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lundi 4 mars 2013

Cancer du sein Privilégier la Prévention

D’ici deux ans les chercheurs  vont mettre au point une nouvelle méthode permettant de diagnostiquer le cancer du sein et de lutter contre les récidives post-chirurgicales. Le budget du pays va allouer presque 300 millions de dollars sur trois ans. Les résultats des études pourront également être utiles pour le traitement d’autres cancers.

Les chercheurs veulent mettre au point un système de tests pré- et post-chirurgicaux. Le système permettra d’analyser les particularités génétiques et moléculaires des tumeurs malignes. Les résultats obtenus seront utilisés pour proposer un traitement individuel. Un centre spécial doté du budget de presque 10 millions de dollars, a été créé à ces fins. Aujourd’hui les chercheurs étudient les séquences post-chirurgicales appelés les marqueurs.

« Il s’agit de marqueurs génétiques. On étudie les changements qui s’opèrent dans le portrait génétique d’une tumeur. On ne diagnostique pas le cancer du sein, on fait une prévision post-chirurgicale en disant quelles sont les chances de récidive après l’ablation. Armé de ces données le médecin propose à chaque patiente un traitement sur mesure ».

Cela permettra de prescrire des médicaments maximalement efficaces. Mais les femmes doivent elles aussi faire plus attention à leur santé.

50 000 femmes se voient diagnostiquer un cancer du sein tous les ans. Dans la moitié des cas le cancer est à un stade déjà trop avancé, ce qui rend le traitement difficile. Aux Etats-Unis et dans les pays d’Europe occidentale le nombre de femmes souffrant du cancer du sein est beaucoup plus élevé. Les chercheurs sont convaincus que les études portant sur ce type de cancer aideront à lutter contre les autres cancers.
Le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) a proposé de consacrer environ 300 millions de dollars au financement des études visant à proposer de nouvelles méthodes de lutte contre le cancer du sein.

Des dauphins Thérapeutes

Un centre de delphinothérapie vient d’ouvrir à Yalta (Ukraine). Selon les experts, les forces de la nature peuvent contribuer au rétablissement d'une personne malade, et l’effet d’une telle thérapie peut être plus efficace qu'un traitement médicamenteux. La communication avec les dauphins complète parfaitement un traitement dans une station thermale.

Les dauphins aident les personnes handicapées et les malades souffrant de blessures graves à se rétablir ou à se remettre en forme. Cette méthode est de plus en plus populaire en médecine. Et il ne s’agit pas uniquement de l’influence des dauphins sur le psychisme humain. Le principal avantage de ce traitement réside dans sa polyvalence pour soigner des maladies diverses, explique  Victor Lyssenko, directeur de l'Institut international de delphinothérapie à Evpatoria (Ukraine).

« Il n'y a pas de limite d'âge pour suivre ce genre de thérapie. Notre patient le plus âgé a 86 ans. Nous avons un groupe de patients avec des problèmes divers: certains soignent ici leurs lésions médullaires, d’autres font de la rééducation après un accident de la circulation. Dans ce dernier cas il est utile que le patient suive une cure d’hydrokinésithérapie et une psychothérapie. Nous accueillons aussi des patients en phase de réhabilitation après une hémorragie cérébrale. Ces patients doivent également rétablir leurs fonctions corticales, leur motricité et leur sensibilité ».

Certains experts estiment que l'utilisation de ce genre de réadaptation donne de meilleurs résultats chez les enfants. Natalia Savitskaïa, directrice adjointe chargée de la recherche au Centre de neuropsychiatrie des enfants, explique que la constitution du corps humain adulte laisse moins de possibilités de rééducation complète.

« Chez les adultes, tout est beaucoup plus compliqué. Si la fonction de chaque enfant est au stade de la formation et du développement, toutes ses capacités de réhabilitation et de guérison sont bien développées. De ce point de vue, il est plus difficile de travailler avec les adultes : si la fonction s’est d’abord formée et a ensuite été détruite, il est plus compliqué de la reconstituer ».

 Ekaterina Kachirskaïa, directrice du centre de psychologique infantile «Obrazovanie v razvitii» (Education en développement), estime qu’il ne faut pas considérer la delphinothérapie comme une panacée contre toutes les maladies du système nerveux. Toutefois E. Kachisrkaïa reconnaît que ces centres ne seront pas superflus.
« On propose très peu d’aide aux enfants qui présentent des malformations, des difficultés motrices ou des traumatismes psychologiques. La delphinothérapie pourrait être utilisée, par exemple pour soigner les enfants souffrant de troubles autistiques. Ce traitement peut vraiment les aider ».

La principale composante de la delphinothérapie, ce sont les ultrasons. Ils sont utilisés en médecine depuis plus de 40 ans. Contrairement à beaucoup d'autres méthodes, les ultrasons agissent non pas sur des organes ou des tissus précis, mais sur les cellules qui constituent le corps. Les ultrasons d’origine naturelle sont évidemment plus bénéfiques pour l’organisme de l’homme que les ultrasons émis par une machine. En cela réside le caractère unique de la delphinothéarapie

Cancer Nouvelle Methode de Depistage

Les scientifiques russes de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) ont élaboré un détecteur unique permettant de diagnostiquer les cancers de petite taille à un stade précoce et de les soigner. Cet appareil n’a aucun équivalent dans le monde.

Le petit gadget, ressemblant à un bic, a déjà été essayé lors de vraies opérations chirurgicales. Dans la médecine nucléaire, qui permet de lutter contre des maladies oncologiques, ce détecteur n’a pas d’équivalent. Imaginons un patient qui a une tumeur neuroendocrine rare d’une taille de 5 mm. Il est presque impossible de la détecter et encore moins de l’atteindre. Toutefois, cela est devenu concevable grâce à cet appareil. Cela se passe de la manière suivante : on marque la tumeur avec un radioisotope. De cette façon, la solution radioactive est stockée uniquement dans les cellules malades, qui délivrent ensuite des radiations. Pendant l’opération, l’appareil détecte ces radiations et permet au chirurgien d’enlever l’entièreté de la tumeur. Ainsi, les rechutes sont tout à fait impossibles.

Evgueni Grigoriev, directeur du groupe russe qui élabore les nouveaux détecteurs au CERN et conseiller du directeur de l’Institut de physique théorique et expérimentale, a expliqué à La Voix de la Russie que le détecteur de particules du LHC, ou Grand collisionneur de hadrons, a servi de base pour l’élaboration de notre appareil.

« Contrairement au principe d’intégration que l’on a utilisé pour l’élaboration d’autres détecteurs il y a des dizaines d’années, cette technologie est basée sur le principe de comptage. L’avantage de cette technique est qu’elle permet d’augmenter la sensibilité : chaque particule est comptée. Lors de l’utilisation du principe d’intégration, il est nécessaire de détecter un grand nombre de particules afin d’avoir un signal suffisamment fort pour que les appareils électroniques puissent le recevoir ».
Encore un avantage considérable de l’appareil russe, c’est son prix. Le détecteur américain coûte 50 000 euros. Le russe, lui, ne coûte que plusieurs dizaines d’euros, ce qui presque fait de lui un appareil jetable. De plus, les médecins suisses qui l’ont testé affirment qu’il s’agit d’un appareil universel et plus sophistiqué que son équivalent américain. Evgueni Grigoriev souligne que grâce à cet appareil on pourra soigner des maladies rares et améliorer la qualité des opérations chirurgicales.

« Le chirurgien pourra enlever la tumeur et toutes ses métastases plus rapidement et plus efficacement. Nos essais précliniques ont montré que parfois cet appareil permet aussi de localiser des microtumeurs, qui ne sont pas visibles sur une tomographie à émission de positons ».
Vu qu’ils sont seulement en phase d’essais cliniques, ces détecteurs oncologiques ne sont produits qu’en laboratoires et uniquement par plusieurs dizaines. Ensuite, l’appareil sera certifié pour être vendu dans d’autres pays.

jeudi 28 février 2013

Le Miel Vertus et Utilisation

L’infection d’une plaie par les bactéries ralentit sa cicatrisation. La clé du succès du traitement réside dans l’inhibition du développement de ces bactéries.

Pour ce faire, il faudrait, dans le cas de lésions aigües utiliser conjointement des traitements désinfectants et antibiotiques de plusieurs sortes. ce qui n’est pas forcément chose aisée. L’action du miel et de ses nombreuses propriétés combinée aux ions d’argent est une solution possible pour ce genre de traitement.

De plus, dans le cas de bactéries récalcitrantes aux solutions modernes, le miel peut s’avérer tout aussi efficace.

La teneur élevée en sucre du miel lui donne des qualités antimicrobiennes. La constitution du miel et son pH acide empêchent également le développement des bactéries et autres agents pathogènes. C’est aussi un bon anti-inflammatoire

Sa forte concentration en eau lui permet de s’étaler sur toute la surface de la plaie ce qui permet aux tissus de cicatriser de façon optimale. La symbiose qui se crée entre le miel et les tissus permet à l’eau qu’il contient de rentrer dans la paie et donc de ralentir sa déshydratation.
Brûlures soignées par le miel

Le miel permet une meilleure cicatrisation


Le miel est aussi utilisé depuis la nuit des temps pour soigner les brûlures légères.

La guérison est favorisée par l’application de miel sur la brûlure recouverte ensuite d’un pansement. Son application sur les plaies produit de l’eau oxygénée pendant une durée limitée provoquant une réaction antibactérienne. C’est pour cette raison que les bandages doivent être renouvelés régulièrement. Le miel aide le développement de cellules neuves et permet une cicatrisation rapide.

Escarres

Les escarres sont provoqués par un blocage des vaisseaux sanguins détruisant les tissus sur une surface localisée .

Le miel aide l’élimination des tissus nécrotiques en produisant de l’eau oxygénée de façon naturelle. Celle-ci possède des propriétés anti-bactériennes et prévient les inflammations. Par ailleurs les sécrétions dues à la plaie sont nettoyées par le miel. Et celui-ci facilite la régénération du derme.

Pratique

Le retrait de pansements appliqués sur une plaie devient plus facile grâce à la viscosité du miel qui empêche son adhérence.

N’hésitez donc pas à appliquer du miel sur les plaies pour une cicatrisation rapide et efficace.
Plaies internes

Affections viscérales, aphtes, certains ulcères digestifs

Combiné avec de la propolis, autre produit de la ruche, le miel a une action prouvée notamment pour la cicatrisation. Les résultats chez certains patients, ont parfois été identiques voire meilleurs qu’avec les traitements actuels.

La constitution du miel empêcherait les bactéries de se fixer sur les tissus des voies digestives.

L’ingestion par voie orale peut être envisagée à la fois sur le plan préventif et curatif pour traiter les troubles mineurs.

Tendances

Le miel est de plus en plus indiqué pour ses vertus. On le voit apparaître dans de nouvelles formes de produits thérapeutiques et de pansements.

Il peut même être prescrit en milieu médical. C’est le cas du service du Pr Descottes du CHU de Limoges qui fait des recherches depuis deux décennies sur le sujet avec des résultats concluants. Parfois même équivalents aux produits classiques pour la cicatrisation et de façon plus rapide.


Les meilleurs miels pour la cicatrisation


Les miels ayant la meilleure action sur les plaies sont le miel de lavande, le miel de thym et le miel de manuka car les propriétés antiseptiques de ces plantes renforcent celui du miel.

Le CHU de Limoges utilise des produits artisanaux car il ne sont ni chauffés ni exposés aux rayons ultra-violets et gardent donc toutes les qualités.

Comment procéder ?

 1-   Tout d’abord nettoyer la plaie soit avec du savon doux, soit avec de l’eau oxygénée

 2-    Appliquer le miel soit directement sur la plaie soit d’abord sur un pansement (dans ce cas n’hésitez pas à mettre du miel au centre de la gaze pour que toute la plaie soit ensuite recouverte). Si le miel n’est pas assez fluide réchauffez le légèrement en le gardant tiède

 3-   Utilisez un coton, ou tout instrument stérile pour étaler le miel sur la blessure de façon uniforme sur toute la surface

 4-   Recouvrez la plaie avec de la gaze stérile

 5-   Changez la gaze une fois par jour en effectuant au préalable un nouveau nettoyage. Nul besoin de la remplacer plus souvent car, comme vu précédemment, le miel est antibactérien.

dimanche 16 décembre 2012

Fonctions et caractéristiques du fœtus


 Aspect du foetus 
Nous avons déjà vu qu'à la fin de la douzième semaine, avant que la mère ne sente sa présence active en elle, l'enfant est déjà entièrement constitué. Tous ses organes sont présents, même s'ils ne sont pas complètement formés et encore imparfaits. Malgré ces imperfections, le futur bébé présente déjà certaines caractéristiques qui ne sont pas toujours les mêmes que celles du nouveau-né. Dès la première semaine, le fœtus a un aspect humain.

Le crâne 
Le cerveau se recouvre d'une formation osseuse plate qui deviendra le crâne. Les os ne sont pas complètement soudés d'un côté pour permettre au cerveau de continuer sa croissance et de l'autre, pour conserver, pendant l'accouchement, l'élasticité de toute la voûte crânienne qui se modèlera sur les parois du canal génital (accommodation fœtale). La peau du crâne et celle du corps se revêtent ensuite d'un duvet fœtal. Destiné à disparaître après la naissance, en même temps que les cheveux, ce duvet est déjà l'indice d'une activité des bulbes pileux de la peau du fœtus.

Les glandes 
Près des bulbes pileux de la peau, on trouve des glandes de deux types: les glandes sudoripares destinées à la formation de la sueur qui va enrichir le liquide amniotique où nage le fœtus et les glandes sébacées qui concourent à la formation du sébum. Dès la période prénatale, elles fonctionnent et produisent le sébum, cette substance grasse qui enduit la peau du fœtus et la protège pendant les neuf mois de sa vie intra-utérine. A la naissance, on voit très nettement ce sébum qui recouvre l'épiderme du nouveau-né et lui donne un aspect huileux. Ce type de sécrétion diminue après la naissance; il est remplacé par la sécrétion sébacée normale de l'enfant.

La vue 
Le bulbe de l'œil, protégé par les paupières fermées, continue sa formation. Les paupières ne s'ouvrent que vers le septième ou le huitième mois, lorsque les bulbes sont complètement formés. Contrairement aux autres mammifères qui naissent les yeux fermés et ne les ouvrent que quelques jours plus tard, l'enfant se présente à la naissance les yeux ouverts. Que voit le fœtus? Il ne faut pas se représenter l'utérus comme une cavité lumineuse, pas plus qu'une cavité complètement obscure. Une petite quantité de radiations lumineuses traversent probablement la peau et pénètrent dans le ventre de la mère, lorsque celui-ci est nu et exposé à la lumière. La rétine (organe de l'œil qui capte les images et la lumière) est formée chez le fœtus - tout comme chez l'enfant et l'adulte - de deux prolongements cellulaires sensibles à la lumière: les cônes et les bâtonnets. Les premiers sont des cellules nerveuses qui perçoivent les détails des images présentées dans une lumière intense. Les seconds, au contraire, préfèrent une lumière faible, où les cônes seraient incapables de transmettre une information. On dit que les bâtonnets sont les cellules de la rétine destinées à la vision crépusculaire. Elles fournissent au cerveau des images dont les détails ne sont pas nets mais dont les contours sont très précis. Chez le fœtus, les bâtonnets.sont les cellules de la rétine les plus stimulées. A la naissance et au cours des jours suivants, le nouveau-né perçoit donc la différence entre les zones d'ombre et les zones de lumière mais ne distingue pas les personnes qui se penchent sur lui, pas plus que leurs expressions. C'est également pour cette raison que les nourrissons sont plus attirés par les couleurs que par les formes.

Le goût et l'odorat 
Il n'y a pas grand-chose à dire sur le goût et l'odorat du foetus. Ces deux sens sont très' peu développés et n'évoluent guère au cours de la vie intra-utérine. Durant leur première année, les bébés, s'ils sont en bonne santé, mangent à peu près tout ce qu'on leur présente. Ce n'est que plus tard, lorsque leurs sens s'affinent, qu'ils marquent leur préférence pour certains aliments.

L'ouïe 
L'ouïe fonctionne déjà pendant la vie foetale. Les sons les mieux perçus par le foetus sont les battements du coeur maternel et les pulsations du sang dans les vaisseaux placentaires.
Une expérience passionnante a été tentée. Etant donné que les battements du coeur de la mère cessent brusquement à la naissance pour le nouveau-né, on a pensé qu'il serait profitable à celui-ci de les lui faire entendre au moyen d'une bande enregistrée. On a remarqué alors que ce son tranquillisait l'enfant dans les moments d'agitation ou d'inquiétude. Tout naturellement, on en a déduit qu'il était bon pour l'enfant particulièrement au tout début de sa vie - que sa mère le prenne souvent dans ses bras. L'oreille contre la poitrine maternelle, l'enfant entend les battements du coeur; il retrouve un son connu qui le rassure. D'autres sons provenant de l'extérieur parviennent accidentellement dans la cavité utérine. Il peut s'agir, par exemple d'un bruit imprévu. Ces sons ne peuvent effrayer l'enfant qui bénéficie de la protection de l'utérus et n'a pas encore éprouvé le manque de sécurité ou la peur. N'étant relié à aucune expérience précédente, le bruit est donc dépourvu de toute signification. Nombre de femmes enceintes croient que leurs propres émotions (une surprise, la peur, la colère) se reflètent sur le foetus qui "sent" les réactions maternelles. En réalité, l'émotion déclenche chez l'être humain une décharge d'adrénaline qui provoque une réaction physique, telle que la peur. Par l'intermédiaire du sang, l'adrénaline parvient au placenta et passe dans le foetus. Elle provoque
à celui-ci le même phénomène physique. Ce n'est donc pas l'émotion maternelle que ressent le foetus mais la décharge d'adrénaline.

Réactions diverses 
Bien qu'on ait rarement l'occasion de les provoquer, toutes les sensations normales de l'adulte existent dans le foetus. On a pu démontrer, par exemple, sa sensibilité et ses réactions au froid en introduisant dans l'utérus un instrument destiné à enregistrer les contractions utérines pendant un accouchement provoqué. Pour éviter tout risque d'infection, cet instrument était, entre chaque manipulation, immergé dans une solution antiseptique "froide" L'instrument provoquait, de ce fait, une baisse de température à l'intérieur de l'utérus. A son approche, le foetus réagissait par des mouvements plus vifs, accompagnés d'une accélération de son rythme cardiaque. Pendant la vie intra-utérine, le foetus est donc déjà en mesure de distinguer le chaud du froid. La preuve en est qu'il se défend contre le froid en déployant une activité musculaire plus intense. Son organisme lui permet de produire de la chaleur, grâce à des mécanismes qui lui sont propres. On a remarqué, en effet, que la température de son corps est plus élevée que celle du corps de sa mère: un demi-degré environ.

Le toucher 
Le toucher se développe de bonne heure chez le foetus. A trois mois en fait, vers la fin du deuxième mois - il perçoit n'importe quelle stimulation de sa peau et réagit par des mouvements réflexes automatiques. Le foetus ressent très tôt la douleur. Elle éveille en lui la série habituelle des réflexes automatiques de défense. L'enfant qui vit dans l'utérus maternel n'est donc pas l' être insensible et purement végétatif, comme on le croyait autrefois. En effet, dès que son système nerveux s'amorce, le foetus est doté de ses propres organes sensoriels qu'if est en mesure d'utiliser, même s'ils sont encore imparfaits. L'exemple le plus frappant est celui de la piqûre. Il est parfois nécessaire de procéder à des transfusions de sang au foetus. La technique la plus répandue consiste à piquer, avec une très longue aiguille, la paroi abdominale de la mère, puis la cavité utérine et enfin le foetus. Autrefois, on attendait de sentir la présence du foetus sous l'aiguille pour piquer. Au contact de l'aiguille, le foetus commençait alors à s'agiter et rendait la tâche difficile. On a donc adopté une technique différente qui consiste à prendre le foetus à l'improviste. Après avoir repéré sa position sur un écran radioscopique, on enfonce l'aiguille sans laisser au petit "patient" le temps de s'en rendre compte. Mais malgré la surprise, la douleur de la piqûre reste la même. En retirant l'aiguille, le médecin remarque que sur l'écran le témoin oscille très nettement, en raison des mouvements d'irritation du foetus.

Fonctions des organes 
L'estomac, l'intestin, les reins, les poumons et les glandes endocrines fonctionnent déjà bien avant la nais-
sance. Dans l'utérus maternel, tous les enfants apprennent tôt ou tard à sucer. Ils sucent d'instinct leur pouce et peuvent également déglutir. A partir de la quatorzième semaine de sa vie intra-utérine, le fœtus avale le liquide amniotique et des cellules désagrégées de sa peau. Cette nourriture n'est pas dépourvue de calories et contient en outre de petites quantités de sucres et des protéines. La quantité absorbée augmente au fur et à mesure du développement du fœtus. Pendant les dernières semaines, celui-ci est capable d'avaler jusqu'à quatre litres de liquide amniotique par jour. Du point de vue calorique, cela correspond à quelques cent grammes de lait. Le liquide passe de l'estomac à l'intestin. Une partie est absorbée par le sang fœtal, l'autre demeure dans l'intestin avec la bile sécrétée par le foie et les cellules desquamées de la paroi intestinale. Ces résidus forment le méconium. Premier contenu intestinal, le méconium est généralement expulsé dans les heures qui suivent la naissance. Il peut arriver qu'il le soit pendant le travail, lorsque l'accouchement, long et difficile, provoque une souffrance fœtale.

Dès le quatrième mois, les reins sécrètent de l'urine. L'urine fœtale se mélange ensuite au liquide amniotique dont elle est, en partie, l'origine. Contrairement au nourrisson, le rôle des reins du fœtus n'est pas essentiellement d'éliminer les substances nocives mais de sécréter un liquide (l'une des composantes du liquide amniotique) qui retournera au fœtus.

Les poumons et les glandes sudoripares sécrètent également un liquide qui va s'ajouter au liquide amniotique. Néanmoins, la quantité n'en est pas aussi importante que celle produite par les reins et les villosités choriales.

Cela peut paraître absurde mais les poumons fonctionnent déjà bien avant la naissance. Il est évident que la cavité amniotique ne contient pas d'air mais uniquement du liquide. Et c'est précisément ce liquide qui est inhalé. Le liquide amniotique qui pénètre dans les profondeurs des alvéoles pulmonaires sert apparemment à les irriguer et à les lubrifier en vue de leur activité respiratoire future.
Etant donné que les poumons du fœtus ne contiennent que du liquide, que l'air ne les gonfle pas comme à la naissance, ils apparaissent comme plissés car les alvéoles ne sont pas encore détendues. Si l'on plonge dans l'eau les poumons d'un enfant mort avant sa naissance, ils coulent car ils ne contiennent pas d'air. La même expérience faite avec les poumons d'un enfant mort après une seule inspiration et qui a gardé de l'air dans ses poumons, donne le résultat inverse: les poumons flottent. Cette méthode est parfois utilisée, à des fins médico-légales, pour vérifier si un enfant était déjà mort à sa naissance ou s'il a vécu quelques instants avant de mourir.

Pendant la période embryonnaire, c'est-à-dire les trois premiers mois, les organes génitaux externes des deux sexes sont identiques. Ce n'est qu'à la période dite fœtale qu'apparaissent les premières différences entre organes sexuels masculins et féminins. On peut dire qu'à partir du quatrième mois, le sexe du fœtus est complètement formé. L'organisme du fœtus est capable de produire, de façon autonome, une certaine quantité d'hormones. Les glandes endocrines situées au-dessus de chacun des deux reins (glandes surrénales) constituent une véritable usine à œstrogènes. Par l'intermédiaire du placenta, ces hormones passent du sang fœtal au sang puis aux urines de la mère. Il est assez facile de les reconnaître grâce à des examens de laboratoire.

L'appareil circulatoire du foetus 
L'appareil circulatoire du fœtus est très différent de celui de l'enfant dès sa naissance. Le fœtus se trouvant dans une cavité (poche amniotique) sans air et remplie de liquide, ses poumons n'ont pas la même fonction respiratoire, que ceux du nouveau-né. Les su bstances nutritives et l'oxygène parviennent au fœtus par l'intermédiaire de la circulation du sang maternel. Pour le fœtus, le placenta joue en quelque sorte le rôle des poumons du nourrisson. C'est au travers du placenta que passent les éléments refusés par le métabolisme cellulaire du fœtus.
Le fœtus possède des vaisseaux ombilicaux qui s'atrophient et disparaissent après la naissance. Ils relient le placenta (organe des échanges avec le sang maternel) à l'ombilic du fœtus.
Après s'être enrichi d'oxygène et de substances nutritives en traversant le placenta (où arrive le sang artériel de la mère, riche en oxygène et en substances nutritives) le sang fœtal s'introduit dans la veine ombilicale du cordon. Il pénètre ensuite à l'intérieur du fœtus et passe dans la veine cave inférieure. Dans cette veine, coule le sang venant des parties du fœtus situées loin du cœur. Ce sang a cédé de l'oxygène aux tissus et accumulé les déchets: c'est le sang veineux. Chez le fœtus, le sang artériel provenant du placenta se mélange donc immédiatement au sang veineux, ce qui ne se produit jamais chez l'individu, excepté dans les cas de communications anormales entre veines et artères (anévrismes). Ce mélange de sang veineux et artériel se dirige vers le cœur. Pour ce faire, deux voies s'offrent à lui. Une certaine quarttltépasse de l'oreillette droite-du ventricule droit et s'engage ensuite dans les vaisseaux conduisant aux poumons. Cependant, peu de sang y parvient car les vaisseaux, non oxygénés, ne sont pas détendus. La plus grande partie de ce sang évite le circuit pulmonaire grâce au canal artériel (ou canal de Botal) qui relie les vaisseaux menant aux poumons à ceux qui sortent de la partie gauche du cœur, et conduit le sang vers l'aorte. A la naissance, par suite de l'Inhalation de l'air, les poumons se gonflent; le sang y pénètre au lieu de les éviter comme pendant la période fœtale; alors, le canal de Botal s'atrophie et disparaît.

La seconde voie empruntée par le sang qui arrive dans l'oreillette droite passe directement dans l'oreillette gauche par un orifice appelé trou de Botal, situé dans la paroi. musculaire séparant les deux oreillettes. De l'oreillette gauche, le sang passe dans le ventricule gauche, puis dans l'aorte. Il est donc distribué dans tous les tissus et organes périphériques. Il va ensuite s'oxygéner dans le placenta, grâce aux vaisseaux ombilicaux appelés artères ombilicales, bien que leur contenu soit du sang veineux et non artériel. En résumé, deux facteurs distinguent la circulation du fœtus de celle du nouveau-né: En premier lieu, l'absence de circulation pulmonaire et, en second lieu, l'absence de sang artériel dans tout l'appareil circulatoire, excepté dans la veine ombilicale. Dans l'ensemble, le sang foetal est peu oxygéné. Très riches en hémoglobine, ses globules rougessont en nombre plus élevé que chez l'adulte: de cinq à six millions au millimètre cube. Leur hémoglobine est différente de celle des globules rouges de l'adulte; elle a la faculté de se lier plus facilement à l'oxygène et de le retenir. Après la naissance, l'hémoglobine fœtale disparaît pou r être rem placée par celle de l'adulte.

Le foetus est un être "aquatique" 
Pendant la grossesse, plongé dans un environnement liquide, le fœtus est essentiellement "aquatique". En vertu de certaines lois physiques auxquelles sont soumis les liquides, il ressent moins la pesanteur que s'il vivait dans un environnement aérien. De ce fait, son poids est infiniment moins important. Le liquide amniotique qui le protège des chocs graves, des secousses consécutives aux changements de position de la mère, lui permet de bouger et de nager en permanence. La production continue du liquide est assurée nous l'avons vu plus haut - par les cellules qui tapissent la cavité amniotique et les reins du fœtus.

Le liquide amniotique est continuellement renouvelé, de façon à maintenir sa limpidité et sa pureté. Il ne perd de sa limpidité qu'en cas de souffrance fœtale inquiétante. L'amnioscopie permet d'étudier sa couleur et de surveiller en même temps l'état de santé du fœtus. Des recherches très sophistiquées ont été mises au point dans le but d'étudier l'environnement fœtal.
On va jusqu'à insérer dans la cavité amniotique des instruments qui permettent d'observer et d'enregistrer sur des écrans télévisés le comportement du fœtus. C'est ainsi que l'on a pu se rendre compte que le fœtus n'a rien de maladroit, de gauche, comme pouvaient le laisser supposer les proportions de sa tête, de son tronc et de ses membres, si on les compare à celles d'un enfant. Bien au contraire, c'est un être agile et gracieux.
Grâce au même procédé, on a pu voir que le cordon ombilical qui unit le fœtus au placenta, est rigide et gonflé, à l'instar d'un tube de caoutchouc, en raison de la pression élevée du sang qui y circule. C'est ce gonflement qui empêche le cordon de s'enrouler autour du cou du fœtus pendant la vie intra-utérine. Ce danger est à craindre lorsque l'accouchement se prolonge, que le placenta se" détache, vide le cordon de son sang et le rend flasque.