lundi 17 décembre 2012

L'HOMEOPATHIE, LA CELLULOTHERAPIE LA CHIROPRAXIE L'IRIDOLOGIE


Parmi les "médecines différentes", on continue de classer l'homéopathie, la chiropraxie (ou chiropractie, ou encore chlrothèraple), la cellulothérapie, etc. Autant de techniques qui font hausser les épaules aux médecins conventionnels.

Cependant, il faut savoir que la plupart des médecines "différentes" ont été découvertes par de véritables médecins qui, se sont détournés de la médecine "officielle" et ont tenté - et souvent, réussi - de mettre en oeuvre leurs idées originales.

L'acupuncture, a eu du mal à se faire admettre, même après avoir fait ses preuves au cours de plusieurs millénaires. Réserves et critiques féroces sont donc désormais adressées aux autres techniques originales.

Ces médecines pourtant ont un point commun: au delà des recherches à caractère formel, leur raison d'être est une tentative pour découvrir une sorte de "vérité naturelle"; si cette dernière, en effet n'est pas totalement oubliée par la médecine conventionnelle, elle y est largement occultée par des artifices, chimiques ou autres. Dont l'efficacité n'est pas toujours évidente.

L'homéopathie, opposée à l'allopathie pratiquée par la médecine "officielle", se fonde sur la "loi des semblables": on soigne le mal par le mal. Depuis sa mise au point par le médecin allemand Hahnemann dans la première moitié du siècle dernier, elle a soulevé un grand nuage de poussière dans le ciel serein de la médecine. Mais, depuis quelques temps, allopathie et homéopathie semblent vouloir se retrouver: après tout, qu'est-ce que la vaccination, sinon de l'homéopathie? Et les médecins homéopathes, pour leur part, reconnaissent l'importance vitale des interventions chirurgicales qui, en toute logique, sont parfaitement opposées aux principes avoués de l'homéopathie.

Outre l'acupuncture et l'homéopathie, d'autres médecines "différentes" existent. Sans doute sont-elles très souvent vilipendées et combattues sévèrement par la science officiel le. Mais ce n'est pas une raison pour les passer sous silence: qui peut prétendre détenir réellement la vérité.
C'est pourquoi nous citerons et examinerons la cellulothérapie, qui a apporté une contribution certaine à la gérontologie; elle tente, par l'injection de cellules animales, de revitaliser des organismes défaillants.

Et puis, nous jetterons un oeil vigilant sur la chiropraxie et l'iridologie. La première s'intéresse tout particulièrement au traitement des troubles au niveau de la colonne vertébrale. La seconde prétend être en mesure de "lire" les maladies par l'examen des yeux du malade.
De telles pratiques médicales font sourire parfois; mais, les faits sont là pour le prouver, leur application a permis d'obtenir des résultats. Alors, pourquoi les ignorer? Si l'on peut, en les mettant en oeuvre, guérir quelqu'un là où la médecine conventionnelle est impuissante, il serait vraiment dommage de les ignorer.

Principes fondamentaux de l'homéopathie 


Parlons d'abord "doctrine": l'homéopathie, c'est une théorie selon laquelle les troubles présentés par le malade peuvent être traités par des doses infinitésimales de substances qui, sur l'être sain, sur le "non-malade", déclencheraient la maladie, accompagnée par son cortège de symptômes. En somme, la . loi fondamentale de l'homéopathie est la "loi des semblables", ou "loi de la similitude". Pour lutter contre la somnolence, on administre de l'opium, et la fièvre est combattue par des médicaments qui l'activent.

A priori, cela paraît absurde à des gens qui, comme nous, ont appris à lutter contre les maladies en leur "administrant" leur antidote, exactement opposé, selon les lois de la médecine officielle, dite "allopathie".

Et il est bien certain que l'homéopathie ne dispose pas de base scientifique inattaquable. Cependant, les principes fondamentaux sur lesquels elle s'appuie sont présents dans l'allopathie, en particulier dans les principes qui président à la vaccination.

Le fondateur de l'homéopathie, Christian-Friederich-Samuel Hahneman, a écrit, dans son "Exposition de la doctrine médicale homéopathique", des phrases qui résument bien sa pensée: "Le médicament qui, agissant sur des hommes sains, a pu produire des symptômes en grande partie identiques à ceux de la maladie soumise à traitement, possède réellement, s'il est utilisé à doses suffisamment atténuées, la faculté de vaincre radicalement la plupart des symptômes de cette maladie; il est hors de doute que les médicaments guérissent les maladies avec des symptômes semblables à ceux provoqués par les médicaments eux-mêmes».

Dans l'antiquité, on avait découvert que, pour combattre le poison que l'on administrait généreusement à ses ennemis -, il suffisait de s'y habituer en en absorbant des doses d'abord minimes, puis de plus en plus importantes. D'où le mot "mithridatisation", du nom d'un roi qui. .. Mais c'est trop long à expliquer! C'était, avant la lettre, de l'homéopathie. Et cela fonctionnait...

Les origines de l'homéopathie Hippocrate, médecin grec qui vivait au cours du IVème siècle avant Jésus-Christ, est considéré comme le fondateur de la médecine. Il a été, semble-t-il, le premier à découvrir les principes d'analogie et de simili-
tude, bases de l'homéopathie. Pour lui, il était impensable de séparer le malade de l'ensemble du' monde, de son entourage, et de traiter la maladie comme une entité alors que, en fait, elle intéresse l'organisme tout entier.

Au moment où les troubles sont observés, a-t-il établi, on ne doit pas les regarder en eux-même, mais tenir compte, avec grande minutie, de leurs causes, de l'état actuel et passé du malade, de son tempérament, son caractère, sa personnalité. Seul cet examen complet permet d'établir un diagnostic sérieux. Et les réactions du patient aideront à lui administrer les soins les plus appropriés.

En effet, pour Hippocrate, si la maladie est produite, par des "semblables", c'est par des "semblables" que l'on doit lutter contre elle; si elle est causée par des "contraires", ces mêmes "contraires" la soigneront. Mais la médecine "officielle", si elle honore Hippocrate comme son père spirituel, a tendance à ignorer cette fameuse "loi des semblables" qu'il a pourtant clairement établie ...

Après Hippocrate, et si l'on excepte Aristote, en Grèce, et Celso, à Rome, et jusqu'aux temps modernes, l'étude de la. médecine n'engendra guère de génies ni de précurseurs. Cela tenait sans doute à la décadence de la philosophie, à laquelle l'homéopathie était indissolublement liée.
Ainsi, au Moyen Age, la médecine se réfugia dans les couvents, où les moines qui prétendaient la pratiquer s'étaient repliés sur des notions purement théoriques et scolaires et, qui plus est pleines de préjugés.

L'homéopathie moderne 

Il faudra donc attendre Hahneman (1755-1843) pour que naisse l'homépathie moderne. Ce médecin allemand, né à Meissen en Saxe, et mort à Paris, était pourtant méprisé dans son pays natal. A l'origine de
sa théorie des semblables, une expérience qu'il effectua sur lui-même: voulant se rendre compte de l'innocuité ou de l'efficacité du quinquina, il s'en administra, et se rendit compte alors que «le quinquina, qui combat la fièvre, provoque chez le sujet sain les mêmes symptômes que ceux de la fièvre».
Après avoir procédé à d'autres expériences de ce type, notamment avec le mercure, la digitale et la belladone (qui donne les mêmes symptômes que le quinquina), il fut convaincu et en déduisit la loi des similitudes, qu'il énonça en 1789. Mais, raillé et gêné par ses collègues allemands, il préféra continuer ses travaux à Paris où, en peu d'années, il fut reconnu et accepté par le monde scientifique; ce qui tend à montrer que la Révolution française n'était pas seulement politique!
Hahneman s'aperçut rapidement, en administrant ses soins homéopathiques, que le début du traitement était toujours marqué par une sorte de recrudescence de la maladie. Ce qui, il le découvrit assez rapidement, est logique: en effet, les soins homéopathiques consistent à déclencher chez le patient une "maladie artificielle"; en quelque sorte un "contre-feu", qui barrera la route à la maladie réelle; mais, au début du traitement, ces deux maladies coexistent dans l'organisme atteint, d'où cette recrudescence temporaire, qui cesse lorsque la "maladie artificielle" a pris le dessus. Puis disparaît à son tour.

La médecine homéopathique moderne ne se reconnaît aucune limite, et le médecin homéopathe intervient dans tous les domaines: il est en effet au courant des recherches et des techniques de la médecine "officielle", il sait tenir compte de toutes les caractéristiques de son malade (milieu familial, hérédité, maladies passées ou récentes, etc.).

Le médecin homéopathe se doit de connaître dans le détail la pharmacologie des médicaments, afin de les administrer avec discernement: car chaque cas est original, et guéri avec des substances déterminées. L'individualisation est la pierre fondamentale du diagnostic homéopathique et du traitement.

Diffusion de l'homéopathie 

L'homéopathie, tout d'abord appliquée aux adultes, a étendu son champ aux enfants. Elle dispose de nos jours d'une branche spécialisée appelée "pédiatrie homéopathique". En outre, on l'utilise aussi dans les soins vétérinaires. Géographiquement, elle s'est répandue dans le monde entier  Nombre d'universités l'enseignent; les médecins déçus par la froideur de la science traditionnelle ont rejoint ses rangs, car ils la considèrent comme plus complète et plus naturelle. Parmi les pays où elle s'est particulièrement développée, citons au premier rang l'URSS, la Chine, l'Inde, l'Allemagne, la France, la Belgique, l'Autriche, l'Australie, le Canada et les Etats-Unis.

Certains tenants de l'homéopathie affirment que celle-ci remporte plus de succès définitifs que la médecine traditionnelle. Un siècle et demi après la mort de Hahneman, il semblerait donc que soit avérée sa conception des possibilités de guérison. "La plus haute et, aussi, l'unique vocation du médecin est de rétablir la santé des personnes malades, et c'est ce que l'on appelle la guérison» avait-il déclaré.
L'homéopathie n'est pas une science rigide. Elle accepte les différences et ne se prétend pas, non plus, unique détentrice du savoir. De plus, elle ne se reconnaît aucun "mandarin", aucun "gourou". Elle ne prétend que soigner et guérir. Définitivement, si possible. Et, si, comme tout ce qui n'est pas le droit chemin des "officiels", elle a été considérablement attaquée, voire calomniée, le temps lui a donné raison.
Il a été souvent affirmé que le recours à l'homéopathie relevait plus de la mode et du snobisme que d'une véritable conscience médicale. D'autant plus que ceux qui font appel à elle sont, la plupart du temps, des "victimes" de l'impuissance à les soigner montrée par la science officielle. Mais cette affirmation, et ce n'est pas un hasard, émane en général des médecins "traditionnels"
.
Soyons nets: l'homéopathie, encore une fois, a fait ses preuves. Et, à une époque où l'homme ~ après pas mal d'hésitations - se rend sur la Lune, il ne faut pas pour autant la considérer comme un regain de l'irrationnel. Car elle est née d'Hippocrate, tout simplement. Elle veut trouver la réponse, juste et définitive, aux troubles dont souffre l'homme. Surtout dans les cas où l'autre médecine se révèle impuissante. Mais elle manifeste, aussi, une grande humilité. Car elle sait que, malgré son expérience, elle ne trouvera pas toutes les réponses.

En vérité, la médecine est multiple, et ses techniques de plus en plus diversifiées. L'homéopathie n'est que l'une d'entre elles, fondée sur une conception antiq ue sans doute, mais dont les résultats sont là. Elle est complémentalre, et non concurrante, de ses "soeurs" en science. C'est pourquoi il ne faut pasia mépriser mais, au contraire, apprendre à l'utiliser.

Homéopathie et médecine traditionnelle: quelles différences? 

La médecine homéopathique est aussi complexe, voire plus à certains égards, que la médecine traditionnelle.
Principe de base à retenir: l'homéopathe considère le malade comme un tout, alors que le médecin traditionnel ne se penche que sur l'organe touché. De plus, l'homéopathie estime que l'activité des organes se manifeste par des symptômes précis, et ne demande pas d'examens
complexes qui servent de prélude au traitement par la médecine traditionnelle (examens du sang, des selles, de l'urine, etc.).
Le médecin homéopathe se doit de pouvoir, à lui seul, comprendre et analyser les symptômes présentés par son patient. Non seulement il étudie l'organe, ou la fonction, qui sont le siège des troubles, mais il tient compte du reste de l'organisme, dans tous ses détails. Le médecin classique, devant un état grippai, prescrit un médicament antigrippe; le médecin homéopathique, dans les mêmes conditions, cherchera d'abord à découvrir l'origine précise de l'état fébrile c'est-à-dire la nature réelle de la grippe qui frappe le malade; ce n'est qu'à ce stade qu'il prescrira son traitement.

Cette règle est valable dans tous les cas. Mais, si le malade a déjà été soumis à un traitement médical "traditionnel", il est en quelque sorte "empoisonné" par ce traitement, ce qui pose des problèmes au médecin homéopathe, qui éprouve alors quelques difficultés à établir le bon diagnostic. Cas significatif: un malade, pour soigner un mal de dents particulièrement douloureux, accompagné d'abcès et d'une inflammation, aura pris des antibiotiques et des analgésiques. Or, ces médicaments doivent être absorbés en respectant des règles strictes: ainsi, les antibiotiques et certains analgésiques sont nocifs au foie, quand bien même ils semblent résoudre les problèmes causés par le mal de dents. Et alors le malade, qui a absorbé ces médicaments à forte dose, s'y accoutume: le mal, après avoir manifesté une rémission, se développe à nouveau sans que les médicaments, alors, puissent lutter contre lui. Et le médecin homéophate consulté se trouve  un dilemme: il doit à la fois lutter contre les douleurs dentaires, mais aussi contre les médicaments qui prétendaient les combattre ... Dans ces cas, la durée des soins est évidemment plus élevée que si le patient avait directement consulté le médecin homéopathe.

Méthodes de traitement Répétons-le: les deux formes de médecine, traditionnelle et homéopathique, se différencient essentiellement par l'application thérapeutique - c'est-à-dire, la manière d'administrer les soins -, et la recherche des symptômes.

Si toutes deux, par exemple, s'intéressent, dans un cas donné, à l'état de la gorge du patient, à celui de son cou, à son pouls, ce qui doit les aider à découvrir la base du trouble en question, la suite des opérations est différente. En médecine classique, on prescrira des analyses diverses, afin de diagnostiquer ce qui fonctionne 'ou ne fonctionne pas dans l'organisme. En médecine homéopathique, on ne met pas en oeuvre de tels moyens de laboratoire et l'on considère, comme nous l'avons indiqué déjà, que le corps ne se limite pas à l'organe siège des troubles: un homme, ce n'est pas seulement un foie, des glandes, des muscles, des nerfs, de l'urine ou une moelle épinière, mais c'est un ensemble de tout cela, caractérisé, par ,un tempérament, par des cycles alternatifs de bien-être et de malaise; et le foyer de la maladie est producteur de substances qui déclenchent des symptômes tout a fait particuliers.

L'homéothérapeute se fonde sur ces symptômes, et sur tout ce qui les entoure, pour établir un diagnostic. Il n'a pas besoin des analyses chimiques, dans la mesure où il a bien observé son patient. Et, ainsi il est plus rapide que le médecin traditionnel. Son vrai problème est donc de déterminer et de classer, puis d'examiner, ces différents éléments.

Dans les rapports préliminaires avec le malade, les techniques des deux médecines sont les mêmes: le médecin l'interroge, tente d'avoir avec lui u ne excellente collaboration et de reconstituer son cadre de vie, son passé. Bref, un maximum de détails. Mais c'est là que se révèle la théorie de l'individualisation exposée plus haut. Le médecin homéopathe, s'il est confronté à une "petite" maladie; la négligera et ne prescrira pas de traitement: car la guérison, en l'occurence, n'est que question de temps dans la mesure où l'on ne repère pas la présence de germes dangereux.

Dans les maladies plus sérieuses, compliquées et de longue durée, le traitement est forcément plus compliqué, mais fait intervenir les mêmes notions de "globalité". Pour ce qui est des maladies dites "incurables:', un paragraphe leur est spécialement consacré.

Traitement des maladies complexes 

Les maladies complexes sont traitées de deux marîières différentes, selon que l'on s'adresse à un médecin traditionnel ou à un homéopathe. Dans la première hypothèse, le médecin recherche la disparition, la défaite totale de la maladie en cause. Ce but atteint, il est pleinement satisfait. Mais il oublie que cette victoire, qu'il croit totale, risque d'impliquer la naissance d'une autre maladie, liée à la première mais opposée. C'est alors qu'intervient la différence entre le médecin traditionnel et le médecin homéopathe. Ce dernier en effet, après un examen global du malade, envisage les conditions qui ont permis à la maladie de naître et de se développer. Et il lutte contre elle en déclenchant une autre maladie. Il se rend compte en effet que les troubles éprouvés par le malade sont complexes: sans doute sont-ils en partie localisés au seul siège de la maladie, mais ils atteignent aussi l'ensemble de l'organisme. Et c'est de cela, après une observation approfondie, qu'il, tient compte: de l'ensemble des manifestations qui atteignent le corps, et de la manière dont on peut les relier entre elles. L'exemple suivant fera mieux comprendre la différence des deux démarches. En cas d'ulcère de l'estomac, le médecin classique, s'il constate que la maladie est arrivée à un stade avancé, conseillera une opération chirurgicale et, si la situation lui paraît moins grave, il ordonnera un régime: pas de tabac, pas (l'alcool, pas de surmenage nourriture légère, etc. Le médecin  homéopathe, lui, recherchera les causes de l'ulcère, examiner le tube digestif en amont de l'estomac, se demandera quelles sont les causes réelles des troubles et agira sur elles, plutôt que sur l'ulcère lui-même.




Principes d'homéopathie thérapeutique 

Le "grand livre", "l'abécédaire" de l'homéopathie, c'est "La Matière médicale". On y trouve toutes les indications permettant d'établir le diagnostic et les soins attendus par le malade. Chaque type de troubles y est répertorié en fonction des principes que Hahnernan a établis. A commencer par l'individualisation à la fois du patient et de sa maladie. Phosphorique, carbonique, fluorique: ce sont les types ainsi déterminés, qui impliquent des remèdes bien précis. Par exemple, le type "carbonique" demande des soins à base de soufre .ou de ses dérivés, ou encore fondés sur le carbone et le carbonate de calcium; le type "phosphorique" est soigné avec le chlorure de sodium, le phosphore, l'iode, le phosphate de calcium; le "florique" pour sa part s'accommode de l'acide nitrique, du mercure, du nitrate d'argent, du platine, de l'or et du fluor de calcium.

Bien entendu, il s'agit là d'une sorte de schématisation, peu compréhensible au départ. Et d'ailleurs, l'homéopathie est trop complexe pour que l'on entre vraiment dans les détails: les médecins qui la pratiquent ne sont pas eux-mêmes entièrement d'accord entre eux, et appliquent des techniques différentes.

Certains d'entre eux, que nous appellerons "dogmatiques", utilisent des thérapeutiques démodées, tandis que d'autres - les "élastiques" - jumellent homéopathie et médecine officielle. Les premiers accusent les seconds de ne pas trop savoir ce qu'ils veulent, voire ne les reconnaissent pas comme homéopathes; les seconds répliquent exemples à la clé, que l'addition des deux méthodes est parfaitement efficace.

Querelle d'école sans doute, mais aussi signe que l'homéopathie ne s'est peut-être pas encore stabilisée. Et surtout, que la médecine est multiple.

La détermination des soins à apporter au malade tient compte, c'est évident, de son état général de santé; et les réactions qu'il présente à ces soins sont parfois surprenantes. En effet, il semble tout d'abord plus souffrant qu'il ne l'était précédemment, avant que ses troubles ne disparaissent. Encore une fois, cela n'a rien d'absurde: deux maux luttent l'un contre l'autre, et c'est le mal "artificiel" qui finit par gagner. Principe de base, donc: l'individualisation. Un médecin homéopathe qui a soigné telle maladie sur tel patient 'de telle manière et avec succès, fera malgré tout des prescriptions tout à fait différentes pour un autre malade souffrant des mêmes troubles.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

N'oubliez pas de rester dans le sujet, merci pour votre contribution