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mardi 19 mars 2013

Le Jeûne, une alternative thérapeutique ?






Dans les pays occidentaux, les cas de diabète, d’hypertension, d’obésité, de cancers se multiplient et la consommation de médicaments explose. Et s'il existait une autre voie thérapeutique ? Depuis un demi-siècle, en Russie, en Allemagne et aux États-Unis, des médecins et des biologistes explorent une autre piste : le jeûne. Ailleurs qu'en France existent des centres de jeûne depuis des dizaines d'années. Atteints d'asthme, de diabète, de rhumatisme, d'allergie… les patients, très encadrés, n'ingurgitent rien à part de l'eau durant douze jours en moyenne mais la cure se prolonge parfois trois semaines. Passée la douloureuse crise d'acidose des débuts, ils se sentent plus en forme et les deux tiers voient leurs symptômes disparaître après une ou plusieurs cures. Remboursé, ce traitement s'appuie sur quarante ans d'études scientifiques, malheureusement non traduites, qui ont démarré sous l'ère soviétique. Bien qu'elles soient inconnues hors de Russie, des médecins et chercheurs occidentaux creusent aussi ce sillon, même si, aux pays du médicament-roi, ils bénéficient de peu de subventions.

 Les indications du jeûne sont bien très disparates, en particulier en fonction du type et de la durée du jeûne.
Les jeûnes courts (24 à 48 heures) n'ont aucune prétention thérapeutique ; Ils entraînent un repos organique, qui est suivi généralement d'un rééquilibrage des fonctions naturelles (sommeil, sexualité) et d'une baisse tangible de l'appétit et des besoins en excitants (alcool, tabac, café). Ces effets " secondaires " sont souvent impressionnants, et permettent de se tenir facilement à une bonne hygiène de vie le reste de la semaine.

Les jeûnes d'une semaine ont de surcroît un effet pondéral. La consommation des graisses est importante, ainsi que les pertes hydriques, surtout si les deux derniers jours ont été passé sans prise d'eau. Ce genre de cure se pratique sous surveillance, d'un médecin ou d'un hygiéniste capable de déceler (voir encadré : l'acidocétose), un mauvais déroulement du jeûne.
Les jeûnes de longue durée se situent réellement comme les actes thérapeutiques ; Mais pas médicaux (pas de médicaments, pas de pratiques manuelles...), on est là dans un vide juridique heureux, car il permet de véritables soins à l'abri des foudres du système médical.
Il est unanimement reconnu que la tuberculose est une contre-indication majeure au jeûne. Le diabète en serait également une, mais de manière transitoire.
Certains jeûnes réussis montrent que le pancréas en ressort ragaillardi, et que la maladie s'en trouve réduite.
Sauf cachexie, les " maigres " peuvent eux aussi pratiquer le jeûne, ils ne feront que gagner du temps (élimination de la graisse lors des premiers jours du jeûne) sur le déroulement de la diète chez un individu lambda.
Il serait audacieux de dresser ici une liste des préconisations médicales d'un jeûne de longue durée (plus d'une semaine). D'autre part, ce serait illégal (" incitation à des thérapeutiques non éprouvées "), d'autre part, ce serait très aléatoire par rapport à des auto-diagnostics erronés ou fantaisistes.
Par contre, nous pouvons reprendre, sans les détailler (voir pour cela l'ouvrage du Dr Shelton : " Le Jeûne, une technique millénaire ". Ed. Robert Lafont), des témoignages de malades et le bilan de leur jeûne.