mercredi 26 juin 2013

L'Infarctus du Myocarde


L'Infarctus du Myocarde 


L'infarctus du myocarde constitue la mort ou nécrose d'une partie plus ou moins grande du muscle cardiaque. Avec l'angine de poitrine, il est une des formes les plus fréquentes de la cardiopathie ischémique due à un apport insuffisant en sang et en oxygène au cœur à cause d'une insuffisance coronarienne aiguë. En substance, l'infarctus représente dans la majeure partie des cas, l'accident le plus grave de l'artériosclérose coronarienne et c'est le résultat habituel de l'obstruction d'une ou de plusieurs artères coronaires.

Infarctus aigu 


On dit que l'infarctus est aigu dans les premières heures ou les premiers jours qui suivent le début des symptômes. Cette phase est caractérisée par la présence des signes et des symptômes propres à ce trouble et c'est aussi la plus dangereuse car c'est au cours de cette période que surviennent la majeure partie des complications et des morts. Les symptômes ressentis par le sujet sont la douleur, le malaise et la fatigue. Les signes sont constitués par les modifications que le médecin relève par palpation ou avec des instruments sur le corps du patient: baisse de tension, augmentation de la fréquence cardiaque, etc ... Les symptômes sont subjectifs, c'est-à-dire rapportés par le patient, alors que les signes sont objectifs et relevés par le médecin.

Infarctus subaigu 


Il va des premiers jours qui suivent les symptômes jusqu'à un ou deux mois plus tard. Il est caractérisé par la quasi disparition de toute manifestation. La douleur est généralement absente et le patient croit, à tort, qu'il est guéri, mais une grande faiblesse persiste (asthénie). Au cours de cette phase, le tissu cardiaque mort (ou nécrotique) est lentement remplacé par une cicatrice constituée par un tissu dur et consistant mais privé de capacités contractiles et donc inerte du point de vue fonctionnel. Il est encore. possible de voir survenir des complications et même la mort mais
les risques sont moins grands par rapport à la phase aiguë. C'est une période au cours de laquelle le malade doit réduire son activité physique le plus possible pour permettre une cicatrisation solide.

Infarctus chronique 


Ce terme indique l'apparition d'un infarctus un ou deux mois après le début des symptômes, quand la région morte du muscle cardiaque a été remplacée par une bonne cicatrice.
On dit aussi que l'infarctus est guéri et qu'il n'y a plus de risques immédiats pour la vie du patient.
Symptômes de l'infarctus aigu

LA DOULEUR. 


Les symptômes de l'infarctus aigu sont très variables. Il y a des gens qui font un infarctus cardiaque sans s'en rendre compte, le trouble étant découvert par un électrocardiogramme effectué pour d'autres motifs. Généralement, ces personnes se souviennent alors qu'il y a quelques années elles avaient souffert d'un malaise inexplicable associe à une petite douleur persistante dans la région de l'estomac. Ce sont des cas rares appelés paucisymptomatiques ou asymptomatiques, c'est-à-dire qui ne présente pas de symptômes. De l'autre côté de la gamme se situe la forme la plus dramatique par laquelle se manifeste l'infarctus du myocarde: la mort soudaine. Dans ces cas, la personne meurt subitement avant d'avoir ressenti la douleur. Ces cas aussi sont rares et on retient généralement que la cause de la mort est une grave arythmie cardiaque ou un arrêt du cœur.

Habituellement, le principal symptôme de l'infarctus est la douleur. Comme pour l'angine de poitrine, cette dernière peut être plus ou moins intense ou plus ou moins supportable: en général, elle est· angoissante, insupportable et localisée dans la région centrale du thorax, la zone rétro sternale,. ou légèrement vers la gauche, dans la région précordiale. Elle possède certaines caractéristiques particulières et on la compare souvent à celle d'une morsure (type constrictif ou restrictif), ressentie comme un poids sur le thorax (type oppressif) ou comme une brûlure ou encore comme un objet qui pénètre dans le thorax (type lacérant). Elle peut être ressentie dans des régions éloignées du cœur (dans certain cas, l'infarctus est mal interprété comme une maladie abdominale, une gastrite, une pancréatite, etc.), comme les épaules, le cou, les mâchoires, la région inter-scapulaire, les membres supérieurs et spécialement le gauche. Le caractère qui différencie la douleur de l'angine de poitrine de celle de l'infarctus est la durée.
Pour l'infarctus, la douleur persiste de façon plus ou moins intense, quelques minutes, quelques heures, souvent plusieurs heures et quelquefois plusieurs jours. A la différence de l'angine, la douleur apparaît sans relation avec l'effort; au contraire, elle se manifeste souvent au cours du repos, pendant le sommeil et ne cesse pas après l'administration de trinitrine.

Ni cette dernière, ni les analgésiques normaux ne font cesser la douleur de l'infarctus qui n'est atténuée que par l'administration de morphine.

FATIGUE ET SUEUR ALGIDE. 


Les deux symptômes qui s'associent très souvent aux accès de douleur sont la fatigue ou une sensation d'épuisement (la personne se sent fatiguée comme si elle venait de terminer un long travail fatiguant alors qu'en réalité elle n'a rien fait de la journée) et la sueur algide (algide veut dire glacé). Le patient est sujet à une sueur soudaine et abondante localisée surtout au visage, au cou et au tronc alors qu'il ressent simultanément une inexplicable sensation de froid.
Complication de l'infarctus aigu Souvent, la douleur, l'épuisement et la sueur algide sont les seuls troubles ressentis par le patient Les premières heures ou les premiers jours passent, la douleur disparaît, souvent à l'aide d'un analgésique, et la personne se sent comme si elle était complètement guérie. En réalité, guérir ne signifie pas simplement ne plus ressentir aucun trouble gênant La région du myocarde, siège de l'infarctus, c'est-à-dire la zone nécrotique, doit être lentement et progressivement remplacée par une cicatrice et ce procédé de réparation se déroule sans que le patient en ait conscience. Ce dernier doit observer un repos rigoureux, au lit de préférence, loin des émotions et des préoccupations pour permettre la formation d'une bonne cicatrice.

Ceci est l'évolution type de l'infarctus du myocarde sans complication. Cependant, ces dernières peuvent souvent se manifester. Certaines d'entre elles n'étant pas graves sont faciles à soigner (hypotension, insuffisance cardiaque légère, péricardites, certaines arythmies) et d'autres, au contraire sont très graves car on peut difficilement les traiter et elles peuvent rapidement entraîner la mort (choc, rupture et arrêt cardiaque, fibrillation ventriculaire).

HYPOTENSION ARTERIELLE. 


Il s'agit de l'abaissement de la pression sanguine en dessous de 80-100 millimètres de mercure. C'est une complication de l'infarctus aigu très courante. Si elle est faible (si la pression maximum reste au-dessous de 10C millimètres de mercure), elle est généralement bien tolérée et ne nécessite aucun soin particulier à l'exception d'un contrôle assidu; si elle est grave (chute de la pression maximum au-dessous de 80 millimètres de mercure), elle constitue un risque grave pour la vie du patient et nécessite un traitement immédiat L'hypotension grave est un danger pour la vie car elle conditionne une réduction de l'afflux sanguin destiné aux organes périphériques parmi lesquels les plus délicats et les plus sensibles sont le cerveau, les reins et les coronaires elles-mêmes.

L'INSUFFISANCE CARDIAQUE constitue une situation où le cœur ne dispose plus de l'énergie suffisante pour accomplir sa fonction de pompe; il en découle une circulation sanguine inapte à satisfaire les nécessités de l'organisme. Un des symptômes de cette insuffisance est constitué par le manque de souffle ou' dyspnée. Comme l'hypotension, elle peut être soignée à l'aide de médicaments.

LA PERICARDITE est une inflammation du péricarde, membrane qui enveloppe le cœur. C'est une complication peu grave qui peut être facilement soignée.

ARYTHMIE CARDIAQUE. Le cœur fonctionne comme une pompe qui se contracte et se relâche de façon rythmique à peu près 60-100 fois par minute. On dit que l'activité normale d'un cœur sain est rythmique. Au cours de nombreuses maladies cardiaques et surtout en ce qui concerne l'infarctus aigu, le cœur perd son caractère rythmique et se contracte différemment: (tachy = vite) ou plus lentement (moins de 60 battements à la minute) et on parle alors de bradycardie (brady = lent); ou enfin de façon irrégulière comme pour la fibrillation auriculaire, les "extrasystoles auriculaires et ventriculaires" et les blocages auriculo-ventriculaires mineurs.
Sans entrer trop dans le détail, rappelons que certaines arythmies sont considérées comme bénignes parce qu'elles ne constituent pas un danger immédiat pour la vie du patient et qu'elles peuvent être soignées en toute tranquillité, alors que d'autres sont dangereuses (tachycardie ventriculaire, fibrillation ventriculaire, blocage auriculo-ventriculaire total et arrêt cardiaque) et nécessitent une intervention thérapeutique immédiate car elles peuvent entraîner la mort en très peu de temps et même parfois en quelques minutes.

CHOC. Ses principaux signes sont: une grande faiblesse (incapacité à rester debout et, quelquefois, chute), parfois associée à une perte de conscience ou à un état d'agitation (tous les symptômes dus à la réduction de l'apport sanguin au cerveau), l'hypotension grave (le cœur n'est plus capable de pomper le sang dans les artères), la tachycardie ou augmentation du nombre des battements cardiaques au-dessus de 100 à la minute (mécanisme de compensation créé par le cœur pour compenser la chute de la tension artérielle), le refroidissement des extrémités, doigts de la main, pied, bout du nez (expression de la réduction de l'afflux sanguin dans ces régions), oligurie ou diminution de la quantité des urines (conséquence de la réduction de l'apport sanguin aux reins).

Tous ces signes, et d'autres encore que nous avons laissés de côté pour leur importance moindre, sont la conséquence directe de l'incapacité du cœur à faire son travail, typique de la phase aiguë de l'infarctus du myocarde. On dit que le choc est un syndrome de basse portée cardiaque.

RUPTURE DU COEUR. la région qui est le siège de l'infarctus devient molle et friable et casse sous la pression du sang à l'intérieur de l'organe. Il se forme un trou dans la paroi par où le sang peut sortir à l'extérieur dans la poche péricardiaque, qui empêche les mouvements rythmiques du cœur qui s'arrête. Ce mécanisme d'arrêt s'appelle "tamponnement", il entraîne une mort rapide et ne connaît aucun remède efficace.

ARRÊT CARDIAQUE. Dans ce cas, l'infarctus touche aussi le tissu spécifique ou de conduction du cœur qui, comme nous l'avons dit, préside à sa contraction régulière et en stabilise le rythme. Ce dernier n'est plus normal et tend à ralentir jusqu'à l'arrêt total qui provoque la mort. Cette complication peut être prévenue et soignée grâce à l'application d'un stimulateur cardiaque électronique.

FIBRILATION VENTRICULAIRE. Au cours de cette grave complication de l'infarctus du myocarde aigu, les ventricules, c'est-à-dire les plus importantes parties du cœur, entrent en contractions très rapides et surtout chaotiques (d'où le terme fibrillation) et les ventricules ne peuvent plus fonctionner normalement. le patient meurt.

Cette très grave complication peut être, dans la majeure partie des cas, parfaitement soignée à l'aide de la cardioversion électrique ou défibrillation électrique mais ce procédé n'est efficace que dans les quelques minutes qui suivent le trouble.

Angine De Poitrine Evolution, prévention, thérapeutique


Angine De Poitrine Evolution, prévention, thérapeutique 


Evolution de l'angine de poitrine 


Le pronostic de l'angine est très variable et imprévisible et dépend évidemment de la maladie de fond (artériosclérose coronarienne, aortite, sténose ou insuffisance aortique). Quand il s'agit d'une artériosclérose, l'angine peut évoluer, soit vers la guérison, soit vers une stabilisation, soit vers l'aggravation et la mort soudaine.

GUERISON DE LA MALADIE. 


C'est une hypothèse rare car l'artériosclérose est une maladie à caractère évolutif ou progressif. Chez ces personnes chanceuses, les accès douloureux se feront plus rares jusqu'à disparaître pour des laps de temps très longs, quelquefois pour toujours. Cependant on ne peut jamais exclure la possibilité d'une rechute, même après une très longue période de bonne santé.

FORME STATIONNAIRE. 


Dans ce cas, les accès de douleur apparaissent de façon ponctuelle au cours des efforts physiques ou à la suite d'émotions. Habituellement, on remarque une alternance de périodes d'amélioration avec des périodes d'aggravation mais dans l'ensemble, la maladie demeure stationnaire et devient la compagne gênante du malade. Généralement, le patient harmonise ses activités avec ses possibilités cardiaques et arrive avec J'aide de la trinitrine, à mener une vie satisfaisante.

AGGRAVATION. 


Les attaques se font plus prolongées, elles surviennent à la suite d'efforts de moins en moins importants, quelquefois sans raison apparente, au repos, au lit, etc ... Ce sont des angines instables qui prennent le nom, quand ies douleurs
deviennent continues et rebelles à tout traitement, "d'état angineux" ou d'angine incurable. Ces dernières débouchant très souvent sur un infarctus sont aussi appelées "angines pré-infarctus" ou "syndrome intermédiaire".

MORT SOUDAINE. 


Elle est rare mais toujours possible. Elle peut être subite ou survenir au cours de la première phase de l'infarctus. On pense qu'elle est due à une altération particulière du rythme cardiaque appelée "fibrillation ventriculaire" ou à un "arrêt cardiaque" (voir complications de l'infarctus du myocarde).

Pour conclure, disons que l'évolution ou le pronostic de l'angine de poitrine peuvent être très divers, de la guérison complète à la mort soudaine. En général, il n'est pas possible de prévoir avec précision l'avenir du patient. Il existe des éléments qui peuvent laisser envisager un pronostic défavorable: l'aggravation progressive de la maladie, l'apparition des douleurs au repos, l'insensibilité à la thérapie et la coexistence d'autres affections comme le diabète et l'hypertension.

Prévention de l'angine de poitrine 


Distinguons la prévention de la maladie de fond, qui est à l'origine de l'angine de poitrine, de la prévention des épisodes douloureux. L'artériosclérose étant dans la majeure partie des cas à la base de l'angine de poitrine, la prévention de cette dernière sera fondée sur la prévention de la première. Nous nous bornerons donc à considérer l'artériosclérose et la cardiopathie ischémique sans répéter que la prévention, c'est-à-dire l'élimination des causes de la maladie, constitue le moyen le plus efficace et sûrement le plus économique de réduire l'incidence des maladies et
d'augmenter le niveau de santé d'une population.

Pour prévenir les épisodes douloureux, il faut chercher à éliminer ou à réduire le plus possible les facteurs susceptibles de les provoquer, c'està-dire les efforts physiques, les émotions, le froid, les repas copieux, etc. Il est évident que cette proposition est abstraite car la vie d'une personne est composée d'efforts physiques, d'émotions, joie ou douleurs etc ... et qu'on ne pourrait humainement pas contraindre un individu souffrant d'une angine de poitrine à l'immobilité absolue et à la plus complète apathie. Eviter les discussions animées, les émotions intenses, les repas copieux, semblent des limites acceptables pour la plus grande partie des patients.
Il n'en est pas de même pour l'activité physique. Il faut en effet, éviter les efforts violents ou improvisés comme courir après un autobus ou se dépêcher pour aller à un rendez-vous, etc ... Au contraire, les activités rythmiques et prolongées semblent être très utiles et sont conseillées, surtout si elles sont accomplies tranquillement, comme les promenades, la bicyclette, le footing, le golf, etc. Il semble en fait qu'un exercice physique prolongé et régulier favorise le développement du cercle coronarien et rende moins grave la maladie.

CERCLE CORONARIEN COLLATERAL. 


Chaque artère coronaire et ses ramifications portent du sang à une partie déterminée du muscle cardiaque. Quand l'une d'entre elles est obstruée, la partie du muscle qu'elle irrigue se trouve dépourvu d'oxygène et devient le siège d'une grave ischémie ou même d'une nécrose (ou infarctus). Mais si cette obstruction se fait très lentement, il est possible que de l'artère coronaire voisine ou d'une ramification proche, partent de petits vaisseaux artériels qui portent du sang à la région du cœur dépendant de la coronaire obstruée. Il s'agit là du développement d'un "cercle collatéral".

Thérapeutique de l'angine de poitrine

Il faut distinguer thérapeutique médicale et chirurgicale.

TRAITEMENT MEDICAL. 


Il existe une grande quantité de médicaments destinés à soigner l'angine de poitrine
et, dans ce domaine, il est utile de rappeler brièvement quels sont les plus importants et les plus utilisés d'entre eux.
Les coronaro-dllatateurs (ou nitro-dérivés ou nitrites). Parmi eux la trinitrine ou trinitroglycérine est sûrement le médicament le plus efficace et le plus employé pour enrayer une attaque douloureuse d'angine de poitrine. Ce sont de petites pilules que tous les patients connaissent bien et qu'ils portent toujours sur eux. En cas de crise, il suffit de croquer une de ces pilules, sans l'avaler, pour faire disparaître la douleur en quelques minutes. Ce produit est inoffensif et peut être pris plusieurs fois par jour. Il provoque quelquefois un léger mal de tête qui disparaît rapidement.

On peut aussi le prendre préventivement avant d'accomplir un effort ou un rapport sexuel qui pourrait déclencher un accès douloureux.

Le mécanisme d'action de ces médicaments n'est pas parfaitement connu. Leur nom indique une aptitude à "dilater" les coronaires. Mais si une dilatation est possible dans une coronaire saine, elle n'est plus possible quand elles sont le siége de rétrécissements "fixes" dus à la présence d'un athérome. Il a été démontré que les nitro-dérivés diminuent la pression du sang et indirectement le travail du cœur. Il réduisent même les besoins en oxygène du muscle cardiaque.
Les bêta-bloquants. Ce sont des médicaments qui, en agissant sur certains récepteurs cardiaques, les récepteurs bêta, réduisent le besoin en oxygène du cœur. En pratique, ils permettent à cet organe d'accomplir le même travail en consommant moins d'oxygène et de sang.
Les désagrégeants. Ce sont des médicaments qui semblent agir en réduisant la tendance des plaquettes (petits éléments qui se trouvent dans le sang et dont le rôle est très important dans le processus de coagulation) à adhérer entre elles c'est-à-dire à s'agréger.

Les anti-coagulants. 


Ils diminuent la coagulabilité du sang et le rendent plus fluide. Leur utilisation expose le patient aux risques d'une hémorragie et pourtant, ces médicaments sont réservés aux angines très graves qui pourraient déboucher sur un infarctus du myocarde. Leur mécanisme consiste à prévenir ou à éviter l'occlusion complète d'une coronaire par un thrombus (qui est, rappelons-le, une coagulation du sang intra-musculaire).
Les sédatifs. Ces médicaments sont aussi employés pour les formes très graves et pour les personnes particulièrement émotives, pour éliminer ou réduire, au moins provisoirement, les stimulations émotives les plus intenses et éviter qu'une grave angine de poitrine ne débouche sur un infarctus du myocarde.

TRAITEMENT CHIRURGICAL. 


Le traitement chirurgical des maladies coronariennes, pratiqué depuis plusieurs années suivant des techniques différentes mais toujours avec de faibles résultats, a connu un certain essor dans les années 70 grâce aux succès obtenus par la technique du by-pass aorto-coronarien avec veine saphène. Le principe de ce procédé est très simple: quand une artère coronaire présente une restriction assez importante pour réduire le flux sanguin, la région de restriction (appelée zone de sténose) peut être détournée par un petit tube qui saute la zone sténotique comme un pont (by-pass est le terme anglais qui signifie détourner, passer de côté). En pratique, on attache l'extrémité d'un petit tube d'une dizaine de centimètres de longueur et d'un demi-centimètre de diamètre à l'aorte descendante, un peu au-dessus du départ des artères coronaires, et l'autre extrémité à l'artère coronaire malade, juste après la zone sténotique, formant ainsi un pont (by-pass). Grâce à ce petit tube, le sang peut se diriger vers la région du muscle cardiaque que la maladie coronarienne rendait ischémique. Il est constitué par une des veines du patient lui-même et plus précisément par la veine saphène (une veine superficielle et peu importante de la jambe) qui a pratiquement les dimensions des artères coronaires et qui est prélevée de la jambe du patient et fixée à la coronaire au cours de la même opération.

Comme nous l'avons rappelé à propos de l'anatomie physiologique du cœur, les coronaires sont au nombre de deux mais sur un plan plus fonctionnel, on les considère au nombre de trois car l'une d'entre elles, celle de gauche, se divise, dès son origine, en deux grosses ramifications. S'il n'y a qu'une seule artère sténotique, on pratique un seul by-pass, deux s'il y en a deux et trois si elles sont trois à être touchées. (On parle de simple, double ou triple by-pass). Il est évident que l'opération chirurgicale devient d'autant plus longue et plus risquée que le nombre de by-pass est important.

Sans prolonger trop longtemps cet Article, rappelons trois choses:

les sujets atteints d'une angine de poitrine ne peuvent pas tous être opérés suivant cette technique.

Cette intervention ne donne de bons résultats que dans certains cas particuliers et plus exactement quand la sténose est bien localisée et si la section de l'artère en aval, c'est-à-dire située après la sténose, est suffisamment longue. La décision de soumettre un malade à une telle opération est prise après une bonne coronarographie qui permet de voir avec précision le nombre, le siège, la longueur et la gravité des sténoses.

Ce type d'intervention ne peut être effectué avec succès que par une équipe chirurgicale très préparée et spécialiste en chirurgie cardiaque. L'âge et les conditions générales du patient sont aussi prises en considération de façon à réduire le pius possible le risque opératoire.

Angine de Poitrine et L'infarctus du Myocarde

L'infarctus du myocarde et l'angine de poitrine sont deux maladies dues à une insuffisance de l'afflux sanguin au cœur et qui sont traitées dans ce chapitre sur les cardiopathies ischémiques, c'est-à-dire les maladies du cœur (cardiopathies) qui se manifestent par un apport insuffisant d’oxygène au muscle cardiaque.

Les coronaires sont les artères qui drainent le sang jusqu'au cœur. L'artériosclérose est la maladie qui, dans la majeure partie des cas, est à l'origine d'une insuffisance coronarienne qui, à son tour, provoque une cardiopathie ischémique. Si la limitation du flux coronarien survient brutalement, l'insuffisance coronarienne est dite aiguë.

L'infarctus du myocarde et l'angine de poitrine sont les deux formes cliniques les plus fréquentes de cette dernière. En ce qui concerne l'angine de poitrine, l'insuffisance coronarienne aiguë est transitoire; c'est-à-dire qu'elle ne dure que quelques minutes, alors que pour l'infarctus du myocarde, elle dure plus longtemps et provoque une nécrose ou mort des tissus.

Les deux maladies sont caractérisées par l'apparition de douleurs plutôt intenses dans la région précordiale ou antérieure du thorax, qui se propagent souvent à la mâchoire, aux épaules et
au membre supérieur gauche. Celles de l'angine de poitrine sont habituellement causées par un effort ou une émotion alors que celles de l'infarctus se manifestent habituellement au repos.
Les facteurs de risque coronarien sont le tabac, l'hypertension, l'hyperlipidémie, l'obésité, le stress, la vie sédentaire.

La prévention de la cardiopathie ischémique consiste à éliminer ou à normaliser ces facteurs.

L'angine de poitrine se présente sous différentes formes: légères ou très graves; ces dernières se distinguent de l'infarctus du myocarde et le précèdent souvent. Il s'agit d'une maladie généralement chronique qu'il est possible de soigner en évitant les situations qui font apparaître les épisodes douloureux (surtout les efforts et les émotions) et en administrant des médicaments vasculodilatateurs dont le plus utilisé est la trinitrine. Si le traitement médical n'est pas suffisant, il faut avoir recours à une intervention chirurgicale qui consiste en un by­pass aortico-coronarien avec veine saphène.

Au contraire, dans le cas d'un infarctus du myocarde, l'ischémie prolongée provoque la mort ou nécrose d'une partie plus ou moins étendue du muscle cardiaque. Cette' affection peut évoluer sans aucune complication particulière et guérir en un ou deux mois.

Mais il arrive parfois que l'infarctus évolue de façon bénigne ou maligne et provoque rapidement la mort du patient.
Selon la phase de la maladie, on parle d'infarctus aigu, subaigu ou chronique. Aigu signifie dans les premiers jours qui suivent l'apparition de la douleur. Cette période est très dangereuse car elle est la plus riche en complications mortelles.

Les unités de traitement coronarien sont des services spécialisés à l'intérieur des hôpitaux, équipés de l'appareillage indispensable au traitement des complications graves de l'infarctus; parmi celles-ci, les plus importantes sont le choc, la fibrillation ventriculaire, l'arrêt cardiaque et le blocage auriculo ventriculaire. Dans ces uni­tés sont hospitalisées toutes les personnes pour lesquelles on suspecte un infarctus du myocarde en phase aiguë.
Les unités de soins mobiles sont dotées du même matériel; leur but est de porter cet équipement jusqu'au domicile du patient de façon à éviter les pertes de temps.

80% des personnes qui ont un infarctus du myocarde guérissent. La réinsertion normale dans la vie sociale et la reprise du travail deviennent plus faciles si, au cours de la convalescence, le malade est soumis à un programme de rééducation qui comprend des exercices physiques progressifs et de plus en plus intenses dont le but est d'améliorer les fonctions cardio circulatoires.

samedi 23 mars 2013

Grossesse La cholestase gravidique

La cholestase intrahépatique gravidique correspond à un dérèglement du foie qui entraîne une diminution de la sécrétion biliaire par atteinte des cellules du foie, et gravidique signifie qu’elle a lieu lors de la grossesse.

La cholestase gravidique est loin d'être exceptionnelle, et touche, en France, environ cinq femmes enceintes sur mille, elle est plus fréquente en cas de grossesse multiple. Elle apparaît le plus souvent au 3ème trimestre de la grossesse, après 30 semaines d’aménorrhée. Certains cas récidivants peuvent débuter au 2ème trimestre, mais cela reste assez exceptionnel.

Les causes sont surtout hormonales et génétiques.

Les symptômes

Le principal symptôme de la cholestase gravidique est un prurit (mot médical pour désigner des démangeaisons) le plus souvent généralisé qui s’aggrave au fur et à mesure de l’avancement de la grossesse. Parfois ces démangeaisons sont insupportables, elles peuvent provoquer des insomnies, une irritabilité, et une fatigue excessive de fin de grossesse. Parfois, une jaunisse (ictère) peut être associée.

Comment reconnaître une cholestase gravidique ?
En cas de démangeaisons, le médecin doit prescrire une prise de sang (bilan hépatique), à la recherche d’une augmentation des enzymes du foie et des acides biliaires. D’autres paramètres biologiques peuvent être perturbés.

Les complications

De rares troubles de la coagulation sanguine sont à rechercher essentiellement dans les formes avec jaunisse. La cholestase peut provoquer une prématurité (spontanée et induite), une souffrance fœtale avec un faible risque de décès in utero.

Les traitements

Il n’existe pas de moyens pour soigner réellement la cholestase gravidique, par contre il existe des traitements qui peuvent lutter contre certains symptômes ou complications.

Des anxiolytiques légers sont proposés le soir pour améliorer la tolérance des démangeaisons.
En cas d’atteinte de la coagulation sanguine (rare), on pratiquera une injection de vitamine K.
L’acide ursodesoxycholique (une substance qui capte les acides biliaires responsables des démangeaisons) permet le plus souvent d’améliorer ces démangeaisons et les paramètres biologiques.

Cependant, à partir du moment où le diagnostic de cholestase gravidique est posé, la grossesse est étroitement surveillée. Selon la gravité de la cholestase on propose :
> Une prise de sang régulière pour contrôler le taux d’enzymes du foie.

> Un monitoring toutes les 48 heures.

> Une hospitalisation dans les cas graves.

> Une prise de cortisone (corticoïdes) pour maturation précoce des poumons du fœtus en cas de risque d'accouchement prématuré (spontané ou provoqué).

Les suites

Après l'accouchement, la prise d’une contraception faiblement dosée en œstrogène est discutée avec le gynécologue en cas de normalisation des tests hépatiques, et contrôle de ces tests 3 mois après le début de la contraception. La récidive de la cholestase est possible en prenant la pilule, et impose alors son arrêt.

La grossesse suivante sera plus étroitement surveillée car la récidive de chlolestase gravidique est possible.

Hémorroïdes traitées par homéopathie

Constipation, troubles circulatoires, grossesse, manipulations fréquentes de charges lourdes... sont des facteurs qui peuvent être à l’origine d'une crise hémorroïdaire.

Ce qu’on appelle une crise d'« hémorroïdes » correspond en fait à une dilatation des vaisseaux normalement présents dans la zone anale, avec une inflammation des tissus avoisinants.

Les « hémorroïdes », ou plus précisément une crise hémorroïdaire, se manifestent par une douleur souvent importante. Lorsque la personne va à la selle, elle peut remarquer des saignements de sang rouge vif ou la perception d’une procidence, c'est-à-dire d’une « boule » qui sort de l’anus.

Attention, tout saignement n’est pas obligatoirement synonyme d’hémorroïdes et sa persistance doit amener à consulter un médecin ou un spécialiste en vue d’un examen clinique local et général.

Si la crise d'« hémorroïdes » ne passe pas, il est important de consulter un médecin, pour s'assurer en particulier qu'il n'existe aucune complication, comme une thrombose hémorroïdaire...

Des médicaments (locaux - crème, gel... - ou à prendre par voie générale) peuvent soulager une crise d'« hémorroïdes ».

Les médicaments homéopathiques peuvent être indiqués en cas de symptômes liés aux « hémorroïdes » et pourraient prévenir les récidives. On peut consulter un médecin homéopathe, ou en attendant prendre certains médicaments en auto-médication.

Traitement par homéopathie

En attendant de consulter votre médecin homéopathe, vous pouvez prendre, le plus tôt possible après le début des symptômes :
Aesculus composé : 10 gouttes 3 fois par jour dans un peu d’eau.


Arnica montana 5 CH et Nux vomica 5 CH : 5 granules de chaque, toutes les heures, espacer à trois fois par jour dés amélioration.


Avenoc pommade : 1 application 3 à 4 fois par jour, et en particulier après la selle.


Avenoc suppositoire : 1 suppositoire matin et soir.

Les prises de ces médicaments seront progressivement espacées avec la diminution de l’intensité des symptômes.

Conseils

En cas de crise d'« hémorroïdes », il est également conseillé de respecter quelques règles hygiéno-diététiques :

- lutter contre la constipation (boire de l’eau d’Hépar®, consommer plus de fibres, fruits et légumes), éliminer les mets épicés ou pimentés, et l’alcool ;

- procéder à une toilette anale après chaque selle (savon neutre ou pain dermatologique).

- consulter si les symptômes de la crise d'« hémorroïdes » ne diminuent pas, ou s'aggravent.

mardi 19 mars 2013

Le Jeûne, une alternative thérapeutique ?






Dans les pays occidentaux, les cas de diabète, d’hypertension, d’obésité, de cancers se multiplient et la consommation de médicaments explose. Et s'il existait une autre voie thérapeutique ? Depuis un demi-siècle, en Russie, en Allemagne et aux États-Unis, des médecins et des biologistes explorent une autre piste : le jeûne. Ailleurs qu'en France existent des centres de jeûne depuis des dizaines d'années. Atteints d'asthme, de diabète, de rhumatisme, d'allergie… les patients, très encadrés, n'ingurgitent rien à part de l'eau durant douze jours en moyenne mais la cure se prolonge parfois trois semaines. Passée la douloureuse crise d'acidose des débuts, ils se sentent plus en forme et les deux tiers voient leurs symptômes disparaître après une ou plusieurs cures. Remboursé, ce traitement s'appuie sur quarante ans d'études scientifiques, malheureusement non traduites, qui ont démarré sous l'ère soviétique. Bien qu'elles soient inconnues hors de Russie, des médecins et chercheurs occidentaux creusent aussi ce sillon, même si, aux pays du médicament-roi, ils bénéficient de peu de subventions.

 Les indications du jeûne sont bien très disparates, en particulier en fonction du type et de la durée du jeûne.
Les jeûnes courts (24 à 48 heures) n'ont aucune prétention thérapeutique ; Ils entraînent un repos organique, qui est suivi généralement d'un rééquilibrage des fonctions naturelles (sommeil, sexualité) et d'une baisse tangible de l'appétit et des besoins en excitants (alcool, tabac, café). Ces effets " secondaires " sont souvent impressionnants, et permettent de se tenir facilement à une bonne hygiène de vie le reste de la semaine.

Les jeûnes d'une semaine ont de surcroît un effet pondéral. La consommation des graisses est importante, ainsi que les pertes hydriques, surtout si les deux derniers jours ont été passé sans prise d'eau. Ce genre de cure se pratique sous surveillance, d'un médecin ou d'un hygiéniste capable de déceler (voir encadré : l'acidocétose), un mauvais déroulement du jeûne.
Les jeûnes de longue durée se situent réellement comme les actes thérapeutiques ; Mais pas médicaux (pas de médicaments, pas de pratiques manuelles...), on est là dans un vide juridique heureux, car il permet de véritables soins à l'abri des foudres du système médical.
Il est unanimement reconnu que la tuberculose est une contre-indication majeure au jeûne. Le diabète en serait également une, mais de manière transitoire.
Certains jeûnes réussis montrent que le pancréas en ressort ragaillardi, et que la maladie s'en trouve réduite.
Sauf cachexie, les " maigres " peuvent eux aussi pratiquer le jeûne, ils ne feront que gagner du temps (élimination de la graisse lors des premiers jours du jeûne) sur le déroulement de la diète chez un individu lambda.
Il serait audacieux de dresser ici une liste des préconisations médicales d'un jeûne de longue durée (plus d'une semaine). D'autre part, ce serait illégal (" incitation à des thérapeutiques non éprouvées "), d'autre part, ce serait très aléatoire par rapport à des auto-diagnostics erronés ou fantaisistes.
Par contre, nous pouvons reprendre, sans les détailler (voir pour cela l'ouvrage du Dr Shelton : " Le Jeûne, une technique millénaire ". Ed. Robert Lafont), des témoignages de malades et le bilan de leur jeûne.


dimanche 17 mars 2013

Une France Alcoolique



49 000, c’est le nombre de personnes décédées en France en 2009 suite à une consommation excessive d’alcool. Une étude publiée ce lundi dans l’European Journal of Public Health confirme que les Français boivent trop !
L’étude révèle que 40% de ces décès sont survenus avant l’âge de 65 ans. L’alcool est en effet responsable de 22% des décès entre 15 et 34 ans, 18% des décès entre 35 et 64 ans et 7% des décès à partir de 65 ans.

Les hommes plus touchés que les femmes

Chaque année, près de 36 500 hommes décèdent à cause d’une consommation excessive d’alcool, soit 13% de la mortalité totale masculine. Ce chiffre est deux fois plus important que chez les femmes. En effet, l’alcool est responsable de 12 500 décès par an, ce qui représente 5% de la mortalité totale des femmes.

Les cancers et les maladies cardio-vasculaires en tête

Toujours selon cette étude, les décès dus à l’alcoolisme sont avant tout provoqués par des cancers (environ 15 000 morts) et des maladies cardio-vasculaires (12 000 morts), puis viennent les maladies digestives (8000 morts), comme la cirrhose, mais aussi les accidents et les suicides.

L’alcoolisme en France supérieur aux autres pays européens

Avec 2,7 verres d’alcool par jour en moyenne, l’équivalent de 27 grammes d’éthanol, les Français sont les Européens qui consomment le plus d’alcool. Si la proportion de décès attribuable à l’alcool en France est de 13%, elle est seulement de 5% en Suisse, de 3% en Italie et de 1% au Danemark.


Ton Haleine est Insuportable ?



Quoi de plus désagréable qu'une mauvaise haleine ?


Elle peut se transformer en calvaire, pour vous comme pour votre entourage...

Pas de panique !

Grâce à quelques trucs et astuces simples, votre bouche retrouvera toute sa fraîcheur...

    L'hygiène, première arme contre la mauvaise haleine
    Buvez, éliminez... la mauvaise haleine !
    Contre la mauvaise haleine : gargarismes et sprays
    Dans 85% des cas, la cause de la mauvaise haleine est buccale

L'hygiène, première arme contre la mauvaise haleine

    Premier conseil pour lutter contre la mauvaise haleine : une hygiène bucco-dentaire irréprochable.

    Pour éliminer un maximum de bactéries, principales causes de la mauvaise haleine, brossez-vous les dents deux fois par jour.

    N'oubliez pas non plus un brossage régulier de la langue, là où se concentrent les résidus. Le reste de la journée, utilisez un racloir de langue, vendu en pharmacie. Selon une étude, ce simple geste diminuerait les odeurs de 50%.

    Une carie mal soignée, des dents déchaussées, une gingivite, un abcès dentaire peuvent aussi gâter l'haleine. Ne sautez donc en aucun cas la visite chez le dentiste.

Buvez, éliminez... la mauvaise haleine !

Buvez, buvez, buvez… C'est le maître-mot pour purifier votre haleine.

De cette façon, vous luttez contre la bouche sèche. Les bactéries à l'origine de la mauvaise haleine se développent en effet plus facilement dans un environnement sec. Ne sautez donc pas de repas…

Côté nourriture, il est préférable d'éviter certains aliments et boissons "émetteurs d'odeurs" :

    le café,

    l'alcool,

    l'ail,

    l'oignon,

    le fromage,

    et, en général, les produits lactés qui "chargent" la bouche.

Certaines plantes ont également des vertus antibactériennes, antiseptiques et désodorisantes qui peuvent agir efficacement :

    mâcher des graines de fenouil ou du persil frais,

    mordiller un clou de girofle ou un bâton de cannelle,

    manger de la cardamome ou de l'anis,

    préparer une tisane de thé vert...




Contre la mauvaise haleine : gargarismes et sprays

Faire des gargarismes (les spécialistes conseillent particulièrement la listerine) peut également aider à diminuer la mauvaise haleine, même si l'effet est souvent de courte durée.

Il existe aussi certains vaporisateurs qui masquent les odeurs temporairement et éliminent les bactéries. Ils sont cependant à utiliser sans excès, pour tenir à l'écart les irritations…

Et le chewing-gum à la menthe ou à la chlorophylle ? Si ce n'est pas la solution miracle, il peut donner à votre haleine un sérieux coup de fraîcheur et activer la salivation. A condition, bien entendu, que le bonbon soit sans sucre…

Dans 85% des cas, la cause de la mauvaise haleine est buccale

Les désordres gastriques, par contre, ne représentent qu'1% des causes de la mauvaise haleine.

Généralement, l'odeur provient de la dégradation des débris alimentaires par les bactéries buccales, une action qui produit des composés sulfurés volatiles et malodorants, au niveau de la langue, des gencives et des dents.

Plus rarement, la mauvaise haleine s'installe pour d'autres raisons :

    amygdalite chronique,

    sinusite,

    écoulement rétro-nasal,

    certains médicaments,

    diabète...

samedi 16 mars 2013

L’Europe prisonnière de Bacchus

Les experts de l’OMS sont arrivés à la conclusion peu réjouissante que le tabac et l’alcool sont les fléaux de l’Europe. Ces deux mauvaises habitudes sont responsables du développement chez les Européens du cancer et des maladies cardio-vasculaies qui sont responsables de 70 % des décès, peut-on lire dans le rapport de l’OMS.

Les statistiques auxquelles se réfèrent les experts montrent que le niveau de consommation d’alcool en Europe est le plus élevé au monde et ceci malgré la prospérité relative de cette région du monde. Nous touchons sans doute là le fond du problème, 

« Les progrès de l’hédonisme social en Europe favorisent indirectement l’alcoolisation dite « douce » parce que la recherche du confort et d’un passe-temps agréable sont à la base d’une consommation accrue d’alcool et parfois même de stupéfiants ».

A son tour, Pavel Chapkine qui dirige le Centre d’élaboration de la politique nationale anti-alcool, est convaincu que ce n’est pas du tout « la belle vie » qui pousse les Européens à forcer sur la boisson :
« Tout le monde sait que le taux de chômage en Europe peut atteindre 20 %. Les pays européens se retrouvent régulièrement au bord du défaut de paiement et sont obligés de réduire drastiquement les dépenses budgétaires. Cette situation génère des tensions sociales et l’incertitude du lendemain. C’est pour cette raison que les gens se mettent à boire ».

En outre, comme le fait remarquer Alexandre Chatilov, la consommation accrue de boissons alcoolisées est à mettre sur le compte d’un marketing agressif qui initié par les fabricants pour faire monter leurs profits :
« Globalement, c’est la publicité agressive et omniprésente qui favorise la consommation des spiritueux. Elle est un outil assez puissant qui façonne la conscience de masse malgré les tentatives de sa limitation. Un exemple : dans la plupart des pays d’Europe, il est quasiment inconcevable d’assister à un match de foot sans siroter sa bière, souvent au goulot ».
Le rapport de l’OMS qui dresse le bilan de l’état de la santé publique en Europe contient les chiffres attestant la consommation d’alcool dans 53 pays. La région européenne de l’OMS inclut historiquement en plus des pays européens ceux de la CEI, Asie Centrale comprise, et l’État d’Israël

jeudi 14 mars 2013

Un œil bionique restaure restaure la vision chez les aveugles

Un groupe de scientifiques allemands a mis au point un oeil bionique capable de redonner la vision à des personnes aveugles. Le dispositif vient directement concurrencer le modèle américain qui vient tout juste de voir sa commercialisation autorisée. Les premiers essais sont très encourageants.

Grâce aux multiples prothèses développées actuellement, il est possible de remplacer plutôt efficacement des membres manquants, des mains, des bras, chez des personnes amputées. Mais aujourd'hui, les prouesses de la médecine vont encore plus loin en offrant la possibilité à des aveugles de recouvrer la vue, ceci grâce à des modèles d'oeil bionique.

Après l'autorisation de mise sur le marché d'un modèle américain de 73 000 euros baptisé Argus 2, une équipe allemande vient d'annoncer une bonne nouvelle : leur système d'implant électronique a fait l'objet d'essais qui ont montré des résultats encourageants. Ceux-ci viennent d'ailleurs d'être publiés dans la revue spécialisée britannique Proceedings of the Royal Society B. L'appareil placé au niveau de la rétine a été testé par la société Retina Implant AG et des chercheurs de l'Hôpital universitaire de l'oeil à Tubingen.

Voir des lettres, reconnaitre des visages et distinguer des objets :
Baptisé Alpha-IMS, l'implant inséré au niveau de la rétine se compose d'une petite puce de 3 mm de large sensible à la lumière et capable d'envoyer les signaux correspondants à l'image formée au fond de l'oeil directement au nerf optique. Le tout est alimenté par un câble fin connecté à un petit appareillage placé sous un pli de peau derrière l'oreille utilisant une technologie sans fil externe. Ainsi, sur neuf personnes aveugles atteintes de rétinites pigmentaires (une maladie génétique qui affecte 1,5 million de personnes dans le monde), trois ont pu lire des lettres spontanément

Fast-food : aimé par les consommateurs, critiqué par les médecins

Les plats de restauration rapide nuisent au foie, ayant le même effet que l'hépatite. Telle est la conclusion des chercheurs américains qui estiment que le plat le plus dangereux des chaînes de fast-food sont les frites.

Qui n’aime pas la restauration rapide ? Il fut un temps, le repas était une véritable tradition en Russie, mais ces habitudes sont révolues. Les habitants d’une grande métropole ont à peine le temps de prendre un repas complet sans être dérangés. C’est là qu'interviennent les chaînes de restauration rapide : il s’agit de la nourriture qui fait gagner du temps, mais qui réduit l’espérance de vie. Les médecins ont découvert qu’en un mois, les produits frits diminuent l’efficacité du foie autant que l'hépatite ou la jaunisse. Le problème de ces produits, c’est qu’ils sont plongés dans l’huile avec beaucoup de sel et de sucre - ce qui leur apporte cette fameuse couleur dorée. Il s’agit des graisses saturées qui, consommées en grandes quantités, provoquent les maladies du foie.

Le pire dans le classement des produits de restauration rapide, réalisé par les chercheurs - c’est le shawarma (kebab). Ce produit contient en moyenne 120 grammes de graisse, alors que le taux journalier de consommation des graisses ne devrait pas dépasser 70 à 80 grammes. Manger un shawarma - c’est comme boire un verre d'huile de cuisson fondu. Le principal critique du fast-food en Russie, le médecin hygiéniste en chef russe Guennadi Onichtchenko, appelle la population à manger les aliments qui font partie de notre « mémoire génétique » : des pommes de terre, de la choucroute et de la viande. Les concepteurs des fast-food ne sont pas pressés de rendre leurs menus plus sains – cela provoquera inévitablement une hausse des coûts et ralentira l'étape de préparation. Le mode de vie actuel dicte ses règles à l’alimentation, ce qui a de mauvaises conséquences sur la santé. Cependant, tout n’est pas si dramatique, relativise Alexeï Novikov, le président de l’Association nationale des établissements de la restauration rapide.

« On ne peut pas dire que le fast-food est une nourriture qui nuit à la santé si l’on en mange régulièrement. Nous ne recommandons pas de manger des produits issus des chaînes de la restauration rapide matin, midi et soir. Pourquoi ? Parce qu'il ne faut pas manger la même chose, car la nourriture non variée risque de provoquer des maladies. Tout le monde parle des méfaits du fast-food. Mais si l’on mange plusieurs fois par mois dans un restaurant de restauration rapide, cela ne fera aucun mal à la santé ».

Il est toutefois certain que la ligne risque d’en pâtir. L’obésité et le surpoids commencent à prendre l’ampleur d’une épidémie dans le monde. Un adulte sur trois est en surpoids aux Etats-Unis. Au Royaume-Uni, les personnes en surpoids et obèses représentent 23 % de la population, et en Russie 18 % de la population est touchée. En essayant de comprendre les raisons de ce phénomène, les chercheurs américains ont mené une série d’expériences intéressantes. Ils ont donné des aliments riches en colories à des rats de laboratoire. Cela a provoqué des changements chimiques dans l’organisme des animaux : les rats sont devenus habitués à cette nouvelle nourriture, et ce qu’on leur donnait à manger auparavant ne les rassasiait plus. Les chercheurs ont conclu que la drogue et l’obésité fonctionnent selon le même principe : il s’agit d’une dépéndance. C'est pourquoi, lorsqu’une personne habituée à la nourriture du fast-food a faim, elle pense avant tout à des hamburgers et des frites, et non pas aux salades et la soupe. C’est un véritable cercle vicieux.

« Le fast-food, ce n’est pas une nourriture naturelle, elle contient un nombre important d’additifs, par exemple le gluconate de sodium », explique la diététicienne Elena Solomatina. « Le gluconate de sodium apporte du plaisir au consommateur en excitant ses terminaisons nerveuses, rendant délicieuse une nourriture totalement insipide. Et lorsque le consommateur s’habitue au gluconate de sodium qui irrite ses récepteurs gustatifs, toute autre nourriture lui semble sans goût. On peut voir les effets de gluconate sur les enfants : ils ont tendance à devenir hyperactifs à force de manger ce type d’aliments. En termes généraux, cette substance risque d’avoir des effets négatifs sur la santé ».

En analysant la nourriture servie dans les restaurants russes, William Pokhliobkine, auteur de nombreux livres culinaires explique la simplification des efforts culinaires par deux facteurs qui sont éloignés de l’art de la cuisine.

« Il s’agit d’abord des changements qui se sont produits dans le monde et dans le commerce mondial, mais de l’arrivée dans notre pays des produits étrangers », analyse-t-il. « Le deuxième facteur est subjectif. Il concerne les changements dans la psychologie de l'homme moderne, qui cherche à éviter de cuisiner pour économiser du temps ». Selon l'auteur, les Russes ont commencé à copier le modèle gastronomique américain. Aujourd'hui, les Américains ont à leur disposition de grandes cuisines très bien équipées, dont ils se servent rarement, principalement pour les fêtes.

Toutefois, il est possible de manger équilibré en ayant un minimum de temps, rassure Elena Solomatina.

« Il faut acheter des yaourts, des noix et des fruits secs. Je comprends que le choix n’est pas très large, mais on peut y ajouter des petits déjeuners à base de céréales prêts à être consommés. L’effet épicé peut être atteint avec la moutarde ou le raifort. C’est bon pour la santé de manger aussi des légumes crus : les tomates, les concombres, la laitue, le chou chinois ou le brocoli. Nous sommes entourés par des aliments simples qui sont vraiment délicieux ».

Les fonctionnaires de la mairie de Saint-Pétersbourg ont déclaré la guerre aux hamburgers et aux sodas en proposant une taxe sur le junk food. Une taxe similaire a déjà été introduite en France en 2012, alors que les Etats-Unis sont les précurseurs dans ce domaine. Outre Atlantique, des taxes très élevées sur la restauration rapide sont en vigueur dans plusieurs Etats. En France, la taxe n’est pas si élevée : seulement un cent d’euro sur une canette de soda. Toutefois, les revenus de cette nouvelle taxe sont estimés à 120 millions d'euros par an. Quant à la Russie, elle pourrait adopter ce genre de mesures en même temps que la série de mesures contre le tabagisme et l’alcoolisme

mardi 12 mars 2013

Vaccination contre la grippe recommandée chez la femme enceinte

Pendant la grossesse tous les praticiens de santé sont prudent lorsqu’il s’agit de débuter un traitement. La vaccination n’échappe pas à ce principe de précaution. A ce jour, la vaccination contre la grippe est la principale mesure de prévention. Toutes les recommandations actuelles encouragent à la vaccination des femmes enceinte contre le virus de la grippe ce cela quelque soit le terme de la grossesse.

Pour réaliser notre petite bibliographie, nous allons commencer par regarder du coté du VIDAL 1 pour y chercher des précautions d’emploi dans le fameux chapitre : grossesse… Recherche : INFLUVAC / VAXIGRIPP, 26 novembre 2012

Grossesse : Les vaccins grippaux inactivés peuvent être utilisés à tous les stades de la grossesse. Les données disponibles sur la sécurité sont plus importantes pour le 2e et le 3e trimestre de la grossesse que pour le 1er trimestre. Cependant, les données d’utilisation des vaccins grippaux inactivés dans le monde n’indiquent pas d’issues anormales pour le fœtus et la mère, attribuables au vaccin.

Poursuivons notre recherche sur le site de référence pour tout ce qui concerne la grossesse et l’allaitement : LECRAT.ORG  2

Aux Etats-Unis et au Canada, depuis plusieurs années, la vaccination contre la grippe saisonnière est recommandée chez toutes les femmes enceintes (avec ou sans facteur de risque surajouté) quel que soit le terme de la grossesse.

En France, les données sur les femmes vaccinées contre la grippe saisonnière en cours de grossesse sont très nombreuses et rassurantes. En conséquence, conformément à son avis du 16 février 2012, le Haut Conseil de la santé publique recommande que soient également vaccinées contre la grippe saisonnière : les femmes enceintes quel que soit le trimestre de la grossesse ;

Le vaccin contre la grippe saisonnière pour la saison 2012-2013 est constitué d’antigènes de surface ou de fragments de virions. Il est dépourvu de pouvoir infectant. Il n’y a donc pas lieu de craindre une infection embryo-fœtale par le virus de la grippe saisonnière lors d’une vaccination en cours de grossesse.

Contrairement au vaccin contre la grippe, tous les vaccins à base de virus vivants atténués sont contre-indiqués au cours de la grossesse (rougeole, la rubéole, les oreillons, la varicelle, la fièvre jaune, et le vaccin antipoliomyélitique par voie orale. Le BCG, réalisé à partir de bacilles vivants atténués, est également déconseillé). D’où l’intérêt de mettre à jour ses vaccins avant d’envisager une grossesse.

Enfin, faisons un tour du coté des recos officiel de notre gouvernement : 3

Il est recommandé de vacciner toutes les femmes enceintes contre la grippe saisonnière quel que soit le terme de la grossesse (Ministère de la Santé, Avis HSCP). Les personnes concernées par les nouvelles recommandations de vaccination (avis du HCSP du 16 février 2012, c’est à dire, les femmes enceintes quel que soit le stade de la grossesse et les personnes obèses avec un IMC =40kg/m2), qui ne peuvent pas être ciblées par l’assurance maladie, sont invitées à se rendre chez leur médecin traitant qui pourra leur prescrire le vaccin. Il leur remettra un imprimé complété à leur nom, avec lequel elles pourront retirer gratuitement le vaccin en pharmacie d’officine

ASTHME: L'obésité maternelle multiplie par 4 le risque de l'enfant – Paediatric and Perinatal Epidemiology

Le tabac et l’excès de poids de la mère, certes 2 facteurs déjà connus d’asthme chez les bébés, mais cette étude va plus loin. Elle montre que les enfants de mères obèses avant la conception, ont un risque multiplié par 4 d’avoir une respiration sifflante, l’un des principaux symptômes de l’asthme- par rapport aux enfants de mères à poids normal. Ces conclusions viennent d’être publiées dans la rvue Paediatric and Perinatal Epidemiology. 
Le fait que l’excès de poids durant la grossesse a de nombreuses conséquences négatives n’est pas une information nouvelle. Cette étude met en lumière un des conséquences de l’obésité maternelle, avant la grossesse.
Ces chercheurs du Centre de recherche en épidémiologie environnementale (CREAL) de la Spanish Foundation for Science and Technology ont évalué l’impact de l’obésité chez les mères sur le risque de respiration sifflante chez l’enfant, un symptôme associé à la susceptibilité à l’asthme durant la petite enfance. Lors d’une crise d’asthme, les muscles entourant les voies respiratoires deviennent enflammés et le passage de l’air est réduit entraînant cette respiration sifflante.
Le Dr Stefano Guerra, auteur principal de l’étude et son équipe, ont analysé les données de 1.107 couples mère-enfant participant à la cohorte espagnole Inma sur la petite enfance et l’environnement. 
Leurs résultats confirment l’association entre l’obésité maternelle et une respiration sifflante quel que soit le poids de l’enfant et après ajustement avec les autres facteurs de confusion, comme l’éducation de la mère, son âge, ses antécédents de tabagisme… Bien que l’obésité maternelle n’augmente pas la fréquence des épisodes de respiration sifflante, les enfants de mères obèses sont plus susceptibles d’avoir une respiration sifflante que les enfants de mères de poids normal (11,8% vs 3,8%).  L’obésité avant la grossesse de la mère est associée à un risque accru chez l’Enfant, de fréquents épisodes de respiration sifflante (RR : 4,18) mais pas isolés (RR 1,05). La relation entre l’obésité avant la grossesse et ce risque accru de respiration sifflante chez les enfants s’avère indépendante des autres facteurs.

Nouveau PANSEMENT pour la peau des enfants

A haute tolérance cutanée, flexible et conformable, ce pansement qui s’adapte aux mouvements des enfants est en plus un pansement rigolo qui permet d’oublier les bobos.
Une nouvelle gamme spécialement conçue pour les enfants qui vient compléter la gamme déjà très complète de pansements premiers soins pour les plaies superficielles de BSN Médical, proposée à l’Officine.
Déjà adaptée aux besoins spécifiques de chaque patient, (pansement peau sensible, imperméable, anti-ampoules, lavable, résistant, discret…), avec Coverplast® Kids, la gamme peut désormais satisfaire la demande des enfants lors de petits bobos avec le lancement d’un pansement enfants ludique qui fera leur fierté !
Avec sa compresse absorbante, neutre et non adhérente, la gamme Coverplast® Kids, évite les pleurs de douleur lors des changements de pansements.
-Ses pansements prédécoupés, imperméables, permettent à l’enfant de se doucher, après avoir bien joué.
-Sous forme de bande à découper, le pansement résiste aux salissures. 
Indiquée pour les plaies superficielles, telles que les coupures, les rougeurs liées aux vaccins, les égratignures, la gamme «  Kids  » avec ses motifs intemporels, fait des premiers soins de pansement, un moment ludique pour les enfants.

Le Viagra l'INSUFFISANCE CARDIAQUE

Bien qu’à côté de son indication de médicament contre l’impuissance, les effets du Viagra (Sildénafil) sur le débit cardiaque et l’endurance aient déjà été suggérés, cette étude de la Mayo Clinic, publiée dans l’édition du 11 mars du Jama, montre que la prise de sildénafil durant 6 mois, chez des patients souffrant d’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection préservée, n’aboutit pas à une amélioration significative de la capacité d’exercice ou de l’état clinique.

Les effets du Viagra sur le débit cardiaque et l’endurance ont pourtant déjà été fréquemment suggérés. Tout comme ceux des autres inhibiteurs de la phosphodiestérase-5.  Rappelons l’étude publiée en 2011, dans la revue Circulation* qui suggérait que le Viagra (sildénafil) pourrait contribuer à atténuer les problèmes cardiaques. L’étude menée sur un modèle animal d’insuffisance cardiaque diastolique, démontrait, avec le sildénafil, une meilleure élasticité des membranes cardiaques.

L’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection préservée ou l’insuffisance cardiaque diastolique est une affection fréquente et sévère. «  Des essais cliniques menés sur les antagonistes du système rénine-angiotensine n’ont pas abouti à une amélioration de l’état clinique de ces patients et le besoin de thérapies efficaces est important « , explique l’auteur principal, le Dr Margaret M. Redfield, de la Mayo Clinic.
Son étude souhaitait donc tester l’hypothèse que, par rapport au placebo, le traitement par sildénafil sur 24 semaines de traitement, permettrait d’améliorer la capacité d’exercice chez ces patients insuffisants cardiaques, leur insuffisance étant évaluée par la variation de la consommation maximale d’oxygène. Cette étude multicentrique, randomisée a été menée auprès de 216 patients, âgés en moyenne de 69 ans, atteints d’insuffisance cardiaque stable, randomisés pour recevoir le sildénafil (n = 113) ou un placebo (n = 103). Le médicament était  administré par voie orale à raison de 20 mg, 3 fois par jour pendant 12 semaines, puis 60 mg, 3 fois par jour pendant 12 semaines. Le critère principal de l’étude était la variation de la consommation maximale d’oxygène après 24 semaines de traitement.

Les chercheurs constatent, à l’issue de l’étude, l’absence de variation moyenne de consommation maximale d’oxygène significative vs le début de l’étude, l’absence de différences significatives dans les tableaux cliniques, l’absence de vitesse de la marche et autres résultats secondaires. Le taux d’événements indésirables (aggravation de la fonction rénale, faiblesse à l’épreuve d’effort cardio-pulmonaire, événements vasculaires) s’avère en plus, plus élevé chez les patients sous sildénafil.

Contrairement à l’hypothèse habituellement retenue, le Viagra et autres inhibiteurs de la phosphodiestérase-5 n’ont pas d’effet sur la capacité maximale d’effort, l’état clinique, la qualité de vie, et les critères de santé cardiaque (remodelage ventriculaire gauche, fonction diastolique, pression systolique pulmonaire ou artérielle). Des résultats qui donc, suggèrent que la thérapie avec l’inhibiteur de la PDE-5 sildénafil n’apporte aucun bénéfice clinique en cas d’insuffisance cardiaque.

dimanche 10 mars 2013

Avoir une Bonne Hygiène Buccale

Pour assurer le succès d'une propreté orale, s’assurer que vous choisissez une méthode qualifiée et effectuez des choses en conséquence. Ignorant pour faire tellement appropriée pourrait venir avec des effets terribles. Vous pouvez finir par avoir des caries et donc, dans de rares cas gomme l’infection de la ligne.

Mentionné dans cet article sont 3 excellentes suggestions pour maintenir contre ce genre de problème et y réussir.

Pour commencer, s’assurer que vous brossez deux fois chaque jour

Vous devez brosser les dents plus souvent qu’une fois par jour, principalement parce que faisant elle aide à bloquer l’accumulation de plaque par voie orale. À ce que ce fait pourrait vous donner réellement cavaties par voie orale. Et donc vous ne devriez pas commettre l’erreur de sans tenir compte de cette critique pointe !

Ensuite, utilisez lle fils dentaire 3 ou 4 fois  par semaine

Presque autant d’importance que vous vous brossez les dents si vous êtes orienté vers possédant d’excellentes habitudes en hygiène personnelle il peut être probablement considérablement mieux commencer la soie dentaire vos instances de dents 4 ou 5 jours 7. Je donne un avertissement amical pour vous, c’est peut-être pas quelque chose à manquer. Elle peut bénéficier pour cela régulièrement comme nourriture les particules deviennent facilement coincés entre les dents qui est pris en charge avec la soie dentaire des dents, qui est une chose que n’importe qui impliqué avec l’hygiène dentaire voudrais vraiment.

Définitivement, faire usage de lavage de la bouche juste après vous brossez vos blancs nacrés après la tombée de la nuit.

Enfin, lorsque vous gérez la propreté dentaire, il est important de voir votre dentiste ! Essayez et allez deux fois par an pour une très bonne mesure. C’est très probablement la tâche plus efficace de que vous pouvez prendre pour être certain que vous prenez la majorité des méthodes préventives que vous êtes capable. Votre dentiste vous aider tellement  Cela peut vous aider à veiller à ce que vos gencives peuvent être lavés de presque toutes les particules de nourriture profondément intégrée, un élément essentiel des maladies ligne de gomme. Défaut pouvant indiquer que vous pouvez commencer à souffrir d’une infection parodontale. Et je ne crois pas que nous sommes tous sera en accord que cela ne pourrait pas finissent par être bon…

Comme mentionné plus haut, lorsque vous souhaitez assurer le succès à des soins dentaires, vous puis souhaitez empêcher les formes d’erreurs qui vont signifier que vous s’avèrent avec des cavités, ou même parodontale affliction. La solution idéale est grandes dents avec un sourire incroyable et vous fera certainement rendre cela possible au moyen de prêter attention aux idées mentionnées ci-dessus.
La clé pour éliminer l’anxiété dentaire est avec l’aide de votre dentiste de Fort Wayne

Certaines personnes ne regardent pas vers l’avant aux nominations dentaires. La plupart des procédures dentaires ne sont pas douloureuses, mais seulement à l’étude peut faire de personnes se sentent stressés. Si vous craignez le dentiste, vous n’êtes pas seul. Il n’y a rien à craindre sur aller chez le dentiste pour des examens et procédures. Aujourd’hui, les procédures sont faciles à effectuer et vous exposeront minime à aucune douleur du tout. Ces angoisses peuvent contribuer à des problèmes de santé bucco-dentaire, à moins que le problème est confronté et traité. Dentistes ont la capacité de traiter et de calmer les patients avec angoisses, rendant leur stress rendez-vous gratuit.

Motifs d’inquiétudes dentaires

Les causes des angoisses dentaires sont nombreux et comprennent les facteurs sont liées et non liées à la dentisterie. Les motifs communs contribuant à dentaire anxiété et phobie dentaire sont les suivants :

Peur de la douleur
Sentiments d’impuissance et de perte de contrôle
Gêne ou honte sur le regard et l’état de dents, ainsi que le comportement craignant lui-même.
Mauvaises expériences passées qui comprend les visites dentaires douloureuses physiquement, mais aussi psychologiquement inconfortables expériences.
Histoire d’abus
Apprentissage par observation ou du fait d’autrui
Syndrome de stress post-traumatique
Peur des aiguilles
Désespoir cette négligence ou l’État a fait trop tard pour faire quoi que ce soit
Effets indésirables des médicaments ou leur inefficacité en matière d’aide d’anxiété et de douleur

Conseils et Techniques pour surmonter vos peurs

Si vous avez une anxiété dentaire, vous devez toujours communiquer avec votre dentiste. La meilleure chose que vous pouvez faire pour surmonter votre anxiété dentaire est d’en parler avec votre dentiste. Si vous êtes inquiet à propos de quelque chose, sortir à droite et en parler à votre dentiste. Votre dentiste est spécialement formé pour traiter les patients anxieuses et d’administrer un traitement approprié pour aider à calmer vos nerfs et de vous mettre à l’aise.

Au cours d’une procédure, parler avec vos mains. Il est souvent difficile de parler avec votre bouche, alors que vous sont en cours de traitement, donc parler à votre dentiste avant votre procédure comment vous permet de communiquer si un problème se pose, ou vous vous sentez un malaise. Une simple augmentation de la main pourrait signal d’inconfort, permettant à votre dentiste ajuster l’anesthésie appropriée.

En outre, vous pouvez profiter de vous distraire. Laissez votre esprit vagabonder et essayez en mettant l’accent sur une autre pensée ou d’une caractéristique qui se démarque dans le Bureau. Laisser votre esprit vagabonder peut aider à soulager de votre anxiété. La sédation par voie orale est souvent utilisée pour de nombreux patients dentaires anxieuses et fonctionne très bien. GA et la sédation IV sont appropriés pour les personnes bénéficiant d’une longue ou complexes orales interventions chirurgicales comme les implants.

Si vous souffrez d’anxiété dentaire, il est important de consulter votre dentiste de Fort Wayne pour éliminer vos peurs. Votre dentiste vous aidera à surmonter vos angoisses, qui vous permet de recevoir le traitement dont vous avez besoin. Il existe de nombreuses techniques sécuritaires et confortables pour rendre les soins dentaires plus acceptable pour ceux qui ont des angoisses, y compris l’utilisation des médicaments.

lundi 4 mars 2013

Une Nouvelle Méthode pour dépister la Tuberculose

Les scientifiques ont développé une méthode unique pour le diagnostic de la tuberculose. A la différence du fameux test Mantoux, la nouvelle méthode permet d’identifier avec une précision de 100 % la maladie et le risque de son apparition. Les médecins étrangers sont très intéressés par la collaboration avec les scientifiques concernant cette découverte qui n’a pas d’analogues dans le monde médical.

On a commencé la lutte nationale contre la tuberculose bien avant d'autres pays du monde. Dès 1922, un programme spécial avait été adopté pour le diagnostic de la maladie. Et déjà dans les années 1940, les premiers antibiotiques avaient permis de vaincre la tuberculose.

« La tuberculose n’est plus une maladie que l’Etat juge d’importance sociale », explique le premier phtisiatre du ministère de la Santé . « Mais le degré de danger social cette maladie est toujours parmi les plus importants ».

Au cours des 100 dernières années, le test cutané à la tuberculine (le fameux de Mantoux) était considéré comme la seule méthode de diagnostic de cette infection dangereuse. Les médecins faisaient aux patients une piqure au-dessus du poignet leur interdisant strictement de mouiller la main. Mais malgré toutes les précautions prises, le test laissait de grandes tâches rouges sur le bras des nombreux patients. Les enfants étaient alors envoyés chez un spécialiste qui déterminait qu’il s’agissait en réalité d’une réaction allergique au vaccin BCG (vaccin contre la tuberculose), obligatoire pour tout le monde.

« Un enfant sur deux était obligé de faire le diagnostic à nouveau », 

 « On administrait souvent des médicaments à ces enfants, alors qu’ils n’en avaient pas besoin. Imaginez tout le travail que devaient effectuer les services de la santé. La réalisation de l’ampleur de ce problème a incité les spécialistes à élaborer un test de diagnostic qui permet de distinguer la réaction au vaccin de l’allergie et de l’infection ».

Le médicament innovant mis au point par les médecins s’appelle Diaskintest. Il ne contient que deux protéines qui agissent comme une sorte d’appât au virus de la maladie. Ces protéines ressemblent aux souches des mycobactéries, responsables de la tuberculose chez l'homme, mais absents de la souche vaccinale du BCG et des mycobactéries non tuberculeuses. La précision, du test est de l'ordre de 90 à 100%.

« La différence du Diaskintest des autres moyens de dépistage de la tuberculose, c’est que le nouveau procédé n’est pas sensible à des allergies spécifiques. Dans 100 % des cas, les enfants avec une réaction allergique ont un résultat négatif à ce test. Les enfants ayant des allergies non spécifiques ont également un résultat négatif ».

Selon l'OMS, un tiers de la population mondiale est infectée par le virus de la tuberculose. La découverte des scientifiques est une véritable percée dans la médecine. L'équipe de développement de ce nouveau test a d’ailleurs reçu le Prix d'Etat du gouvernement en février 2012. Les médecins étrangers sont très intéressés par ce moyen de diagnostic innovant. De nombreux pays d’Europe et d’Asie sont déjà en train de mener des négociations pour acheter le nouveau test de dépistage du virus

Cancer du sein Privilégier la Prévention

D’ici deux ans les chercheurs  vont mettre au point une nouvelle méthode permettant de diagnostiquer le cancer du sein et de lutter contre les récidives post-chirurgicales. Le budget du pays va allouer presque 300 millions de dollars sur trois ans. Les résultats des études pourront également être utiles pour le traitement d’autres cancers.

Les chercheurs veulent mettre au point un système de tests pré- et post-chirurgicaux. Le système permettra d’analyser les particularités génétiques et moléculaires des tumeurs malignes. Les résultats obtenus seront utilisés pour proposer un traitement individuel. Un centre spécial doté du budget de presque 10 millions de dollars, a été créé à ces fins. Aujourd’hui les chercheurs étudient les séquences post-chirurgicales appelés les marqueurs.

« Il s’agit de marqueurs génétiques. On étudie les changements qui s’opèrent dans le portrait génétique d’une tumeur. On ne diagnostique pas le cancer du sein, on fait une prévision post-chirurgicale en disant quelles sont les chances de récidive après l’ablation. Armé de ces données le médecin propose à chaque patiente un traitement sur mesure ».

Cela permettra de prescrire des médicaments maximalement efficaces. Mais les femmes doivent elles aussi faire plus attention à leur santé.

50 000 femmes se voient diagnostiquer un cancer du sein tous les ans. Dans la moitié des cas le cancer est à un stade déjà trop avancé, ce qui rend le traitement difficile. Aux Etats-Unis et dans les pays d’Europe occidentale le nombre de femmes souffrant du cancer du sein est beaucoup plus élevé. Les chercheurs sont convaincus que les études portant sur ce type de cancer aideront à lutter contre les autres cancers.
Le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) a proposé de consacrer environ 300 millions de dollars au financement des études visant à proposer de nouvelles méthodes de lutte contre le cancer du sein.

Des dauphins Thérapeutes

Un centre de delphinothérapie vient d’ouvrir à Yalta (Ukraine). Selon les experts, les forces de la nature peuvent contribuer au rétablissement d'une personne malade, et l’effet d’une telle thérapie peut être plus efficace qu'un traitement médicamenteux. La communication avec les dauphins complète parfaitement un traitement dans une station thermale.

Les dauphins aident les personnes handicapées et les malades souffrant de blessures graves à se rétablir ou à se remettre en forme. Cette méthode est de plus en plus populaire en médecine. Et il ne s’agit pas uniquement de l’influence des dauphins sur le psychisme humain. Le principal avantage de ce traitement réside dans sa polyvalence pour soigner des maladies diverses, explique  Victor Lyssenko, directeur de l'Institut international de delphinothérapie à Evpatoria (Ukraine).

« Il n'y a pas de limite d'âge pour suivre ce genre de thérapie. Notre patient le plus âgé a 86 ans. Nous avons un groupe de patients avec des problèmes divers: certains soignent ici leurs lésions médullaires, d’autres font de la rééducation après un accident de la circulation. Dans ce dernier cas il est utile que le patient suive une cure d’hydrokinésithérapie et une psychothérapie. Nous accueillons aussi des patients en phase de réhabilitation après une hémorragie cérébrale. Ces patients doivent également rétablir leurs fonctions corticales, leur motricité et leur sensibilité ».

Certains experts estiment que l'utilisation de ce genre de réadaptation donne de meilleurs résultats chez les enfants. Natalia Savitskaïa, directrice adjointe chargée de la recherche au Centre de neuropsychiatrie des enfants, explique que la constitution du corps humain adulte laisse moins de possibilités de rééducation complète.

« Chez les adultes, tout est beaucoup plus compliqué. Si la fonction de chaque enfant est au stade de la formation et du développement, toutes ses capacités de réhabilitation et de guérison sont bien développées. De ce point de vue, il est plus difficile de travailler avec les adultes : si la fonction s’est d’abord formée et a ensuite été détruite, il est plus compliqué de la reconstituer ».

 Ekaterina Kachirskaïa, directrice du centre de psychologique infantile «Obrazovanie v razvitii» (Education en développement), estime qu’il ne faut pas considérer la delphinothérapie comme une panacée contre toutes les maladies du système nerveux. Toutefois E. Kachisrkaïa reconnaît que ces centres ne seront pas superflus.
« On propose très peu d’aide aux enfants qui présentent des malformations, des difficultés motrices ou des traumatismes psychologiques. La delphinothérapie pourrait être utilisée, par exemple pour soigner les enfants souffrant de troubles autistiques. Ce traitement peut vraiment les aider ».

La principale composante de la delphinothérapie, ce sont les ultrasons. Ils sont utilisés en médecine depuis plus de 40 ans. Contrairement à beaucoup d'autres méthodes, les ultrasons agissent non pas sur des organes ou des tissus précis, mais sur les cellules qui constituent le corps. Les ultrasons d’origine naturelle sont évidemment plus bénéfiques pour l’organisme de l’homme que les ultrasons émis par une machine. En cela réside le caractère unique de la delphinothéarapie

Cancer Nouvelle Methode de Depistage

Les scientifiques russes de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) ont élaboré un détecteur unique permettant de diagnostiquer les cancers de petite taille à un stade précoce et de les soigner. Cet appareil n’a aucun équivalent dans le monde.

Le petit gadget, ressemblant à un bic, a déjà été essayé lors de vraies opérations chirurgicales. Dans la médecine nucléaire, qui permet de lutter contre des maladies oncologiques, ce détecteur n’a pas d’équivalent. Imaginons un patient qui a une tumeur neuroendocrine rare d’une taille de 5 mm. Il est presque impossible de la détecter et encore moins de l’atteindre. Toutefois, cela est devenu concevable grâce à cet appareil. Cela se passe de la manière suivante : on marque la tumeur avec un radioisotope. De cette façon, la solution radioactive est stockée uniquement dans les cellules malades, qui délivrent ensuite des radiations. Pendant l’opération, l’appareil détecte ces radiations et permet au chirurgien d’enlever l’entièreté de la tumeur. Ainsi, les rechutes sont tout à fait impossibles.

Evgueni Grigoriev, directeur du groupe russe qui élabore les nouveaux détecteurs au CERN et conseiller du directeur de l’Institut de physique théorique et expérimentale, a expliqué à La Voix de la Russie que le détecteur de particules du LHC, ou Grand collisionneur de hadrons, a servi de base pour l’élaboration de notre appareil.

« Contrairement au principe d’intégration que l’on a utilisé pour l’élaboration d’autres détecteurs il y a des dizaines d’années, cette technologie est basée sur le principe de comptage. L’avantage de cette technique est qu’elle permet d’augmenter la sensibilité : chaque particule est comptée. Lors de l’utilisation du principe d’intégration, il est nécessaire de détecter un grand nombre de particules afin d’avoir un signal suffisamment fort pour que les appareils électroniques puissent le recevoir ».
Encore un avantage considérable de l’appareil russe, c’est son prix. Le détecteur américain coûte 50 000 euros. Le russe, lui, ne coûte que plusieurs dizaines d’euros, ce qui presque fait de lui un appareil jetable. De plus, les médecins suisses qui l’ont testé affirment qu’il s’agit d’un appareil universel et plus sophistiqué que son équivalent américain. Evgueni Grigoriev souligne que grâce à cet appareil on pourra soigner des maladies rares et améliorer la qualité des opérations chirurgicales.

« Le chirurgien pourra enlever la tumeur et toutes ses métastases plus rapidement et plus efficacement. Nos essais précliniques ont montré que parfois cet appareil permet aussi de localiser des microtumeurs, qui ne sont pas visibles sur une tomographie à émission de positons ».
Vu qu’ils sont seulement en phase d’essais cliniques, ces détecteurs oncologiques ne sont produits qu’en laboratoires et uniquement par plusieurs dizaines. Ensuite, l’appareil sera certifié pour être vendu dans d’autres pays.

Le Sommeil

Les savants britanniques ont désigné le mois de février comme le pire mois pour le sommeil. Selon leurs données, justement à la fin de l'hiver, la plupart des gens souffrent de somnolence constante et de basse tension artérielle.

 

En hiver,  un nombre considérable de gens se sentent mal à l’aise. Il est naturel que la fatigue due à l'absence du soleil s'accumule justement vers le mois de février, remarque le médecin somnologue Roman Bouzounov.
« Que se passe-t-il pendant la saison sombre ? L’homme part au travail alors qu’il fait sombre, il revient du travail –il fait sombre de nouveau. C'est-à-dire, il ne voit pas en réalité la lumière solaire, et la dépression saisonnière se développe. Cet état est connu et bien décrit, il se manifeste par une somnolence, une fatigue, des perturbations du sommeil ».

En Russie, plusieurs gens liaient traditionnellement la somnolence avec le passage à l'heure d'hiver et d'été, qui a été supprimé en 2011, quand l'heure d'été était laissée aux Russes. Le gouvernement trouve inutile maintenant de résoudre le problème du passage à l'heure d’hiver, il propose de garder l'état actuel, a déclaré le Premier ministre Dmitri Medvedev dernièrement.

D'autre part, on sait d’après l’expérience que la personne s'adapte au changement horaire d’une heure au cours des 24 heures suivantes. Mais comment vaincre quand la somnolence de février ?

« Il faut respecter régulièrement le régime du sommeil et de la veillée, parce que dès que la personne commence à dormir à son aise pendant le week-end, ce n’est pas bien ... Pendant la semaine de travail, on se lève 6 heures du matin, et le week-end, on dort jusqu'à midi. Que se passe-t-il ? Chaque week-end, le fuseau horaire est déplacé pour 6 heures dans un sens, ensuite pour 6 heures dans le sens inverse. Mais l'adaptation se passe ainsi « une heure – une journée », alors, on s'adapte pour le week-end suivant, et puis tout recommence… »

Et ceux qui sont habitués à utiliser comme somnifère des boissons alcoolisées, doivent être sur leur garde, cela peut amener à la dépression,  indiquent les chercheurs. Même si la vie n'est pas réjouissante, essayez, comme les psychologues le conseillent, de « porter des lunettes roses » et, par un effort de volonté, de rester dans la positive attitude.

Les Antibiotiques Inefficace Contre les Maladies

La médecine a épuisé toutes les possibilités des antibiotiques. Les virus deviennent résistants, et les méthodes habituelles du traitement ne sont pas efficaces. Les savants déclarent que si on ne trouve pas de nouveaux médicaments, il peut y avoir une pandémie.

Après l'invention des antibiotiques, l'espérance de vie de l’homme a augmenté. Les gens ont cessé de périr en masse de tuberculose, de grippe ou de poliomyélite. En conséquence, la population sur la planète a augmenté. Maintenant, les chercheurs du monde entier élaborent des nouvelles modifications des antibiotiques, tentent d'intensifier leur action. Cependant, tout est vain. Les bactéries ont appris à s'adapter à tout, raconte le directeur de la recherche de la compagnie Farmexpert Nikolaï Bespalov.

« N'importe quel microorganisme acquiert avec le temps une certaine résistance aux antibiotiques et n'importe quelles autres substances qui exercent une influence sur son activité vitale. C'est pourquoi certains microorganismes lors de l'adaptation élaborent des substances qui détruisent les antibiotiques. A l’époque, la pénicilline était largement utilisée et elle a sauvé une multitude de vies, c’était le premier antibiotique dans le monde, et maintenant on ne l'utilise pas puisqu'il est inefficace dans la lutte contre les microorganismes qui existent maintenant dans la nature ».

Cependant, les bactéries ne sont pas les seules à s'adapter aux nouvelles conditions. L'immunité de la personne, elle aussi, devient avec le temps plus résistante aux infections et aux virus. Ce processus est une guerre entre le monde des humains et le monde des bactéries, qui se prolonge depuis des milliards d'années. L'humanité vainc pour le moment, mais il n'est pas exclu qu'un jour des maladies longtemps oubliées reviennent sous une nouvelle forme, marque Nikolaï Bespalov.

« La probabilité du retour de ces maladies reste parce que des malades qui mouraient de la peste, étaient à l’époque enterrés dans des sépulcres spéciaux. En Russie et dans d'autres pays du monde, après les années 90, ces sépulcres ne sont plus surveillés. Ils étaient labourés, inondés et détruits. Il y a une probabilité que ces microbes puissent en sortir et se répandent. Dans tous les cas, toutes ces souches se trouvent dans des laboratoires. Il n'est pas exclu qu'à la suite d'erreurs ou d’acte de terreur, ou en vertu d'autres raisons, elles ne se retrouvent en liberté. Mais, heureusement, il y a la vaccination, les préparations antibactériennes. Il n'y a pas de raisons de supposer que ce sera un problème global, comme c'était le cas au Moyen âge ».

Il ne faut cependant pas oublier que les gens ont appris à traiter la plupart des maladies dangereuses. Par exemple pour se défendre de la peste et de la variole, dont certains chercheurs prédisent le retour, il faudra introduire de nouveau la vaccination obligatoire, assure l'expert dans le domaine du marché des médicaments Elena Volskaya.

« La peste et la variole sont des maladies, contre lesquelles la principale arme, ce ne sont pas les antibiotiques, c’est la vaccination. Si les parents ne craignent pas de faire vacciner leurs enfants, la vaccination générale exclura à cent pour cent l'apparition de ces maladies ».

Cependant, les vaccins peuvent protéger seulement contre les maladies déjà connues. Pour préparer rapidement un vaccin contre les nouveaux virus, la grippe aviaire ou porcine, il faut des moyens immenses et des années d'études cliniques. Les experts de La Voix de la Russie remarquent que plusieurs choses dépendent aussi de la personne elle-même. Ils recommandent d'augmenter l'immunité personnelle. L'organisme sain est plus résistant aux virus. En outre, aux premiers signes de la maladie, il faut absolument s'adresser au médecin : même les maladies les plus dangereuses peuvent être traitées efficacement au stade initial