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mardi 12 mars 2013

Vaccination contre la grippe recommandée chez la femme enceinte

Pendant la grossesse tous les praticiens de santé sont prudent lorsqu’il s’agit de débuter un traitement. La vaccination n’échappe pas à ce principe de précaution. A ce jour, la vaccination contre la grippe est la principale mesure de prévention. Toutes les recommandations actuelles encouragent à la vaccination des femmes enceinte contre le virus de la grippe ce cela quelque soit le terme de la grossesse.

Pour réaliser notre petite bibliographie, nous allons commencer par regarder du coté du VIDAL 1 pour y chercher des précautions d’emploi dans le fameux chapitre : grossesse… Recherche : INFLUVAC / VAXIGRIPP, 26 novembre 2012

Grossesse : Les vaccins grippaux inactivés peuvent être utilisés à tous les stades de la grossesse. Les données disponibles sur la sécurité sont plus importantes pour le 2e et le 3e trimestre de la grossesse que pour le 1er trimestre. Cependant, les données d’utilisation des vaccins grippaux inactivés dans le monde n’indiquent pas d’issues anormales pour le fœtus et la mère, attribuables au vaccin.

Poursuivons notre recherche sur le site de référence pour tout ce qui concerne la grossesse et l’allaitement : LECRAT.ORG  2

Aux Etats-Unis et au Canada, depuis plusieurs années, la vaccination contre la grippe saisonnière est recommandée chez toutes les femmes enceintes (avec ou sans facteur de risque surajouté) quel que soit le terme de la grossesse.

En France, les données sur les femmes vaccinées contre la grippe saisonnière en cours de grossesse sont très nombreuses et rassurantes. En conséquence, conformément à son avis du 16 février 2012, le Haut Conseil de la santé publique recommande que soient également vaccinées contre la grippe saisonnière : les femmes enceintes quel que soit le trimestre de la grossesse ;

Le vaccin contre la grippe saisonnière pour la saison 2012-2013 est constitué d’antigènes de surface ou de fragments de virions. Il est dépourvu de pouvoir infectant. Il n’y a donc pas lieu de craindre une infection embryo-fœtale par le virus de la grippe saisonnière lors d’une vaccination en cours de grossesse.

Contrairement au vaccin contre la grippe, tous les vaccins à base de virus vivants atténués sont contre-indiqués au cours de la grossesse (rougeole, la rubéole, les oreillons, la varicelle, la fièvre jaune, et le vaccin antipoliomyélitique par voie orale. Le BCG, réalisé à partir de bacilles vivants atténués, est également déconseillé). D’où l’intérêt de mettre à jour ses vaccins avant d’envisager une grossesse.

Enfin, faisons un tour du coté des recos officiel de notre gouvernement : 3

Il est recommandé de vacciner toutes les femmes enceintes contre la grippe saisonnière quel que soit le terme de la grossesse (Ministère de la Santé, Avis HSCP). Les personnes concernées par les nouvelles recommandations de vaccination (avis du HCSP du 16 février 2012, c’est à dire, les femmes enceintes quel que soit le stade de la grossesse et les personnes obèses avec un IMC =40kg/m2), qui ne peuvent pas être ciblées par l’assurance maladie, sont invitées à se rendre chez leur médecin traitant qui pourra leur prescrire le vaccin. Il leur remettra un imprimé complété à leur nom, avec lequel elles pourront retirer gratuitement le vaccin en pharmacie d’officine

lundi 4 mars 2013

Cancer du sein Privilégier la Prévention

D’ici deux ans les chercheurs  vont mettre au point une nouvelle méthode permettant de diagnostiquer le cancer du sein et de lutter contre les récidives post-chirurgicales. Le budget du pays va allouer presque 300 millions de dollars sur trois ans. Les résultats des études pourront également être utiles pour le traitement d’autres cancers.

Les chercheurs veulent mettre au point un système de tests pré- et post-chirurgicaux. Le système permettra d’analyser les particularités génétiques et moléculaires des tumeurs malignes. Les résultats obtenus seront utilisés pour proposer un traitement individuel. Un centre spécial doté du budget de presque 10 millions de dollars, a été créé à ces fins. Aujourd’hui les chercheurs étudient les séquences post-chirurgicales appelés les marqueurs.

« Il s’agit de marqueurs génétiques. On étudie les changements qui s’opèrent dans le portrait génétique d’une tumeur. On ne diagnostique pas le cancer du sein, on fait une prévision post-chirurgicale en disant quelles sont les chances de récidive après l’ablation. Armé de ces données le médecin propose à chaque patiente un traitement sur mesure ».

Cela permettra de prescrire des médicaments maximalement efficaces. Mais les femmes doivent elles aussi faire plus attention à leur santé.

50 000 femmes se voient diagnostiquer un cancer du sein tous les ans. Dans la moitié des cas le cancer est à un stade déjà trop avancé, ce qui rend le traitement difficile. Aux Etats-Unis et dans les pays d’Europe occidentale le nombre de femmes souffrant du cancer du sein est beaucoup plus élevé. Les chercheurs sont convaincus que les études portant sur ce type de cancer aideront à lutter contre les autres cancers.
Le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) a proposé de consacrer environ 300 millions de dollars au financement des études visant à proposer de nouvelles méthodes de lutte contre le cancer du sein.