Affichage des articles dont le libellé est Statistiques pathologiques. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Statistiques pathologiques. Afficher tous les articles

lundi 4 mars 2013

Le Sommeil

Les savants britanniques ont désigné le mois de février comme le pire mois pour le sommeil. Selon leurs données, justement à la fin de l'hiver, la plupart des gens souffrent de somnolence constante et de basse tension artérielle.

 

En hiver,  un nombre considérable de gens se sentent mal à l’aise. Il est naturel que la fatigue due à l'absence du soleil s'accumule justement vers le mois de février, remarque le médecin somnologue Roman Bouzounov.
« Que se passe-t-il pendant la saison sombre ? L’homme part au travail alors qu’il fait sombre, il revient du travail –il fait sombre de nouveau. C'est-à-dire, il ne voit pas en réalité la lumière solaire, et la dépression saisonnière se développe. Cet état est connu et bien décrit, il se manifeste par une somnolence, une fatigue, des perturbations du sommeil ».

En Russie, plusieurs gens liaient traditionnellement la somnolence avec le passage à l'heure d'hiver et d'été, qui a été supprimé en 2011, quand l'heure d'été était laissée aux Russes. Le gouvernement trouve inutile maintenant de résoudre le problème du passage à l'heure d’hiver, il propose de garder l'état actuel, a déclaré le Premier ministre Dmitri Medvedev dernièrement.

D'autre part, on sait d’après l’expérience que la personne s'adapte au changement horaire d’une heure au cours des 24 heures suivantes. Mais comment vaincre quand la somnolence de février ?

« Il faut respecter régulièrement le régime du sommeil et de la veillée, parce que dès que la personne commence à dormir à son aise pendant le week-end, ce n’est pas bien ... Pendant la semaine de travail, on se lève 6 heures du matin, et le week-end, on dort jusqu'à midi. Que se passe-t-il ? Chaque week-end, le fuseau horaire est déplacé pour 6 heures dans un sens, ensuite pour 6 heures dans le sens inverse. Mais l'adaptation se passe ainsi « une heure – une journée », alors, on s'adapte pour le week-end suivant, et puis tout recommence… »

Et ceux qui sont habitués à utiliser comme somnifère des boissons alcoolisées, doivent être sur leur garde, cela peut amener à la dépression,  indiquent les chercheurs. Même si la vie n'est pas réjouissante, essayez, comme les psychologues le conseillent, de « porter des lunettes roses » et, par un effort de volonté, de rester dans la positive attitude.

samedi 15 décembre 2012

Statistiques pathologiques


Situation actuelle de la pathologie prénatale et périnatale 

La pathologie prénatale désigne tous les phénomènes morbides déterminés par des facteurs héréditaires ou extérieurs agissant sur la mère, l'embryon ou le foetus jusqu'à la 28eme semaine de la grossesse. La pathologie périnatale englobe toutes les situations morbides que peut connaître la femme enceinte ou le fœtus à partir de la 28eme semaine de la grossesse jusqu'au septième jour après la naissance. Quant à la pathologie de la première enfance, elle porte sur les états morbides pouvant toucher l'enfant au cours des trois premières années de sa vie.
Les définitions suivantes, proposées par l'Organisation Mondiale de la Santé, ont été adoptées par de nombreux pays:
Avortement: mort du foetus avant la 28eme semaine de la grossesse.
Mort-né: mort du foetus avant son expulsion ou son extraction complète du corps de sa mère après 28 semaines de grossesse

Coefficient de mortalité infantile 

Le coefficient de mortalité périnatale est le rapport, pour mille, entre la somme des bébés mort-nés, des nourrissons morts dans la première semaine de vie et le nombre total des nouveau-nés.
Le coefficient de mortalité infantile est le rapport, toujours pour mille, entre le nombre des enfants morts dans la première année de vie (mort-nés compris) et le nombre total des nouveau-nés.
Ces deux coefficients sont hautement pris en considération par les responsables du domaine de la santé, car ils dépendent d'un certain nombre de facteurs agissant pendant la phase préconceptionnelle, la grossesse, l'accouchement et la première année de la vie.

Mortalité périnatale 

La mortalité périnatale a beaucoup diminué dans notre pays, grâce aux efforts entrepris pour une meilleure surveillance de la grossesse.

Prévention en matière de pathologie génétique 

Pour l'ensemble de la population, on estime que les maladies d'origine génétique sont d'environ quatre pour cent; les anomalies chromosomiques à la naissance tournent autour de un pour cent. Si l'on considère que les maladies génétiques ont été les dernières à bénéficier des progrès de la médecine, on ne sera pas surpris de lire, dans un rapport de l'OMS datant de 1972:
"Environ trente pour cent des admissions en pédiatrie, en Amérique du Nord, et environ quarante pour cent des nourrissons morts au Royaume-Uni, ont un rapport plus ou moins étroit avec une maladie génétique". L'incidence élevée des maladies génétiques, leur gravité, les problèmes familiaux qu'elles entraînent et leur poids social rendent urgentes les mesures préventives à adopter dans le domaine de la pathologie périnatale et de la première enfance. Ces mesures sont nombreuses et d'ordres différents mais toutes visent deux objectifs: prévention et identification des génotypes anormaux.

Prévention de génotype anormaux 

Prévention à posteriori 
Elle vise à empêcher que ne se reproduise une naissance pathologique chez un même couple. C'est la forme la plus valable de prévention,d'autant plus que l'action préventive repose presque essentiellement sur une demande spontanée de conseils génétiques. Environ 90 pour cent des couples qui se présentent en consultation génétique ont déjà eu un enfant atteint.

Prévention à priori 
C'est l'étape suivante. Elle exige la prise en compte, parmi les membres d'une famille ayant déjà eu un antécédent pathologique, des facteurs de risques. Prévention à posteriori et prévention à priori se complètent. Ensemble, elles constituent les précautions de base minimales pour une population donnée.

Screening ou examen prénuptial 
Actuellement, on est à même d'identifier une soixantaine de maladies d'origine génétique. Théoriquement, l'examen prénuptial devrait permettre de cerner les risques et de réduire le nombre des naissances de sujets atteints. En pratique, les résultats sont infiniment moins satisfaisants. L'examen prénuptial tel qu'il se présente aujourd'hui, est encore insuffisant. Il n'approfondit pas le problème. II serait souhaitable qu'il englobe de façon plus précise et systématique les antécédents génétiques de chaque membre du couple. Ce type, d'examen existe mais il n'est encore pratiqué que chez les populations où une certaine maladie génétique se rencontre dans une proportion particulièrement élevée. La généralisation d'un examen prénuptial réellement préventif permettrait d'identifier les couples qui risquent de mettre au monde un enfant atteint d'une maladie génétique. Le couple serait alors informé des risques encourus qu'il aurait toute liberté d'évaluer. La contraception serait alors là pour prendre le relais. C'est pourquoi il est nécessaire d'étendre le plus possible la création de centres d'information mis à la disposition des couples désirant être conseillés sur les différentes méthodes contraceptives.

Identification de. génotype. anormaux 

Phase préclinique 
L'identification des génotypes anormaux en phase préclinique est actuellement réalisable pour de nombreuses maladies génétiques, grâce à des méthodes de laboratoire assez simples pour être utilisées comme des tests de routine. Il est capital de pouvoir dépister une maladie avant même qu'elle se manifeste, afin d'améliorer l'efficacité des mesures préventives, particulièrement dans les cas où une thérapeutique précoce peut freiner l'évolution de la maladie ou en faciliter le pronostic. Ce type de prévention ne peut être réalisé qu'avec un screening de la population (examen systématique assorti d'une enquête). Ces screenings peuvent s'effectuer à différents niveaux: screening de masse, de groupe, de famille.

Phase clinique 
A la phase clinique, la possibilité d'identifier le plus grand nombre possible de génotypes anormaux dépend essentiellement de deux conditions:

1) la latitude d'examiner tous les individus d'une nation;
2) la familiarité du médecin avec les maladies génétiques, afin de pouvoir les diagnostiquer.

La première n'est pas difficile à réaliser: il suffit d'effectuer des contrôles pédiatriques sur tous les nouveau-nés et tous les enfants de la première enfance. La deuxième condition, si elle est plus difficile à remplir, ne comporte pas d'impossibilité majeure. Elle repose entièrement sur une politique d'information médicale bien menée. Il convient de rappeler que de nombreuses maladies génétiques sont extrêmement rares. Un médecin qui n'est pas directement concerné par la génétique,. peut ne les avoir jamais rencontrées et même en ignorer l’existence  D'où l'utilité d'une information constante des médecins et de tout le personnel appelé à travailler dans le domaine de la prévention, de l'évolution de la génétique.

Registre des risques

 Il est indispensable de mettre en œuvre un système capable d'enregistrer, d'intégrer et d'utiliser les informations reçues afin d'être en mesure de conseiller, de suivre et d'informer de façon complète. La notification d'un cas - certain ou suspect - de maladie génétique rapportée au registre entraînera alors automatiquement la supervision du traitement, l'enregistrement des autres membres de la famille ainsi que les conseils génétiques qu'ils devront suivre.
L'avantage de ce système n'est pas unilatéral; il s'exerce dans les deux sens. En retour, le registre peut lui fournir toutes les informations qui permettront de vérifier la fréquence de certaines conjonctures.