Affichage des articles dont le libellé est cholestérol. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est cholestérol. Afficher tous les articles

lundi 11 février 2013

Les Triglycérides


Les cousins germains du cholestérol


   Les triglycérides ne sont pas aussi bien connus que leur célèbre cousin, le cholestérol, mais ils commencent à retenir davantage l'attention.
   Comme le cholestérol, les triglycérides sont des corps gras qu'on trouve dans le sang, et s'ils sont présents en excès, ils semblent augmenter le risque de maladie cardiaque ou vasculaire.
  
Tous les médecins ne sont pas convaincus qu'un taux élevé de triglycérides contribue directement à la maladie cardiaque. Mais sachant cette possibilité, la plupart pensent que "mieux vaut prévenir que guérir" et prennent des mesures pour remédier à l'excès de triglycérides. Cela s'explique peut-être par le fait qu'un taux élevé de triglycérides s'accompagne souvent d'un très faible taux de cholestérol HDL, le cholestérol bon pour le cœur. Cette raison justifie à elle seule un dosage des triglycérides.

Les dosages sont-ils exacts?


   Avant de faire doser vos triglycérides, permettez-nous de vous donner juste un conseil : pour que le résultat du dosage soit fiable, vous devez être vraiment à jeun au moment de la prise de sang. En général, un jeûne de huit heures est recommandé.
  
Malheureusement, tout le monde ne suit pas ce conseil. Donc, nous aimerions vous donner quelques explications supplémentaires. comme il s'agit d'une variété de lipides, la teneur du sang en triglycérides dépend de la quantité de graisses consommées dans les heures précédentes. Au Centre des Sciences du Sport de la Faculté de Médecine de l'Université de Capetown, Jonathan c. Cohen et ses collègues ont démontré qu'après l'ingestion d'un repas contenant des graisses, le taux de triglycérides sanguins augmente et demeure plus élevé pendant plusieurs heures.

   De plus, le taux de triglycérides augmente proportionnellement à la quantité de graisses ingérée. Donc, si vous mangez un petit déjeuner copieux et riche en graisses immédiatement avant l'examen, le dosage donnera une fausse idée de votre taux de triglycérides courant. Des recherches menées par le Dr Bjarne K. Jacobsen et ses collègues de l'Université de Tromso en Norvège montrent que le taux de triglycérides de personnes qui viennent de manger est de 20 pour cent plus élevé que celui de personnes qui ont jeuné pendant 8 heures avant la prise de sang.

    Ces 20 pour cent supplémentaires peuvent suffire à hausser un taux de triglycérides normal à un niveau anormal. Allons, un jeûne de huit heures les rares fois où vous devez subir un dosage des triglycérides n'est pas trop demander pour vous assurer que les résultats vous représentent vraiment.

Le poisson d'abord!


    L'étude Jacobsen sur la santé cardiaque n'établit pas uniquement un lien entre le taux de triglycérides et la consommation récente de graisses, mais elle indique aussi que ce taux diminue proportionnellement à la quantité de poisson dans l'alimentation. En fait, le poisson est un aliment qui retient l'attention des chercheurs partout dans le monde.

    Par exemple, l'équipe de recherche du Dr David Robinson et du Dr Jose Day du Centre de Recherche Médicale BUPA de Londres a comparé deux ethnies d'Afrique de l'Est en les soumettant à des examens de santé variés. La différence la plus marquée résidait dans leurs taux de triglycérides. Le taux moyen des hommes qui consommaient régulièrement du poisson était de 31 pour cent moins élevé que celui des autres, une différence impressionnante!

    L'influence du poisson sur-le- taux de triglycérides est chaudement débattu dans les cercles scientifiques. Ainsi, dans un récent numéro du journal Nutrition Reviews, un article faisait un survol de la recherche actuelle sur ce sujet et concluait que les acides gras oméga-3 qu'on trouve dans le poisson abaissent le taux de triglycérides des animaux de laboratoire. Ajoutez à cela les résultats d'études portant sur des êtres humains et vous conviendrez que le poisson a vraiment sa place dans un régime visant à réduire le taux de triglycérides.



D'autres facteurs alimentaires


    Comme le taux de cholestérol sanguin, les triglycérides sont sensibles à de nombreux facteurs alimentaires. Malheureusement, ceux-ci peuvent varier d'une personne à l'autre. Certaines personnes dont le taux de triglycérides est élevé sont sensibles à l'alcool, d'autres au sucre et d'autres encore doivent perdre quelques kilos en trop. Bref, il n'y a pas un régime universel pour réduire le taux de triglycérides. Il est donc préférable de personnaliser le régime destiné à réduire le taux de triglycérides.

    On ne sait pas si le poisson marche aussi bien chez toutes les personnes ayant un excès de triglycérides, mais nous le recommandons sans hésiter et pour de bonnes raisons. Les nutritionnistes recommandent aux personnes qui suivent un régime pour abaisser leur taux de triglycérides de réduire aussi leur consommation de graisses saturées et de cholestérol dans l'espoir de maintenir leur taux de cholestérol dans des limites acceptables. Comme vous le savez, le poisson est l'aliment de choix pour ce faire.

dimanche 23 décembre 2012

ACCIDENT CÉRÉBROVASCULAIRE

Une attaque cérébrale peut être dramatique. On peut parfois l'éviter. 


Une attaque cérébrale survient lorsqu'une partie du cerveau ne reçoit plus de sang et donc d'oxygène. Si la circulation sanguine n'est pas rétablie, des cellules cérébrales meurent, ce qui peut laisser des séquelles permanentes, comme une paralysie ou une perte de la parole ou de la mémoire. L'une des principales causes des attaques cérébrales est l'hypertension artérielle, ce tueur silencieux dont il est question dans cet article. Si vous êtes hypertendu, vous Courez un grand risque d'attaque cérébrale.

Réduisez votre pression artérielle et votre risque diminuera. 

 Il va sans dire que l'hypertension n'est pas la seule cause des attaques cérébrales. Bien que les attaques cérébrales surviennent habituellement à un âge avancé, certains types peuvent frapper à tout âge. Des antécédents de rhumatisme articulaire aigu médicaux, un anévrisme (une faiblesse localisée d'un vaisseau sanguin), une endocardite ou un trouble du rythme cardiaque majorent le risque indépendamment de l'âge.

Comme la plupart des crises cardiaques, beaucoup d'attaques cérébrales résultent de l'obstruction d'une artère par un caillot. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que les facteurs de risque soient les mêmes pour les crises cardiaques et pour les attaques cérébrales.

Cela vaut la peine de les répéter:

  •  Hypertension artérielle 
  •  Excès de cholestérol 
  •  Surpoids
  •  Tabagisme 
  •  Diabète 

Dans le cas des crises cardiaques, l'hypertension et l'excès de cholestérol ont autant d'importance. Dans le cas des attaques cérébrales, l'hypertension est sans aucun doute le facteur de risque le plus préoccupant.

L'étude cardiologique très connue d'Honolulu, n'est qu'en exemple des nombreuses études ayant démontré l'influence de la pression artérielle. Selon le Dr Yo Takeya et le Dr Jordan S. Popper, qui ont étudié le facteur de risque d'attaque cérébrale chez des résidents du Japon et d'Hawaï,

L’hypertension artérielle est incontestablement le facteur le plus important, suivi de l'âge. Les approches nutritionnelles qui contribuent à abaisser la pression artérielle sont évidemment les meilleures pour prévenir les attaques cérébrales. Vous trouverez une explication complète des principes de ce type de régime et des exemples de menus appropriés.

Les signes d'examen et les symptômes 

 Une affection touchant le cerveau se manifeste par divers symptômes Comme une attaque cérébrale peut survenir très soudainement et comme le pronostic dépend de la rapidité avec laquelle le patient reçoit des soins médicaux, il est intéressant pour vous de connaitre les symptômes les plus courants. Ce sont:

  •  Altération (ou fluctuation) de la conscience 
  •  Maux de tête ou raideur du cou 
  •  Étourdissements, crises d'épilepsie ou convulsions. 
  •  Nausée et vomissements 
  •  Picotements ou troubles visuels 
  •  Perte de la parole ou de la mobilité des membres. 

 Que se passe-t-il après une attaque cérébrale? 

Cela dépend de nombreux facteurs. Certaines personnes guérissent, d'autres restent handicapées et certaines n'y survivent pas. Ce sont les risques de séquelles permanentes ou de décès qui rendent la prévention aussi importante.