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samedi 23 mars 2013

Hémorroïdes traitées par homéopathie

Constipation, troubles circulatoires, grossesse, manipulations fréquentes de charges lourdes... sont des facteurs qui peuvent être à l’origine d'une crise hémorroïdaire.

Ce qu’on appelle une crise d'« hémorroïdes » correspond en fait à une dilatation des vaisseaux normalement présents dans la zone anale, avec une inflammation des tissus avoisinants.

Les « hémorroïdes », ou plus précisément une crise hémorroïdaire, se manifestent par une douleur souvent importante. Lorsque la personne va à la selle, elle peut remarquer des saignements de sang rouge vif ou la perception d’une procidence, c'est-à-dire d’une « boule » qui sort de l’anus.

Attention, tout saignement n’est pas obligatoirement synonyme d’hémorroïdes et sa persistance doit amener à consulter un médecin ou un spécialiste en vue d’un examen clinique local et général.

Si la crise d'« hémorroïdes » ne passe pas, il est important de consulter un médecin, pour s'assurer en particulier qu'il n'existe aucune complication, comme une thrombose hémorroïdaire...

Des médicaments (locaux - crème, gel... - ou à prendre par voie générale) peuvent soulager une crise d'« hémorroïdes ».

Les médicaments homéopathiques peuvent être indiqués en cas de symptômes liés aux « hémorroïdes » et pourraient prévenir les récidives. On peut consulter un médecin homéopathe, ou en attendant prendre certains médicaments en auto-médication.

Traitement par homéopathie

En attendant de consulter votre médecin homéopathe, vous pouvez prendre, le plus tôt possible après le début des symptômes :
Aesculus composé : 10 gouttes 3 fois par jour dans un peu d’eau.


Arnica montana 5 CH et Nux vomica 5 CH : 5 granules de chaque, toutes les heures, espacer à trois fois par jour dés amélioration.


Avenoc pommade : 1 application 3 à 4 fois par jour, et en particulier après la selle.


Avenoc suppositoire : 1 suppositoire matin et soir.

Les prises de ces médicaments seront progressivement espacées avec la diminution de l’intensité des symptômes.

Conseils

En cas de crise d'« hémorroïdes », il est également conseillé de respecter quelques règles hygiéno-diététiques :

- lutter contre la constipation (boire de l’eau d’Hépar®, consommer plus de fibres, fruits et légumes), éliminer les mets épicés ou pimentés, et l’alcool ;

- procéder à une toilette anale après chaque selle (savon neutre ou pain dermatologique).

- consulter si les symptômes de la crise d'« hémorroïdes » ne diminuent pas, ou s'aggravent.

mardi 12 mars 2013

Vaccination contre la grippe recommandée chez la femme enceinte

Pendant la grossesse tous les praticiens de santé sont prudent lorsqu’il s’agit de débuter un traitement. La vaccination n’échappe pas à ce principe de précaution. A ce jour, la vaccination contre la grippe est la principale mesure de prévention. Toutes les recommandations actuelles encouragent à la vaccination des femmes enceinte contre le virus de la grippe ce cela quelque soit le terme de la grossesse.

Pour réaliser notre petite bibliographie, nous allons commencer par regarder du coté du VIDAL 1 pour y chercher des précautions d’emploi dans le fameux chapitre : grossesse… Recherche : INFLUVAC / VAXIGRIPP, 26 novembre 2012

Grossesse : Les vaccins grippaux inactivés peuvent être utilisés à tous les stades de la grossesse. Les données disponibles sur la sécurité sont plus importantes pour le 2e et le 3e trimestre de la grossesse que pour le 1er trimestre. Cependant, les données d’utilisation des vaccins grippaux inactivés dans le monde n’indiquent pas d’issues anormales pour le fœtus et la mère, attribuables au vaccin.

Poursuivons notre recherche sur le site de référence pour tout ce qui concerne la grossesse et l’allaitement : LECRAT.ORG  2

Aux Etats-Unis et au Canada, depuis plusieurs années, la vaccination contre la grippe saisonnière est recommandée chez toutes les femmes enceintes (avec ou sans facteur de risque surajouté) quel que soit le terme de la grossesse.

En France, les données sur les femmes vaccinées contre la grippe saisonnière en cours de grossesse sont très nombreuses et rassurantes. En conséquence, conformément à son avis du 16 février 2012, le Haut Conseil de la santé publique recommande que soient également vaccinées contre la grippe saisonnière : les femmes enceintes quel que soit le trimestre de la grossesse ;

Le vaccin contre la grippe saisonnière pour la saison 2012-2013 est constitué d’antigènes de surface ou de fragments de virions. Il est dépourvu de pouvoir infectant. Il n’y a donc pas lieu de craindre une infection embryo-fœtale par le virus de la grippe saisonnière lors d’une vaccination en cours de grossesse.

Contrairement au vaccin contre la grippe, tous les vaccins à base de virus vivants atténués sont contre-indiqués au cours de la grossesse (rougeole, la rubéole, les oreillons, la varicelle, la fièvre jaune, et le vaccin antipoliomyélitique par voie orale. Le BCG, réalisé à partir de bacilles vivants atténués, est également déconseillé). D’où l’intérêt de mettre à jour ses vaccins avant d’envisager une grossesse.

Enfin, faisons un tour du coté des recos officiel de notre gouvernement : 3

Il est recommandé de vacciner toutes les femmes enceintes contre la grippe saisonnière quel que soit le terme de la grossesse (Ministère de la Santé, Avis HSCP). Les personnes concernées par les nouvelles recommandations de vaccination (avis du HCSP du 16 février 2012, c’est à dire, les femmes enceintes quel que soit le stade de la grossesse et les personnes obèses avec un IMC =40kg/m2), qui ne peuvent pas être ciblées par l’assurance maladie, sont invitées à se rendre chez leur médecin traitant qui pourra leur prescrire le vaccin. Il leur remettra un imprimé complété à leur nom, avec lequel elles pourront retirer gratuitement le vaccin en pharmacie d’officine

lundi 17 décembre 2012

Comment établir un diagnostic de grossesse?


DIAGNOSTIC, PRECAUTIONS ET ANOMALIES 

Comment établir un diagnostic de grossesse? En laboratoire, au moyen d'appareils sophistiqués, ou directement par la future mère, grâce à des tests simples et pratiques achetés en pharmacie.

Troubles de la grossesse: ils indiquent que l'organisme doit faire face à une situation nouvelle. Ces signes dits sympathiques ne doivent causer aucune inquiétude. En général, ils disparaissent dans les trois premiers mois de la grossesse.

Nous observerons ces signes et nous étudierons la durée de la grossesse. Durée variable qui peut aller de 250 à 280 jours, à compter du premier jour des dernières règles. Une femme ayant un cycle normal de vingt-huit jours, accouche neuf mois et demi environ après ses dernières règles.

Une grossesse se prolongeant au-delà de ce délai peut indiquer certains troubles hormonaux chez la future mère.

Tous les symptômes de la grossesse ne suffisent pas pour établir un diagnostic sûr. L'obstétricien recherche toujours une confirmation: examen vaginal, palpation du ventre de la future mère. Puis, au fil des mois, il suit le développement de l'enfant. Au cinquième mois, il peut en écouter, au stéthoscope, les battements cardiaques.

L'examen prénuptial s'inscrit dans les précautions à prendre pour une grossesse harmonieuse. Il est primordial de déceler toute contre indication que pourraient éveiller des maladies aussi graves que la cardiopathie, les néphropathies ou le diabète.

Il n'est pas inutile que le futur père se soumette à une visite médicale avant de fonder un foyer. Tout homme soucieux de ses responsabilités comprend l'intérêt que présente l'analyse de son sang: recherche d'une éventuelle incompatibilité en déterminant le facteur rhésus; vérification d'une absence de certaines maladies héréditaires.

Au cours de cette visite on peut établir la part de responsabilité spécifique à chacun, lorsque le couple est frappé de stérilité. On ignore souvent et pourtant c'est prouvé scientifiquement que la stérilité masculine est un tant soit peu plus répandue que la stérilité féminine: de 50 à 54%.

Nous en viendrons ensuite à la surveillance médicale de la femme enceinte. C'est cette surveillance qui aide la future mère à se maintenir en bonne santé; qui lui permet de porter à terme sa grossesse dans la sérénité, afin qu'elle mette au monde un enfant sain. Un examen très complet est indispensable entre le premier et le deuxième mois. Suivent d'autres examens, mensuels ou plus ou moins rapprochés selon l'état de santé. Ces visites sont plus fréquentes pour les femmes enceintes dont les grossesses précédentes ont été entachées de menaces d'avortement, ou se sont révélées extra-utérines. Certaines maladies chroniques demandent également à être suivies de très près durant la grossesse. Les examens se font alors plus précis, plus complets afin de détecter s'il n'y a pas réduction des fonctions du placenta. La méthode la plus efficace consiste à évaluer et à vérifier l'augmentation progressive du taux de certaines hormones contenues dans le sang et sécrétées par. le placenta.

On ne peut pas parler de la grossesse sans évoquer certaines formes cliniques. Parmi ces formes cliniques, nous mentionnerons l'interruption de grossesse, c'est-à-dire l'avortement spontané, ou provoqué avant le 180eme jour - avant la fin du sixième mois - où l'enfant est suffisamment développé pour mener une vie autonome et survivre. L'avortement spontané se produit généralement dans les premiers mois de la grossesse, souvent à la date des règles. Dans l'avortement provoqué, nous établirons un distinguo entre l'avortement thérapeutique, sous contrôle médical, et l'interruption de grossesse.

Nous nous pencherons aussi sur la grossesse gémellaire. Par quelle malice de la nature une femme peut elle donner naissance à deux petits êtres dont l'un est souvent la copie conforme de l'autre. Nous démonterons devant vous le mécanisme qui préside à la formation des vrais jumeaux (jumeaux monozygotes) et des faux (dizygotes).

Enfin, nous examinerons le phénomène de la grossesse extra-utérine et les moyens mis en oeuvre par la médecine moderne pour lui faire pièce.

Nous terminerons avec la grossesse nerveuse, dont les symptômes sont exactement les mêmes que ceux de la grossesse réelle. La fécondation n'est pas intervenue. Et pourtant la femme se croit enceinte et manifeste un désir forcené de donner la vie.

samedi 15 décembre 2012

Grossesse et obésité


Il est fréquent de voir une grossesse s'accompagner d'obésité. Les causes, plus ou moins graves, peuvent avoir des origines diverses. L'obésité peut être due à un déséquilibre alimentaire dérivant de notions d'hygiène erronées qui incitent la femme enceinte à trop manger pour mieux nourrir l'enfant qu'elle porte. Ce dérèglement peut être lié à une altération de l'équilibre psychique, particulièrement fragile chez la femme enceinte. Ce type d'obésité consécutif à une alimentation trop riche se soigne très bien par un régime approprié.
L'obésité liée à un état prédiabétique est autrement plus sérieuse. Généralement, elle s'aggrave au fil des grossesses successives. On se doit de la considérer, particulièrement lorsqu'elle est associée à la grossesse, comme une véritable maladie entraînant une fatigue du coeur. Or, pendant une grossesse normale, le coeur est déjà soumis à des efforts supplémentaires. L'obésité conjuguée à la grossesse accroît encore ces efforts. Durement mis à contribution, le coeur travaille intensément, il s'épuise et favorise l'hypertrophie du tissu cardiaque. D'où risques de palpitations, infarctus ou insuffisance cardiaque. En outre, une femme enceinte atteinte d'obésité est davantage exposée aux troubles de l'hypertension. Obésité, diabète, hypertension: on associe facilement ces trois affections pour la bonne raison qu'elles ont souvent une origine commune. La plupart du temps, il s'agit d'une intolérance aux hydrates de carbone (sucres, farine, amidon), c'est-à-dire un défaut du métabolisme, l'organisme assimilant mal les hydrates de carbone. Ceux-ci s'accumulent alors de façon anormale et se transforment en graisse ou en cholestérol. Le cholestérol augmentant à un taux anormal, a tendance à se déposer sur les parois des vaisseaux artériels et à les durcir. Ce phénomène est à l'origine de l'hypertension et comporte le risque de se transformer en athérosclérose.

Le diabète ou l'état prédiabétique se répercute souvent sur l'enfant qui naît alors trop gros et rend, de ce fait, l'accouchement particulièrement difficile. Au moment de l'accouchement, il peut aussi se produire une diminution puis un arrêt des contractions utérines (inertie utérine), en raison de l'épuisement des fibres musculaires de l'utérus. L'accouchement par voie naturelle provoque parfois des déchirures ou nécessite une extraction, manuelle ou instrumentale délicate. Très fréquemment, la césarienne s'impose. Rappelons que l'obésité peut conduire à la stérilité. La grossesse survenant, l'obésité en rend difficile le diagnostic et suscite des phénomènes de dysgravidies aux innornbrables répercussions. Toutes conséquences que l'on peut s'épargner par une simple cure d'amaigrissement. Mais attention: une cure d'amaigrissement sous contrôle médical!

Statistiques pathologiques


Situation actuelle de la pathologie prénatale et périnatale 

La pathologie prénatale désigne tous les phénomènes morbides déterminés par des facteurs héréditaires ou extérieurs agissant sur la mère, l'embryon ou le foetus jusqu'à la 28eme semaine de la grossesse. La pathologie périnatale englobe toutes les situations morbides que peut connaître la femme enceinte ou le fœtus à partir de la 28eme semaine de la grossesse jusqu'au septième jour après la naissance. Quant à la pathologie de la première enfance, elle porte sur les états morbides pouvant toucher l'enfant au cours des trois premières années de sa vie.
Les définitions suivantes, proposées par l'Organisation Mondiale de la Santé, ont été adoptées par de nombreux pays:
Avortement: mort du foetus avant la 28eme semaine de la grossesse.
Mort-né: mort du foetus avant son expulsion ou son extraction complète du corps de sa mère après 28 semaines de grossesse

Coefficient de mortalité infantile 

Le coefficient de mortalité périnatale est le rapport, pour mille, entre la somme des bébés mort-nés, des nourrissons morts dans la première semaine de vie et le nombre total des nouveau-nés.
Le coefficient de mortalité infantile est le rapport, toujours pour mille, entre le nombre des enfants morts dans la première année de vie (mort-nés compris) et le nombre total des nouveau-nés.
Ces deux coefficients sont hautement pris en considération par les responsables du domaine de la santé, car ils dépendent d'un certain nombre de facteurs agissant pendant la phase préconceptionnelle, la grossesse, l'accouchement et la première année de la vie.

Mortalité périnatale 

La mortalité périnatale a beaucoup diminué dans notre pays, grâce aux efforts entrepris pour une meilleure surveillance de la grossesse.

Prévention en matière de pathologie génétique 

Pour l'ensemble de la population, on estime que les maladies d'origine génétique sont d'environ quatre pour cent; les anomalies chromosomiques à la naissance tournent autour de un pour cent. Si l'on considère que les maladies génétiques ont été les dernières à bénéficier des progrès de la médecine, on ne sera pas surpris de lire, dans un rapport de l'OMS datant de 1972:
"Environ trente pour cent des admissions en pédiatrie, en Amérique du Nord, et environ quarante pour cent des nourrissons morts au Royaume-Uni, ont un rapport plus ou moins étroit avec une maladie génétique". L'incidence élevée des maladies génétiques, leur gravité, les problèmes familiaux qu'elles entraînent et leur poids social rendent urgentes les mesures préventives à adopter dans le domaine de la pathologie périnatale et de la première enfance. Ces mesures sont nombreuses et d'ordres différents mais toutes visent deux objectifs: prévention et identification des génotypes anormaux.

Prévention de génotype anormaux 

Prévention à posteriori 
Elle vise à empêcher que ne se reproduise une naissance pathologique chez un même couple. C'est la forme la plus valable de prévention,d'autant plus que l'action préventive repose presque essentiellement sur une demande spontanée de conseils génétiques. Environ 90 pour cent des couples qui se présentent en consultation génétique ont déjà eu un enfant atteint.

Prévention à priori 
C'est l'étape suivante. Elle exige la prise en compte, parmi les membres d'une famille ayant déjà eu un antécédent pathologique, des facteurs de risques. Prévention à posteriori et prévention à priori se complètent. Ensemble, elles constituent les précautions de base minimales pour une population donnée.

Screening ou examen prénuptial 
Actuellement, on est à même d'identifier une soixantaine de maladies d'origine génétique. Théoriquement, l'examen prénuptial devrait permettre de cerner les risques et de réduire le nombre des naissances de sujets atteints. En pratique, les résultats sont infiniment moins satisfaisants. L'examen prénuptial tel qu'il se présente aujourd'hui, est encore insuffisant. Il n'approfondit pas le problème. II serait souhaitable qu'il englobe de façon plus précise et systématique les antécédents génétiques de chaque membre du couple. Ce type, d'examen existe mais il n'est encore pratiqué que chez les populations où une certaine maladie génétique se rencontre dans une proportion particulièrement élevée. La généralisation d'un examen prénuptial réellement préventif permettrait d'identifier les couples qui risquent de mettre au monde un enfant atteint d'une maladie génétique. Le couple serait alors informé des risques encourus qu'il aurait toute liberté d'évaluer. La contraception serait alors là pour prendre le relais. C'est pourquoi il est nécessaire d'étendre le plus possible la création de centres d'information mis à la disposition des couples désirant être conseillés sur les différentes méthodes contraceptives.

Identification de. génotype. anormaux 

Phase préclinique 
L'identification des génotypes anormaux en phase préclinique est actuellement réalisable pour de nombreuses maladies génétiques, grâce à des méthodes de laboratoire assez simples pour être utilisées comme des tests de routine. Il est capital de pouvoir dépister une maladie avant même qu'elle se manifeste, afin d'améliorer l'efficacité des mesures préventives, particulièrement dans les cas où une thérapeutique précoce peut freiner l'évolution de la maladie ou en faciliter le pronostic. Ce type de prévention ne peut être réalisé qu'avec un screening de la population (examen systématique assorti d'une enquête). Ces screenings peuvent s'effectuer à différents niveaux: screening de masse, de groupe, de famille.

Phase clinique 
A la phase clinique, la possibilité d'identifier le plus grand nombre possible de génotypes anormaux dépend essentiellement de deux conditions:

1) la latitude d'examiner tous les individus d'une nation;
2) la familiarité du médecin avec les maladies génétiques, afin de pouvoir les diagnostiquer.

La première n'est pas difficile à réaliser: il suffit d'effectuer des contrôles pédiatriques sur tous les nouveau-nés et tous les enfants de la première enfance. La deuxième condition, si elle est plus difficile à remplir, ne comporte pas d'impossibilité majeure. Elle repose entièrement sur une politique d'information médicale bien menée. Il convient de rappeler que de nombreuses maladies génétiques sont extrêmement rares. Un médecin qui n'est pas directement concerné par la génétique,. peut ne les avoir jamais rencontrées et même en ignorer l’existence  D'où l'utilité d'une information constante des médecins et de tout le personnel appelé à travailler dans le domaine de la prévention, de l'évolution de la génétique.

Registre des risques

 Il est indispensable de mettre en œuvre un système capable d'enregistrer, d'intégrer et d'utiliser les informations reçues afin d'être en mesure de conseiller, de suivre et d'informer de façon complète. La notification d'un cas - certain ou suspect - de maladie génétique rapportée au registre entraînera alors automatiquement la supervision du traitement, l'enregistrement des autres membres de la famille ainsi que les conseils génétiques qu'ils devront suivre.
L'avantage de ce système n'est pas unilatéral; il s'exerce dans les deux sens. En retour, le registre peut lui fournir toutes les informations qui permettront de vérifier la fréquence de certaines conjonctures.