processus appelé la minéralisation.
En vieillissant, l'organisme dépose de plus en plus d'éléments minéraux dans les dents, ce qui les rend plus résistantes aux acides cariogènes. C'est la raison pour laquelle les enfants ont plus souvent besoin de plombages que les adultes.

   Malgré cette résistance accrue à la carie, les adultes ne sont pas à l'abri des problèmes dentaires. Ces problèmes sont simplement différents. L'affection dentaire de loin la plus fréquente chez l'adulte est la parodontolyse (une érosion progressive des alvéoles où sont logées les dents). Elle se traduit souvent par un gonflement et un saignement facile des gencives. Dans les formes évoluées où l'os des mâchoires est atteint, les dents peuvent finir par tomber. Des dents qui bougent un peu font suspecter une parodontolyse.

   Comme beaucoup d'autres affections liées au vieillissement, la parodontolyse a plusieurs causes, et la nutrition n'est que l'une d'elles. Personne ne nie l'influence de l'alimentation, mais son importance est controversée : pour certains spécialistes, elle contribue indirectement à la parodontolyse, tandis que pour d'autres, elle joue un rôle prépondérant.

dimanche 23 décembre 2012

ANÉMIE



 L'ennemi nutritionnel numéro un

   Même si vous menez une vie heureuse, l'anémie peut vous empêcher d'en profiter pleinement. Vous vous sentez la plupart du temps fatigué(e) et sans énergie. Vous êtes irritable et avez du mal à vous concentrer. Dès que vous faites un effort, vous vous essoufflez. Vous avez des engourdissements, des fourmillements ou bien froid aux mains et aux pieds. La nourriture vous tente peu et vous semblez particulièrement sujette aux infections.

Après avoir éprouvé ces symptômes pendant quelques semaines, vous vous rendez chez votre médecin. A voir votre pâleur, l'infirmière qui vous reçoit soupçonne déjà une anémie. Le médecin a la même impression et vous prescrit des examens de sang pour déterminer votre taux d'hémoglobine (la protéine transportant le fer dans le sang) et votre hématocrite, ces deux facteurs influencent énormément votre état de santé.

Les résultats des examens confirment la suspicion de votre médecin.

Vous êtes anérniéte. Il faut maintenant savoir pourquoi.

   L'anémie a diverses causes, d'ordre nutritionnel ou autre. Beaucoup de vitamines et de sels minéraux contribuent à la fabrication du sang et au maintien de son bon équilibre. En théorie, une carence en l'un de ces composés peut être responsable de votre anémie. Mais en pratique, la plupart des anémies d'origine nutritionnelle sont dues à un manque de fer, de vitamine B12 ou d'acide folique.

   Certaines carences proviennent simplement de l'insuffisance de l'un ou de plusieurs de ces nutriments dans l'alimentation habituelle. Dans d'autres cas, l'apport alimentaire est suffisant, mais une affection sous-jacente empêche l'organisme d'assimiler ou de conserver ces nutriments. Dans les paragraphes suivants, nous verrons quels facteurs diététiques et non diététiques influent sur vos réserves de fer, de vitamine B12 et d'acide folique. Commençons par le fer.

L'anémie par carence en fer  la plus répandue dans le monde


   Contrairement à de nombreuses autres maladies courantes, l'anémie par carence en fer touche davantage les sujets jeunes que les personnes âgées. Elle frappe surtout les bébés, les enfants, les adolescentes et, bien sur, les femmes enceintes. Elle n'épargne aucune partie du monde et s'observe dans les pays riches et pauvres. Néanmoins, le problème est plus grave dans les pays en voie de développement, ce qui n'est guère surprenant.

Dans certaines régions sous-développées, plus de la moitié des enfants et des femmes en âge de procréer sont atteints d'anémie.

    Heureusement le risque d'anémie diminue chez les femmes à la ménopause, car les pertes de fer dues aux saignements menstruels s'interrompent. Après la ménopause, l'anémie peut être le signe révélateur d'une maladie plus grave entrainant une déperdition sanguine anormale. Dans ce cas, comme pour l'anémie masculine, le premier objectif du médecin et d'éliminer la présence d'une maladie sous-jacente.
Les conséquences de l'anémie

    Le mot anémie fait aussitôt penser à fatigue et manque d'énergie. Or, bien que la fatigue soit un symptôme typique de l'anémie, c'est loin d'être le seul. Souvent, une personne anémiée est aussi déprimée et irritable. Mais, direz-vous, qui ne le serait pas après des semaines de fatigue incessante?
    
    En fait, l'explication n'est pas si simple. La fatigue n'est pas la seule responsable de cette humeur maussade. Selon des recherches récentes, le fer semble avoir une influence sur l'humeur. Dans un article 'édifiant publié dans le British Medical Journal, le Dr D.P. Addy cite six études ayant montré que, chez des enfants ayant une carence ferrique, un apport complémentaire de fer améliorait l'humeur et la capacité d'apprentissage. Le Dr Addy, pédiatre à Birmingham, en Angleterre, pense que le fer agit directement sur le cerveau. "Pour certains enfants", conclut-il, "le fer est vraiment la clef du bonheur."
   

Faut-il craindre l'anémie?

    On sait depuis des années que l'anémie touche surtout les jeunes enfants et les femmes non ménopausées. Cependant, on a découvert plus récemment que les athlètes étaient particulièrement exposés au risque d'anémie. En 1982, par exemple, D.B. Clement et R.e. Asmundson ont signalé que parmi les coureurs de fond, près des trois quarts des femmes et le quart des hommes risquaient de présenter une anémie.
   
    Même s'il est difficile d'imaginer que des coureurs plein d'énergie puissent s'anémier, des recherches ultérieures l'ont confirmé. L'exemple qui a le plus touché l'opinion publique est sans doute la carence en fer décelée chez le grand marathonien Alberto Salazar. Cette carence a évidemment réduit ses capacités physiques.


   Vous vous demandez peut-être d’où provient cette carence? Personne ne peut dire avec certitude pourquoi la pratique sportive intensive augmente le risque d'anémie. Nous croyons, cependant, que chez les personnes saines et actives, les carences en fer sont essentiellement dues à une déperdition excessive de fer. Et comment un athlète peut-il perdre beaucoup de fer? La réponse est évidente : par l'importante quantité de sueur produite durant l'effort.

Les facteurs contribuant à l'anémie

   Pour la plupart d'entre nous, bien sûr, un déficit en fer est rarement dû à une transpiration abondante. Pour en trouver l'origine, il faut plutôt s'orienter vers une mauvaise alimentation ou une affection médicale pouvant compromettre l'assimilation du fer. Les causes les plus courantes des carences en fer sont les suivantes :
   • Une résorption insuffisante du fer due à une malabsorption (défaut de la résorption intestinale), un~ opération de l'estomac ou une diarrhée chronique.
   • Des pertes de sang excessives dues à un ulcère, des règles abondantes, un cancer ou une autre sorte d'hémorragie interne.
    • La grossesse, en particulier pendant les derniers mois, lorsque le bébé demande davantage de fer de la part de sa mère.
   Dans certains cas, une maladie rare du métabolisme ou une intervention médicale quelconque peut contribuer à provoquer une carence en fer.

La prévention par le dosage de la ferritine
   Grâce aux progrès accomplis dans le domaine des examens biologiques, il est maintenant possible de détecter une carence en fer avant l'apparition de l'anémie. Cette détection précoce est une avancée importante, car elle permet de déceler des troubles nutritionnels avant qu'ils ne deviennent graves. Bien que "carence en fer" ait longtemps été considérée comme synonyme d'anémie, le nouvel examen permet maintenant de
les distinguer.

La carence en fer précède le stade où le taux d'hémoglobine et l'hématocrite indiquent la présence d'une anémie. Pendant ce stade pré anémique, les réserves de fer de l'organisme sont insuffisantes, mais pas encore au point de provoquer des signes d'anémie. Le dosage sanguin de la ferritine permet de savoir si une personne dispose d'un stock de fer suffisant.


   L'anémie par carence en fer se développe quand les réserves de fer de l'organisme sont épuisées. Les signes de marque de l'anémie sont un faible taux d'hémoglobine et un hématocrite trop bas.

    Si le dosage de la ferritine révèle chez vous un faible taux, c'est évidemment un signe d'alerte de troubles imminents. Cela doit vous inciter à corriger le problème pour éviter d'arriver au stade de l'anémie.

    C'est là le bon côté de la carence en fer. Elle ne mène pas inévitablement à l'anémie. Mais ce trouble moins grave est en revanche beaucoup plus courant que l'anémie. À l'institut de recherche de Paris où ils travaillent, le Dr P. Galan et ses collègues ont examiné 500 femmes en âge de procréer et ont constaté que seules 6 d'entre elles présentaient une anémie, alors que 77 avaient une carence en fer d'après le résultat du dosage de la ferritine.

L'absorption intestinale du fer

    Le Dr Galan et ses collègues ont découvert un autre fait surprenant en étudiant l'effet de l'apport alimentaire en fer sur les résultats des examens sanguins chez ces femmes. En résumé, ils ont constaté l'absence de lien entre l'apport et l'état nutritionnel; autrement dit, en connaissant la quantité totale de fer ingérée, on ne peut pas prédire le risque de carence en fer.
   
    Ces observations n'innocentent pas pour autant l'alimentation. En effet, ces chercheurs ont démontré que les facteurs affectant l'absorption du fer étaient plus importants que la quantité totale consommée. En d'autres termes les facteurs favorisant l'absorption du fer (les amis du fer) et les facteurs nuisant à l'absorption du fer (les ennemis du fer) sont plus importants que la quantité de fer ingérée. Voyons quels sont ces amis et ces ennemis.

Les facteurs favorisant l'absorption du fer

    Parmi les facteurs alimentaires les plus bénéfiques, l'un est d'origine végétale et l'autre de source animale. Par conséquent, que l'on soit végétarien ou non, on peut améliorer efficacement sa capacité d'absorber du fer.

    Dans le monde végétal, le meilleur ami du fer est la vitamine C. Dans leur fameux article sur l'absorption du fer, le Dr Elaine Monsen et ses-collègues précisent que le fer contenu dans un repas est bien absorbé si le repas comporte aussi 75 milligrammes de vitamine C. (Voir "La solution vitamine C" pour savoir quels aliments apportent au moins 75 mg de vitamine C)

   Sinon, ajoutent le Dr Elaine Monsen et ses collègues, il suffit d'une quantité modérée (plus de 85 g) de viande, de poulet ou de poisson dans un repas pour faciliter grandement la résorption du fer. Le fer contenu dans la viande est fixé sur un composant spécial (l'hème). Le fer lié à l'hème a non seulement l'avantage d'être bien absorbé, mais il vous aide aussi à mieux absorber le fer contenu dans les autres aliments. Seule la viande contient du fer sous cette forme liée. Vous avez également la possibilité d'inclure dans vos repas une petite quantité de vitamine C (de 25 à 75 milligrammes) et une très petite quantité de viande (de 30 à 85 g).

   Un troisième facteur semble favoriser l'absorption du fer, mais les nutritionnistes préfèrent réserver leur jugement jusqu'à de plus amples informations. Il s'agit de l'acidité. Certaines substances acides présentes dans les agrumes, la choucroute, la bière et d'autres aliments pourraient augmenter l'absorption du fer en le convertissant sous une forme plus facile à absorber pour l'organisme.

En outre, comme vous le verrez dans le paragraphe suivant, la neutralisation des facteurs nuisant à l'absorption du fer ne doit pas être négligée.
 

Les facteurs nuisant à l'absorption du fer

     Si vous vous souciez des facteurs susceptibles de réduire l'absorption du fer, vous serez sans doute intéressé par les travaux de l'International Center for Control of Nutritional Anemia (le Centre International de Lutte contre l'Anémie Nutritionnelle), un organisme affilié au Centre médical de l'Université du Kansas. Des médecins et des scientifiques de ce centre ont conjugué leurs efforts pour découvrir les facteurs aptes à inhiber l'absorption du fer. Voici quelques uns de leurs résultats clés.

    • Le thé inhibe considérablement l'absorption du fer dans un repas composé d'un hamburger. L'ingestion d'une tasse de thé avec un tel repas réduit l'absorption du fer de près des deux tiers.
    • Le plus grand rival du thé, le café, diminue aussi l'absorption du fer lorsqu'il accompagne un repas, mais dans une moindre proportion. Une tasse de café servie avec un hamburger réduit la quantité de fer absorbée de 40 pour cent. Si le café est consommé au moins une heure avant le repas, il n'inhibe pas l'absorption du fer, mais s'il est pris dans l'heure suivant le repas, il réduit autant l'absorption que pendant le repas.
    • La farine de soja contient à la fois des éléments favorisants et inhibiteurs. Son influence positive sur l'absorption du fer compense son effet négatif, mais pas entièrement.
    • Des substances présentes dans cinq légumineuses (fèves de soja, haricots noirs, lentilles, pois cassés et haricots mungo) nuisent à l'absorption de la majorité du fer qu'elles contiennent. Selon les nutritionnistes, nous absorbons en moyenne 10 pour cent du fer que nous avalons, mais avec ces légumineuses, le coefficient d'absorption se réduit à 1 ou 2 pour cent.
    • Les produits laitiers et le jaune d'œuf semblent réduire l'absorption du fer libre (non lié à l'hème). On trouve bien sûr du fer libre dans tous les aliments contenant du fer, tandis que le fer lié à l'hème n'est présent que dans la viande.


    Par ailleurs, les nutritionnistes pensent depuis longtemps que les oxalates présents dans certains aliments (surtout dans les épinards) réduisent l'absorption du fer. Bien que le fer contenu dans ces aliments soit mal absorbé, l'absorption du fer des autres aliments consommés en même temps parait être épargnée.

    Dernière question, et pas des moindres, celle des céréales entières comme le blé complet ou le riz brun. Les nutritionnistes ont souligné que les fibres et les phytates contenus dans ces céréales pouvaient réduire l'absorption du fer. Nous n'en doutons pas, mais en même temps, un nombre impressionnant d'études ont montré qu'une alimentation riche en son et en autres fibres n'entraînait pas de carence en fer. "Il est possible d'obtenir suffisamment de fer avec des régimes alimentaires mixtes riches en son de blé", affirme Eugene R. Morris, un éminent spécialiste de la diététique du fer au US. Department of Agriculture (le Ministère de l'Agriculture des États-Unis, ou USDA). Si vous consommez beaucoup de son, nous vous suggérons de prendre des mélanges d'éléments minéraux, juste par précaution,

    Il peut vous paraitre assez difficile ou désagréable d'éviter les aliments nuisant à l'absorption du fer, De plus, nous sommes nombreux à pouvoir consommer ces aliments sans épuiser nos réserves en fer. Alors, que devez-vous faire ?
   
    Si vous savez que votre alimentation actuelle vous a sure une bonne nutrition en fer, vous n'avez pas grand-chose à gagner en vous préoccupant de ces interactions alimentaires.
  
   En revanche, si vous manquez de fer, faites votre possible pour appliquer ces informations diététiques à votre alimentation. Si vous aimez le thé ou le café, par exemple, tâchez de ne pas en boire dans l'heure précédant la prise d'un repas ou d'un complément en fer. Si vous êtes végétarien, n'utilisez pas les légumineuses comme source de fer. Avant toute chose, essayez de tempérer les influences négatives en incluant au moins un ami du fer dans votre alimentation ou vos compléments diététiques.

La solution des compléments

   S'il vous est impossible de prévenir une carence en fer par une alimentation adéquate, les compléments médicamenteux constituent une bonne alternative. Et si vous présentez déjà une anémie par carence en fer, un complément en fer est généralement le seul traitement possible, car même si elle contient énormément d'aliments riches en fer, l'alimentation ne suffit pas à reconstituer les réserves et à combler les besoins immédiats en fer. De plus, vous souhaitez sans doute vous remettre sur pied le plus vite possible, or seul un complément en fer le permet.

   Les compléments médicamenteux sont donc une solution efficace, simple et peu couteuse. Seulement, ils ont parfois des effets secondaires. Aux fortes doses utilisées pour traiter l'anémie, les préparations de fer peuvent causer des nausées et des troubles digestifs. Si c'est votre cas, prenez votre médicament pendant les repas ou voyez avec votre médecin s'il y a lieu de réduire les doses.

   Les préparations de fer peuvent aussi entrainer une constipation. Là aussi, le risque d'effet secondaire augmente avec la dose. Nous vous recommandons de consommer du son ou d'autres aliments riches en fibres. Si vous craignez que les fibres interfèrent avec l'absorption du fer, parlez-en à votre médecin. De simples examens de sang permettront de déterminer si votre taux de fer augmente, diminue ou demeure stable lorsque vous ajoutez des fibres à votre régime alimentaire. Selon toute vraisemblance, la dose de fer apportée par le traitement compensera largement la baisse d'absorption du fer induite par les fibres.

Les autres formes d'anémie

   Les anémies par carence nutritionnelle sont le plus souvent dues à un apport insuffisant en fer, mais il y a beaucoup d'autres causes. Les vitamines, et en particulier deux vitamines du groupe B, la vitamine B12 et l'acide folique, sont aussi nécessaires pour prévenir l'anémie.

   Au microscope, le sang carencé en vitamine B12 et en acide folique a un aspect très différent du sang déficient en fer. En cas de carence en fer, les globules rouges sont anormalement petits. En cas d'insuffisance en vitamine B12 et en acide folique, les globules sont trop gros et d’une forme irrégulière. En termes techniques, il s'agit d'une anémie mégaloblastique carentielle. Cette anémie se traduit par différents symptômes, notamment une fatigue, une inflammation de la langue, une pâleur, une perte de poids, des fourmillements, des douleurs dorsales, des troubles digestifs, une irritabilité et une dépression.


    Les causes les plus fréquentes de l'anémie mégaloblastique sont l'alcool, l'alcool et encore l'alcool! Comme vous pouvez l'imaginer, les grands buveurs ont tendance à avoir une alimentation pauvre en vitamines, et c'est déjà un facteur prédisposant à l'anémie. Mais il y en a un autre: l'alcool semble favoriser l'élimination des vitamines B, ce qui majore le besoin en ces vitamines, or l'apport est rarement suffisant pour y subvenir. Les Drs David  Savage et John Lindenbaum ont mesuré l'ampleur du problème en examinant des alcooliques admis à l'Hôpital de Harlem, à New York; ils ont ainsi constaté que parmi eux, un sur trois présentait des signes cliniques de carence en vitamines B.

    Bien entendu, les carences en vitamine B12 ou en acide folique ne sont pas toutes attribuables à l'alcoolisme. Elles peuvent survenir chez des personnes tout à fait abstinentes, car même sans jamais boire d'alcool, un apport insuffisant en vitamines B risque de conduire à une anémie mégaloblastique.

    En réalité, les personnes les plus exposées à un manque de vitamine B12 par carence nutritionnelle sont les végétaliens, puisque les produits animaux sont la seule source avérée de vitamine B12. Un régime végétalien épuise lentement les réserves de vitamines B12 et peut provoquer de graves problèmes de santé au bout de plusieurs années. En revanche, les personnes qui mangent des aliments d'origine animale et les végétaliens qui prennent un complément en vitamine B12 n'en craignent rien en général, car l'organisme conserve bien cette vitamine. Malheureusement, il n'en va pas de même pour l'acide folique.

L'acide folique

    L'acide folique est l'un des nutriments les plus menacés par les habitudes alimentaires du monde moderne. Les fruits et les légumes frais ont beau être de bonnes sources d'acide folique, notre tendance à consommer de moins en moins de produits frais nous expose à une carence d'apport. De plus, la cuisson des aliments fait perdre l'acide folique. Les carences sévères en acide folique sont rares, mais les diététiciens estiment que les carences légères ou limites sont relativement fréquentes, en particulier chez les personnes âgées. Voici pourquoi:

    • Comme les personnes âgées ont souvent des problèmes dentaires, elles peuvent préférer les aliments bien cuits (plus faciles à mâcher). Or, une cuisson excessive appauvrit l'acide folique dans les aliments.
    • La prise de traitements médicamenteux est plus fréquente à un âge avancé, or certains médicaments interfèrent avec l'absorption de l'acide folique.
    • La capacité d'absorption de l'acide folique alimentaire peut diminuer au fil du vieillissement. Des études ont révélé la présence de faibles taux
d'acide folique chez des personnes âgées ayant pourtant une alimentation suffisamment riche en ce nutriment.
   • L'organisme ne peut pas faire de réserves d'acide folique pour plus de deux à quatre mois. Le risque de carence est donc plus grand que pour les substances stockables en plus grandes quantités.

   Si le diagnostic est assez précoce, une augmentation de l'apport en acide folique permet d'annuler les effets de la carence sur le cerveau et le système nerveux. S'il vous est difficile de consommer davantage de fruits et de légumes frais, vous pouvez prendre des produits polyvitamines renfermant de l'acide folique ou bien des aliments enrichis contenant 100 pour cent de l'apport quotidien recommandé. Bien que l'acide folique soit peu toxique à fortes doses, les nutritionnistes déconseillent d'en prendre de grandes quantités, sauf dans les cas sévères. Il existe un risque minime, mais à éviter : la prise de doses élevées peut masquer la présence d'une carence en vitamine B12·

   Vous avez le droit de savoir où vous en êtes. Consultez votre médecin si vous désirez connaitre votre taux sanguin d'acide folique. Si vous prenez régulièrement des médicaments anticonvulsivants (comme du DiHvdan), des anticancéreux, des contraceptifs oraux, de la cortisone, des somnifères ou des sulfamides, votre médecin vous a peut-être déjà prescrit cet examen pour surveiller l'effet de votre traitement sur cette importante vitamine B.     '


LES AFFECTIONS CUTANÉES


     Beaucoup de gens attribuent les problèmes de peau à l'alimentation depuis la découverte de la première vitamine il y a presque 80 ans. Les pionniers en matière de vitamines avaient constaté qu'une carence en vitamine A entrainait un tas de symptômes, dont un épaississement de la peau à des endroits où elle est normalement douce.
   
    Au fil des découvertes ultérieures, on s'est aperçu que d'autres déficiences vitaminiques pouvaient retentir sur la peau. Le scorbut (carence en vitamine C) et la pellagre (carence en vitamine PP) se traduisent aussi par des troubles cutanées. La prise de vitamine C ou PP corrige ces carences, mais aussi leurs manifestations cutanées.
   
    Dans les pays industrialisés, l'alimentation est en général assez riche en vitamines pour éviter ces affections cutanées carentielles. Néanmoins, ce n'est pas une raison pour clore le chapitre sur la nutrition et la peau. Car des mesures diététiques sont proposées pour atténuer certaines affections cutanées sans rapport avec une carence en vitamines, ou en éléments minéraux.


Psoriasis

     Les huiles de poisson ont conquis notre cœur, mais il se pourrait que leurs bienfaits ne se limitent pas à l'appareil cardio-vasculaire. Selon les études en cours, elles semblent donner des résultats remarquables sur le psoriasis, une maladie cutanée aussi désespérante pour les patients que pour les médecins.
   
    A l'hôpital Royal Hallamshire de' Sheffield en Angleterre, le Dr S.B. Bittiner et ses collègues ont traité des patients atteints de psoriasis avec 10 gélules d'huile de poisson (un produit appelé MaxEPA) par jour ou des gélules placebo remplies d'huile d'olive. Les médecins et les patients ignoraient le contenu des gélules. En l'espace de huit semaines, l'huile de poisson a permis de réduire les démangeaisons, la desquamation et la rougeur au niveau des plaques de psoriasis. L'étendue de ces plaques a même diminué.
   
    Évidemment, avant d'être considérés comme acquis, des résultats comme ceux-ci doivent être confirmés. Jusqu'à maintenant, nous avons trouvé deux autres études témoignant des bienfaits du traitement par l'huile de poisson.
   
    Trois études ne sont pas suffisantes pour tirer des conclusions définitives, mais il est intéressant de noter qu'aucune d'elles n'est complètement négative.
   
    L'huile de poisson a une autre propriété intéressante. En l'absence d'anomalie préexistante des lipides sanguins, les médecins prescrivent de l'acitrétine dans certains cas de psoriasis sévère. Ce médicament a l'inconvénient d'augmenter parfois les taux de triglycérides et de cholestérol, tout en abaissant le taux de "bon" cholestérol (HDL). Mais des chercheurs, comme le Dr Roslyn Alfin-Slater de l'Université de Californie, ont constaté que la prise parallèle d'huile de poisson permet de minimiser cet effet secondaire. N'est-ce pas une raison suffisante pour convertir tous les  médecins à l'huile de poisson?

Acné

    Nous savons tous combien les vieilles idées ne meurent pas sans peine; les croyances attribuant l'acné à l'alimentation en sont la preuve. Nous avons une anecdote à ce sujet. Il y a quelques années, nous avons pensé que les adolescents adopteraient plus facilement des habitudes alimentaires saines pour le cœur si celles-ci contribuaient aussi à prévenir l'acné. Nous avons donc cherché dans les livres des preuves de la corrélation entre les aliments gras, comme le chocolat et les frites, et l'acné. Nous n'avons rien trouvé.
   
    Nous avons toutefois appris que les dermatologues étudiaient une autre approche diététique de l'acné: un apport complémentaire de zinc à très fortes doses. Malheureusement, le zinc à haute dose a des effets secondaires digestifs tels que nausées, diarrhée et vomissements. De plus. même s'il apporte parfois une amélioration, son effet sur l'acné n'a rien d'extraordinaire.
   
    Les médicaments à base de rétinoïne ou d'isotrétinoïne (comme Abérel et Roaccutane), vendus sur ordonnance, donnent les résultats le plus spectaculaires sur l'acné. Comme ces deux substances sont voisine de la vitamine A, vous pourriez en déduire que l'alimentation a un effet sur l'acné. Cependant, ces médicaments diffèrent de la vitamine A alimentaire, et le lien entre la nutrition et l'acné est pour le moins ténu.

Maladie de Duhring- Brocq, perlèche et xanthome.
    A part le psoriasis, d'autres maladies cutanées sont sensibles à l'alimentation. Elles sont beaucoup moins fréquentes, mais si vous en êtes affecté(e), vous devez être informé(e) de leur composante nutritionnelle.

    Maladie de Duhring-Brocq.

    Un grand nombre de patients atteints de cette maladie peu connue voient leur état s'améliorer lorsqu'ils suivent un régime sans gluten.
   

    Perlèche.

    On peut parfois traiter cette maladie, caractérisée par des craquelures aux coins des lèvres, avec de fortes doses de riboflavine (ou vitamine B2).
   

    Xanthomes.

    Ces nodules cutanés jaunâtres sont associés à un gros excès de triglycérides dans le sang. Les mesures diététiques préconisées dépendent de la cause sous-jacente de ce trouble; certains patients doivent restreindre toutes les graisses, comme les personnes souffrant de la vésicule biliaire, et d'autres doivent suivre un régime pour abaisser le taux de triglycérides.
   

ACCIDENT CÉRÉBROVASCULAIRE

Une attaque cérébrale peut être dramatique. On peut parfois l'éviter. 


Une attaque cérébrale survient lorsqu'une partie du cerveau ne reçoit plus de sang et donc d'oxygène. Si la circulation sanguine n'est pas rétablie, des cellules cérébrales meurent, ce qui peut laisser des séquelles permanentes, comme une paralysie ou une perte de la parole ou de la mémoire. L'une des principales causes des attaques cérébrales est l'hypertension artérielle, ce tueur silencieux dont il est question dans cet article. Si vous êtes hypertendu, vous Courez un grand risque d'attaque cérébrale.

Réduisez votre pression artérielle et votre risque diminuera. 

 Il va sans dire que l'hypertension n'est pas la seule cause des attaques cérébrales. Bien que les attaques cérébrales surviennent habituellement à un âge avancé, certains types peuvent frapper à tout âge. Des antécédents de rhumatisme articulaire aigu médicaux, un anévrisme (une faiblesse localisée d'un vaisseau sanguin), une endocardite ou un trouble du rythme cardiaque majorent le risque indépendamment de l'âge.

Comme la plupart des crises cardiaques, beaucoup d'attaques cérébrales résultent de l'obstruction d'une artère par un caillot. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que les facteurs de risque soient les mêmes pour les crises cardiaques et pour les attaques cérébrales.

Cela vaut la peine de les répéter:

  •  Hypertension artérielle 
  •  Excès de cholestérol 
  •  Surpoids
  •  Tabagisme 
  •  Diabète 

Dans le cas des crises cardiaques, l'hypertension et l'excès de cholestérol ont autant d'importance. Dans le cas des attaques cérébrales, l'hypertension est sans aucun doute le facteur de risque le plus préoccupant.

L'étude cardiologique très connue d'Honolulu, n'est qu'en exemple des nombreuses études ayant démontré l'influence de la pression artérielle. Selon le Dr Yo Takeya et le Dr Jordan S. Popper, qui ont étudié le facteur de risque d'attaque cérébrale chez des résidents du Japon et d'Hawaï,

L’hypertension artérielle est incontestablement le facteur le plus important, suivi de l'âge. Les approches nutritionnelles qui contribuent à abaisser la pression artérielle sont évidemment les meilleures pour prévenir les attaques cérébrales. Vous trouverez une explication complète des principes de ce type de régime et des exemples de menus appropriés.

Les signes d'examen et les symptômes 

 Une affection touchant le cerveau se manifeste par divers symptômes Comme une attaque cérébrale peut survenir très soudainement et comme le pronostic dépend de la rapidité avec laquelle le patient reçoit des soins médicaux, il est intéressant pour vous de connaitre les symptômes les plus courants. Ce sont:

  •  Altération (ou fluctuation) de la conscience 
  •  Maux de tête ou raideur du cou 
  •  Étourdissements, crises d'épilepsie ou convulsions. 
  •  Nausée et vomissements 
  •  Picotements ou troubles visuels 
  •  Perte de la parole ou de la mobilité des membres. 

 Que se passe-t-il après une attaque cérébrale? 

Cela dépend de nombreux facteurs. Certaines personnes guérissent, d'autres restent handicapées et certaines n'y survivent pas. Ce sont les risques de séquelles permanentes ou de décès qui rendent la prévention aussi importante.

La Diététique selon Votre Passeport Sante

Nous ne pourrions être plus satisfait de ce que peut nous apporter la diététique de nos jours. Une nouvelle ère a commencé. Nous l'appelons la renaissance, un regain d'intérêt dans le pouvoir curatif de l'alimentation.

Et comme vous pourrez le constater, c'est un retour à des messages positifs insistant sur le rôle important joué par ces aliments curatifs qui peuvent nous aider à rester en bonne santé. De nos jours , on entend de plus en plus souvent parler de ces aliments et nutriments amis.

Par exemple:

• Le poisson qui procure à notre cœur le "bon gras'".

• Les aliments à haute teneur en fibres qui contribuent à maintenir un sang de bonne qualité.

• Les sources de calcium et vitamine D qui procurent à nos os ce dont ils ont besoin.

 • Les aliments riches en carotène, vitamine C, fibres et sélénium qui contribuent fortement à la prévention des cancers.

Ces exemples figurent parmi les plus connus. Mais comme vous le découvrirez dans ce Blog , de nombreux autres aliments ont des propriétés bienfaisantes. Mais surtout ne craignez rien: il ne s'agit en rien de régimes ennuyeux. Nous aussi, nous en avons assez des régimes rigides.

Ce blog a été conçu de façon à vous donner le choix. 

Notre mot d'ordre est la flexibilité. Un exemple parlant Comment les aliments peuvent vous être profitables? Eh bien, peut-être que votre taux de cholestérol est trop élevé. L'abaisser ferait beaucoup de bien à votre santé. Mais les régimes abaissant le taux de cholestérol sont souvent très stricts en ce qui concerne la viande et les laits entiers et cela peut très bien ne pas vous convenir.

Pour autant que nous sachions que réduire sa consommation de viande ainsi que celle d'aliments laitiers riches en gras contribue effectivement à abaisser le taux de cholestérol, nous savons aussi que cette méthode est impopulaire. "Votre Passeport Santé" vous offrent une stratégie plus positive afin d'abaisser votre taux de cholestérol - elle est basée sur les aliments ayant le pouvoir de faire baisser votre cholestérol.

Cela vous donne un choix bien plus important. Cela peut même vous simplifier la vie car un un seul aliment curatif - le son - peut faire une grande différence. Pris dans les proportions indiquées, il peut faire baisser votre taux de cholestérol de façon très importante. Bien sûr, le son n'est pas suffisant.

Probablement aucun aliment ni supplément ne peuvent complètement contrecarrer les mauvaises habitudes. Même si nous savons qu'un aliment tel que le son réduit mais n'élimine pas les risques que comporte une alimentation riche en graisses, nous estimons que ceci est quand même une bonne nouvelle.

Et inutile de vous dire que si vous évitez les aliments à problèmes mais que vous consommez les aliments bons dans votre cas, vous serez en bonne santé. D'ailleurs, les bonnes nouvelles ne s'arrêtent pas au son. Il y a d'autres possibilités. D'autres aliments contiennent également la substance que l'on trouve dans le son qui peut abaisser le taux de cholestérol. Donc vous avez de bonnes chances de trouver des aliments que vous aimez parmi ceux que nous proposons dans ce ce Blog .

jeudi 20 décembre 2012

LES POIS CHICHES



 LES POIS CHICHES

Ils regorgent de bonnes choses 
Environ 132 calories par 100 g (cuits) 

   Ils ont l'air drôle et leur nom l'est encore plus. Mais du point de vue nutritif, les pois chiches ne prêtent pas à rire. Connus sous le nom de haricots garbanzo aux États-Unis et de pois du Bengale dans les pays d'Asie comme l'Inde, les pois chiches retiennent beaucoup l'attention des diététiciens occidentaux.

   Il y a 25 ans, des chercheurs européens soupçonnaient déjà leur intérêt particulier pour la santé. Leur curiosité avait été piquée par une étude montrant qu'au nord de l'Inde, les gens pauvres avaient des taux sanguins de cholestérol beaucoup plus bas que les gens plus fortunés. Les chercheurs ont supposé que l'importante consommation de pois chiches par les gens pauvres expliquait cette différence, et ils ont décidé de le vérifier par une étude novatrice, consistant à remplacer le blé et les autres céréales par des pois chiches chez des personnes riches. Cette substitution alimentaire a induit une baisse spectaculaire - de 56 mg en moyenne - de leur taux de cholestérol.

   Même si votre taux de cholestérol est normal, les pois chiches ont beaucoup à vous offrir. Une portion de pois chiches cuits procure d'énormes quantités de protéines, fibres, fer et potassium, plus des doses notables de thiamine (vitamine Bl) et niacinamide (vitamine PP). Tout cela avec un apport minime de graisses et de sodium.

   Combien? Environ 3 grammes de graisses et 16 mg de sodium par 235 ml de pois chiches cuits sans sel. .

   Au marché: On trouve des pois chiches cuits, en boîte, ou secs, souvent vendus en vrac. Ils doivent être entiers, d'une couleur kaki uniforme, inodores et de taille régulière. Ne vous inquiétez pas de leur aspect ridé, c'est normal.

   Trucs culinaires: Conservez les poids chiches dans un. récipient hermétique au réfrigérateur. Un volume de pois chiches secs donne un peu plus de trois volumes de pois cuits.

   Avant de cuire des pois chiches secs, lavez-les soigneusement et laissez-les tremper dans de l'eau pendant une nuit. Ensuite, faites-les cuire à feu doux pendant environ 2 h 30 ou à la cocotte-minute suivant le mode d'emploi de la cocotte (environ 15 à 20 minutes). Les pois chiches en boîte font gagner du temps parce qu'ils sont déjà cuits, mais ils sont souvent additionnés de sel. Rincez-les pour éliminer une partie du sel.

   Si vous préférez cuire vos pois chiches, sans disposer de beaucoup de temps, voici un truc que vous ne connaissez peut-être pas. Les pois chiches se congèlent facilement. La prochaine fois, faites en cuire plus que nécessaire et congelez le reste. Ainsi, ils se conservent environ quatre mois.

    Le plaisir : Les pois chiches transforment agréablement une salade verte en un plat consistant. Ils ajoutent une saveur de noisette et une consistance nouvelle. Ils sont délicieux avec des oignons émincés et des cœurs d'artichaut marinés. Essayez la purée de pois chiches. Il suffit de passer les pois au moulin à légumes ou au mixeur et d'y ajouter de l'huile d'olive, du tahin (purée de sésame) ou de la purée de noix et de l'ail. Servez avec des pitas ou des légumes crus.

   Si vous cuisinez pour de grands amateurs de viande, essayez ce compromis: pour préparer les boulettes ou les pains de viande, remplacez une partie de la viande par des pois chiches hachés.

deQuba