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mardi 12 mars 2013

Nouveau PANSEMENT pour la peau des enfants

A haute tolérance cutanée, flexible et conformable, ce pansement qui s’adapte aux mouvements des enfants est en plus un pansement rigolo qui permet d’oublier les bobos.
Une nouvelle gamme spécialement conçue pour les enfants qui vient compléter la gamme déjà très complète de pansements premiers soins pour les plaies superficielles de BSN Médical, proposée à l’Officine.
Déjà adaptée aux besoins spécifiques de chaque patient, (pansement peau sensible, imperméable, anti-ampoules, lavable, résistant, discret…), avec Coverplast® Kids, la gamme peut désormais satisfaire la demande des enfants lors de petits bobos avec le lancement d’un pansement enfants ludique qui fera leur fierté !
Avec sa compresse absorbante, neutre et non adhérente, la gamme Coverplast® Kids, évite les pleurs de douleur lors des changements de pansements.
-Ses pansements prédécoupés, imperméables, permettent à l’enfant de se doucher, après avoir bien joué.
-Sous forme de bande à découper, le pansement résiste aux salissures. 
Indiquée pour les plaies superficielles, telles que les coupures, les rougeurs liées aux vaccins, les égratignures, la gamme «  Kids  » avec ses motifs intemporels, fait des premiers soins de pansement, un moment ludique pour les enfants.

dimanche 16 décembre 2012

Fonctions et caractéristiques du fœtus


 Aspect du foetus 
Nous avons déjà vu qu'à la fin de la douzième semaine, avant que la mère ne sente sa présence active en elle, l'enfant est déjà entièrement constitué. Tous ses organes sont présents, même s'ils ne sont pas complètement formés et encore imparfaits. Malgré ces imperfections, le futur bébé présente déjà certaines caractéristiques qui ne sont pas toujours les mêmes que celles du nouveau-né. Dès la première semaine, le fœtus a un aspect humain.

Le crâne 
Le cerveau se recouvre d'une formation osseuse plate qui deviendra le crâne. Les os ne sont pas complètement soudés d'un côté pour permettre au cerveau de continuer sa croissance et de l'autre, pour conserver, pendant l'accouchement, l'élasticité de toute la voûte crânienne qui se modèlera sur les parois du canal génital (accommodation fœtale). La peau du crâne et celle du corps se revêtent ensuite d'un duvet fœtal. Destiné à disparaître après la naissance, en même temps que les cheveux, ce duvet est déjà l'indice d'une activité des bulbes pileux de la peau du fœtus.

Les glandes 
Près des bulbes pileux de la peau, on trouve des glandes de deux types: les glandes sudoripares destinées à la formation de la sueur qui va enrichir le liquide amniotique où nage le fœtus et les glandes sébacées qui concourent à la formation du sébum. Dès la période prénatale, elles fonctionnent et produisent le sébum, cette substance grasse qui enduit la peau du fœtus et la protège pendant les neuf mois de sa vie intra-utérine. A la naissance, on voit très nettement ce sébum qui recouvre l'épiderme du nouveau-né et lui donne un aspect huileux. Ce type de sécrétion diminue après la naissance; il est remplacé par la sécrétion sébacée normale de l'enfant.

La vue 
Le bulbe de l'œil, protégé par les paupières fermées, continue sa formation. Les paupières ne s'ouvrent que vers le septième ou le huitième mois, lorsque les bulbes sont complètement formés. Contrairement aux autres mammifères qui naissent les yeux fermés et ne les ouvrent que quelques jours plus tard, l'enfant se présente à la naissance les yeux ouverts. Que voit le fœtus? Il ne faut pas se représenter l'utérus comme une cavité lumineuse, pas plus qu'une cavité complètement obscure. Une petite quantité de radiations lumineuses traversent probablement la peau et pénètrent dans le ventre de la mère, lorsque celui-ci est nu et exposé à la lumière. La rétine (organe de l'œil qui capte les images et la lumière) est formée chez le fœtus - tout comme chez l'enfant et l'adulte - de deux prolongements cellulaires sensibles à la lumière: les cônes et les bâtonnets. Les premiers sont des cellules nerveuses qui perçoivent les détails des images présentées dans une lumière intense. Les seconds, au contraire, préfèrent une lumière faible, où les cônes seraient incapables de transmettre une information. On dit que les bâtonnets sont les cellules de la rétine destinées à la vision crépusculaire. Elles fournissent au cerveau des images dont les détails ne sont pas nets mais dont les contours sont très précis. Chez le fœtus, les bâtonnets.sont les cellules de la rétine les plus stimulées. A la naissance et au cours des jours suivants, le nouveau-né perçoit donc la différence entre les zones d'ombre et les zones de lumière mais ne distingue pas les personnes qui se penchent sur lui, pas plus que leurs expressions. C'est également pour cette raison que les nourrissons sont plus attirés par les couleurs que par les formes.

Le goût et l'odorat 
Il n'y a pas grand-chose à dire sur le goût et l'odorat du foetus. Ces deux sens sont très' peu développés et n'évoluent guère au cours de la vie intra-utérine. Durant leur première année, les bébés, s'ils sont en bonne santé, mangent à peu près tout ce qu'on leur présente. Ce n'est que plus tard, lorsque leurs sens s'affinent, qu'ils marquent leur préférence pour certains aliments.

L'ouïe 
L'ouïe fonctionne déjà pendant la vie foetale. Les sons les mieux perçus par le foetus sont les battements du coeur maternel et les pulsations du sang dans les vaisseaux placentaires.
Une expérience passionnante a été tentée. Etant donné que les battements du coeur de la mère cessent brusquement à la naissance pour le nouveau-né, on a pensé qu'il serait profitable à celui-ci de les lui faire entendre au moyen d'une bande enregistrée. On a remarqué alors que ce son tranquillisait l'enfant dans les moments d'agitation ou d'inquiétude. Tout naturellement, on en a déduit qu'il était bon pour l'enfant particulièrement au tout début de sa vie - que sa mère le prenne souvent dans ses bras. L'oreille contre la poitrine maternelle, l'enfant entend les battements du coeur; il retrouve un son connu qui le rassure. D'autres sons provenant de l'extérieur parviennent accidentellement dans la cavité utérine. Il peut s'agir, par exemple d'un bruit imprévu. Ces sons ne peuvent effrayer l'enfant qui bénéficie de la protection de l'utérus et n'a pas encore éprouvé le manque de sécurité ou la peur. N'étant relié à aucune expérience précédente, le bruit est donc dépourvu de toute signification. Nombre de femmes enceintes croient que leurs propres émotions (une surprise, la peur, la colère) se reflètent sur le foetus qui "sent" les réactions maternelles. En réalité, l'émotion déclenche chez l'être humain une décharge d'adrénaline qui provoque une réaction physique, telle que la peur. Par l'intermédiaire du sang, l'adrénaline parvient au placenta et passe dans le foetus. Elle provoque
à celui-ci le même phénomène physique. Ce n'est donc pas l'émotion maternelle que ressent le foetus mais la décharge d'adrénaline.

Réactions diverses 
Bien qu'on ait rarement l'occasion de les provoquer, toutes les sensations normales de l'adulte existent dans le foetus. On a pu démontrer, par exemple, sa sensibilité et ses réactions au froid en introduisant dans l'utérus un instrument destiné à enregistrer les contractions utérines pendant un accouchement provoqué. Pour éviter tout risque d'infection, cet instrument était, entre chaque manipulation, immergé dans une solution antiseptique "froide" L'instrument provoquait, de ce fait, une baisse de température à l'intérieur de l'utérus. A son approche, le foetus réagissait par des mouvements plus vifs, accompagnés d'une accélération de son rythme cardiaque. Pendant la vie intra-utérine, le foetus est donc déjà en mesure de distinguer le chaud du froid. La preuve en est qu'il se défend contre le froid en déployant une activité musculaire plus intense. Son organisme lui permet de produire de la chaleur, grâce à des mécanismes qui lui sont propres. On a remarqué, en effet, que la température de son corps est plus élevée que celle du corps de sa mère: un demi-degré environ.

Le toucher 
Le toucher se développe de bonne heure chez le foetus. A trois mois en fait, vers la fin du deuxième mois - il perçoit n'importe quelle stimulation de sa peau et réagit par des mouvements réflexes automatiques. Le foetus ressent très tôt la douleur. Elle éveille en lui la série habituelle des réflexes automatiques de défense. L'enfant qui vit dans l'utérus maternel n'est donc pas l' être insensible et purement végétatif, comme on le croyait autrefois. En effet, dès que son système nerveux s'amorce, le foetus est doté de ses propres organes sensoriels qu'if est en mesure d'utiliser, même s'ils sont encore imparfaits. L'exemple le plus frappant est celui de la piqûre. Il est parfois nécessaire de procéder à des transfusions de sang au foetus. La technique la plus répandue consiste à piquer, avec une très longue aiguille, la paroi abdominale de la mère, puis la cavité utérine et enfin le foetus. Autrefois, on attendait de sentir la présence du foetus sous l'aiguille pour piquer. Au contact de l'aiguille, le foetus commençait alors à s'agiter et rendait la tâche difficile. On a donc adopté une technique différente qui consiste à prendre le foetus à l'improviste. Après avoir repéré sa position sur un écran radioscopique, on enfonce l'aiguille sans laisser au petit "patient" le temps de s'en rendre compte. Mais malgré la surprise, la douleur de la piqûre reste la même. En retirant l'aiguille, le médecin remarque que sur l'écran le témoin oscille très nettement, en raison des mouvements d'irritation du foetus.

Fonctions des organes 
L'estomac, l'intestin, les reins, les poumons et les glandes endocrines fonctionnent déjà bien avant la nais-
sance. Dans l'utérus maternel, tous les enfants apprennent tôt ou tard à sucer. Ils sucent d'instinct leur pouce et peuvent également déglutir. A partir de la quatorzième semaine de sa vie intra-utérine, le fœtus avale le liquide amniotique et des cellules désagrégées de sa peau. Cette nourriture n'est pas dépourvue de calories et contient en outre de petites quantités de sucres et des protéines. La quantité absorbée augmente au fur et à mesure du développement du fœtus. Pendant les dernières semaines, celui-ci est capable d'avaler jusqu'à quatre litres de liquide amniotique par jour. Du point de vue calorique, cela correspond à quelques cent grammes de lait. Le liquide passe de l'estomac à l'intestin. Une partie est absorbée par le sang fœtal, l'autre demeure dans l'intestin avec la bile sécrétée par le foie et les cellules desquamées de la paroi intestinale. Ces résidus forment le méconium. Premier contenu intestinal, le méconium est généralement expulsé dans les heures qui suivent la naissance. Il peut arriver qu'il le soit pendant le travail, lorsque l'accouchement, long et difficile, provoque une souffrance fœtale.

Dès le quatrième mois, les reins sécrètent de l'urine. L'urine fœtale se mélange ensuite au liquide amniotique dont elle est, en partie, l'origine. Contrairement au nourrisson, le rôle des reins du fœtus n'est pas essentiellement d'éliminer les substances nocives mais de sécréter un liquide (l'une des composantes du liquide amniotique) qui retournera au fœtus.

Les poumons et les glandes sudoripares sécrètent également un liquide qui va s'ajouter au liquide amniotique. Néanmoins, la quantité n'en est pas aussi importante que celle produite par les reins et les villosités choriales.

Cela peut paraître absurde mais les poumons fonctionnent déjà bien avant la naissance. Il est évident que la cavité amniotique ne contient pas d'air mais uniquement du liquide. Et c'est précisément ce liquide qui est inhalé. Le liquide amniotique qui pénètre dans les profondeurs des alvéoles pulmonaires sert apparemment à les irriguer et à les lubrifier en vue de leur activité respiratoire future.
Etant donné que les poumons du fœtus ne contiennent que du liquide, que l'air ne les gonfle pas comme à la naissance, ils apparaissent comme plissés car les alvéoles ne sont pas encore détendues. Si l'on plonge dans l'eau les poumons d'un enfant mort avant sa naissance, ils coulent car ils ne contiennent pas d'air. La même expérience faite avec les poumons d'un enfant mort après une seule inspiration et qui a gardé de l'air dans ses poumons, donne le résultat inverse: les poumons flottent. Cette méthode est parfois utilisée, à des fins médico-légales, pour vérifier si un enfant était déjà mort à sa naissance ou s'il a vécu quelques instants avant de mourir.

Pendant la période embryonnaire, c'est-à-dire les trois premiers mois, les organes génitaux externes des deux sexes sont identiques. Ce n'est qu'à la période dite fœtale qu'apparaissent les premières différences entre organes sexuels masculins et féminins. On peut dire qu'à partir du quatrième mois, le sexe du fœtus est complètement formé. L'organisme du fœtus est capable de produire, de façon autonome, une certaine quantité d'hormones. Les glandes endocrines situées au-dessus de chacun des deux reins (glandes surrénales) constituent une véritable usine à œstrogènes. Par l'intermédiaire du placenta, ces hormones passent du sang fœtal au sang puis aux urines de la mère. Il est assez facile de les reconnaître grâce à des examens de laboratoire.

L'appareil circulatoire du foetus 
L'appareil circulatoire du fœtus est très différent de celui de l'enfant dès sa naissance. Le fœtus se trouvant dans une cavité (poche amniotique) sans air et remplie de liquide, ses poumons n'ont pas la même fonction respiratoire, que ceux du nouveau-né. Les su bstances nutritives et l'oxygène parviennent au fœtus par l'intermédiaire de la circulation du sang maternel. Pour le fœtus, le placenta joue en quelque sorte le rôle des poumons du nourrisson. C'est au travers du placenta que passent les éléments refusés par le métabolisme cellulaire du fœtus.
Le fœtus possède des vaisseaux ombilicaux qui s'atrophient et disparaissent après la naissance. Ils relient le placenta (organe des échanges avec le sang maternel) à l'ombilic du fœtus.
Après s'être enrichi d'oxygène et de substances nutritives en traversant le placenta (où arrive le sang artériel de la mère, riche en oxygène et en substances nutritives) le sang fœtal s'introduit dans la veine ombilicale du cordon. Il pénètre ensuite à l'intérieur du fœtus et passe dans la veine cave inférieure. Dans cette veine, coule le sang venant des parties du fœtus situées loin du cœur. Ce sang a cédé de l'oxygène aux tissus et accumulé les déchets: c'est le sang veineux. Chez le fœtus, le sang artériel provenant du placenta se mélange donc immédiatement au sang veineux, ce qui ne se produit jamais chez l'individu, excepté dans les cas de communications anormales entre veines et artères (anévrismes). Ce mélange de sang veineux et artériel se dirige vers le cœur. Pour ce faire, deux voies s'offrent à lui. Une certaine quarttltépasse de l'oreillette droite-du ventricule droit et s'engage ensuite dans les vaisseaux conduisant aux poumons. Cependant, peu de sang y parvient car les vaisseaux, non oxygénés, ne sont pas détendus. La plus grande partie de ce sang évite le circuit pulmonaire grâce au canal artériel (ou canal de Botal) qui relie les vaisseaux menant aux poumons à ceux qui sortent de la partie gauche du cœur, et conduit le sang vers l'aorte. A la naissance, par suite de l'Inhalation de l'air, les poumons se gonflent; le sang y pénètre au lieu de les éviter comme pendant la période fœtale; alors, le canal de Botal s'atrophie et disparaît.

La seconde voie empruntée par le sang qui arrive dans l'oreillette droite passe directement dans l'oreillette gauche par un orifice appelé trou de Botal, situé dans la paroi. musculaire séparant les deux oreillettes. De l'oreillette gauche, le sang passe dans le ventricule gauche, puis dans l'aorte. Il est donc distribué dans tous les tissus et organes périphériques. Il va ensuite s'oxygéner dans le placenta, grâce aux vaisseaux ombilicaux appelés artères ombilicales, bien que leur contenu soit du sang veineux et non artériel. En résumé, deux facteurs distinguent la circulation du fœtus de celle du nouveau-né: En premier lieu, l'absence de circulation pulmonaire et, en second lieu, l'absence de sang artériel dans tout l'appareil circulatoire, excepté dans la veine ombilicale. Dans l'ensemble, le sang foetal est peu oxygéné. Très riches en hémoglobine, ses globules rougessont en nombre plus élevé que chez l'adulte: de cinq à six millions au millimètre cube. Leur hémoglobine est différente de celle des globules rouges de l'adulte; elle a la faculté de se lier plus facilement à l'oxygène et de le retenir. Après la naissance, l'hémoglobine fœtale disparaît pou r être rem placée par celle de l'adulte.

Le foetus est un être "aquatique" 
Pendant la grossesse, plongé dans un environnement liquide, le fœtus est essentiellement "aquatique". En vertu de certaines lois physiques auxquelles sont soumis les liquides, il ressent moins la pesanteur que s'il vivait dans un environnement aérien. De ce fait, son poids est infiniment moins important. Le liquide amniotique qui le protège des chocs graves, des secousses consécutives aux changements de position de la mère, lui permet de bouger et de nager en permanence. La production continue du liquide est assurée nous l'avons vu plus haut - par les cellules qui tapissent la cavité amniotique et les reins du fœtus.

Le liquide amniotique est continuellement renouvelé, de façon à maintenir sa limpidité et sa pureté. Il ne perd de sa limpidité qu'en cas de souffrance fœtale inquiétante. L'amnioscopie permet d'étudier sa couleur et de surveiller en même temps l'état de santé du fœtus. Des recherches très sophistiquées ont été mises au point dans le but d'étudier l'environnement fœtal.
On va jusqu'à insérer dans la cavité amniotique des instruments qui permettent d'observer et d'enregistrer sur des écrans télévisés le comportement du fœtus. C'est ainsi que l'on a pu se rendre compte que le fœtus n'a rien de maladroit, de gauche, comme pouvaient le laisser supposer les proportions de sa tête, de son tronc et de ses membres, si on les compare à celles d'un enfant. Bien au contraire, c'est un être agile et gracieux.
Grâce au même procédé, on a pu voir que le cordon ombilical qui unit le fœtus au placenta, est rigide et gonflé, à l'instar d'un tube de caoutchouc, en raison de la pression élevée du sang qui y circule. C'est ce gonflement qui empêche le cordon de s'enrouler autour du cou du fœtus pendant la vie intra-utérine. Ce danger est à craindre lorsque l'accouchement se prolonge, que le placenta se" détache, vide le cordon de son sang et le rend flasque.

samedi 15 décembre 2012

Les Grossesses à Risques


La femme enceinte de groupe sanguin Rh négatif 

On sait depuis longtemps que le sang humain peut varier d'un individu à l'autre, que la structure des parois cellulaires de ses globules rouges peut être de qualité différente. On divise les êtres humains en quatre groupes sanguins principaux: A, B, AB et O. Lorsqu'on pratique des transfusions sanguines, on tient compte avant tout des groupes sanguins. La transfusion est effectuée avec le sang d'un donneur du même groupe, pour éviter que l'organisme du receveur ne combatte le sang étranger en produisant des anticorps qui détruiraient les globules rouges du sang reçu. Ce dernier évènement, très grave, peut provoquer la mort du receveur.
Afin de s'épargner de sérieux mécomptes, on procède toujours, avant toute transfusion, à un test préalable, dans le but de vérifier s'il n'y a pas "incompatibilité". Il existe, en outre, des facteurs secondaires de qualité. Le facteur Rh, en particulier, est très important pour la femme désireuse d'avoir un enfant. Précisons que les lettres Rh désignent un singe d'Australie, le rhésus, plus exactement le Macacus Rhesus, dans le sang duquel ce facteur fut remarqué pour la première fois. Les individus possédant le facteur Rh sont dits "Rhésus positif"; ceux qui en sont dépourvus "Rhésus négatif". Les Rh + sont en général plus fréquents que les Rh - (environ 15%).
Dans les chromosomes humains, trois gènes désignés par les lettres, C, D et E déterminent le facteur Rh. Le facteur RH + est dominant: il suffit qu'un seul des trois gènes (D) soit dominant pour que l'individu soit Rh+. Si les trois gènes sont des gènes récessifs (qui ne peuvent imposer le caractère héréditaire qu'ils sont supposés transmettre, par ex. une certaine structure antigénique du globule rouge) l'individu sera RH et les trois gènes récessifs seront désignés par les lettres minuscules c, d et e. Précisons que les individus Rh +, habitués à la présence du facteur Rh dans leur organisme, ne produisent jamais d'anticorps antiRh. Au contraire, les individus Rh -, mis au contact de globules rouges avec facteur Rh (par transfusion sanguine) produisent des anticorps anti-Rh.

Pour faire un diagnostic de grossesse, il existe aujourd'hui des produits d'usage facile, et dont les résultats sont rapidement interprétés. Cela permet, entre autres avantages, d'éviter les frais d'examens de laboratoires. Cela dit, notre photo ne montre pas ce type de tests, mais les examens qui établissent si, oui ou non, Il n'y a pas incompatibilité rhésus.


Lors des transfusions sanguines, on se doit non seulement de contrôler la compatibilité des groupes A, B, AB et 0 mais également celle des groupes Rh. Même si les accidents provenant d'incompatibilité du facteur Rh entre adultes ont une portée moindre que ceux dûs à une incompatibilité ABO, il est néanmoins préférable de les éviter. Les conséquences sont toujours beaucoup
plus graves lorsque le receveur est un fœtus. Cette incompatibilité peut se produire lorsque la mère est rhésus négatif et que l'enfant qu'elle porte en elle est rhésus positif. Cela peut arriver si le père est Rh positif. En effet, lorsqu'au moment de la fécondation, s'effectue la combinaison des gamètes (cellules reproductrices) maternel et paternel, un gène dominant du père peut se transmettre à l'enfant et le rendre porteur du facteur Rh. Pendant la grossesse, entre le sang maternel et le sang fœtal, existe la barrière placentaire traversée par les substances nutritives, les gaz, l'oxygène mais non par les globules rouges. Il n'y a donc aucun échange de globules rouges entre la mère et l'enfant. Néanmoins, cela peut se produire au moment de l'accouchement, lorsque le placenta se détache et qu'une partie du sang fœtal se mélange au sang maternel. La mère Rh - produit alors des anticorps anti-Rh qui atteignent le fœtus et peuvent léser ses globules rouges s'ils sont Rh +. En général,. il est maintenant possible de prévenir les accidents lors d'une première grossesse et d'empêcher qu'ils ne se renouvellent au cours des suivantes. Cependant, un accident se produisant pendant une première grossesse, laisse supposer que le sang de la mère contenait déjà des anticorps anti-Rh provenant d'une transfusion antérieure de sang Rh positif

Présence d'anticorps anti-Rh 
Quels sont les effets des anticorps anti-Rh sur le fœtus? L'intensité des lésions, les symptômes peuvent varier ét n'apparaître parfois que sur le nouveau-né. Cela dépend de la quantité d'anti-Rh produite par la mère et de la durée de leur action sur le fœtus. De ce fait, les symptômes seront moindres lors de la première grossesse et s'aggraveront au cours des suivantes. Les anticorps anti-Rh agissent avant tout sur les globules Rh + du fœtus. Il se produit alors une hémolyse, c'est-à-dire une destruction des globules rouges attaqués, compliquée d'anémie. Le fœtus cherche alors à se défendre en intensifiant sa production de globules rouges. A l'examen, on remarque que le foie est gonflé, congestionné et que ses vaisseaux capillaires sont gorgés de nouveaux globules rouges. D'autre part, les organes destinés à éliminer les globules rouges détruits sont en état d'hyperactivité (la rate est gonflée). Les globules rouges détruits libèrent de l'hémoglobine. La bilirubine, produit de dégradation de l'hémoglobine, dont le taux normal est d'environ 1 mg%, peut atteindre un niveau très élevé et provoquer des troubles nerveux. L'anémie s'aggrave et l'ictère se déclenche. En général, celui-ci apparaît quelques jours après la naissance, à la disparition de la rougeur natale; c'est l'érythème du nouveau-né. Au début, la peau est brillante, orangée ou jaune et peut, en l'espace d'un temps très court, devenir verdâtre. Ce type d'ictère doit toujours être assimilé à une maladie hémolytique dérivant d'une incornpatibilité rhésus entre la mère et l'enfant. Il se manifeste chez le nourrisson par un refus de la tétée, de faibles pleurs, un état de torpeur générale, une respiration superficielle et difficile.
Ces signes sont toujours graves. Même si l'on parvient à éviter l'issue fatale, le pronostic n'en est pas plus favorable. Les séquelles de lésions nerveuses peuvent, en effet, entraîner des déficiences qui se manifesteront au cours du développement psychologique de l'enfant. Ces lésions peuvent être de type moteur (défaut de coordination des mouvements) ou de type sensoriel (surdité).
Il est rare cependant que l'on en arrive à de telles extrêmités. Pris à temps et correctement soigné à l'hôpital, l'ictère guérit assez rapidement.

L'autre symptôme spécifique de la maladie hémolytique du nouveau-né est l'anémie. Elle peut être présente à la naissance ou apparaître quelques jours après; l'ictère disparaissant, est remplacé par une pâleur de la peau et des muqueuses. Si l'on fait un prélèvement du sang on remarque une diminution très nette des globules rouges du nouveau-né. Grâce à l'exsanguino-transfusion, les séquelles de l'ictère grave peuvent être évitées. C'est-à-dire que l'on change complètement le sang du nouveau-né en le remplaçant par un autre sang contenant une quantité normale d'hémoglobine. Pour les ictères légers, on place l'enfant sous des lampes spéciales qui favorisent l'élimination de la bilirubine en excès dans le foie. L'anémie se soigne par de petites transfusions sanguines.

Lors d'une première grossesse, une mère Rh - peut être sensibilisée par son enfant Rh +. Le plus souvent, aucun accident hémolytique n'intervient. En revanche, il risque de survenir au cours d'une nouvelle grossesse et léser gravement l'enfant pendant sa vie intra-utérine. La souffrance du fœtus peut aller jusqu'à provoquer un désordre général de ses organes (anasarque fœtoplacentaire: œdème généralisé) et à la mort intra-utérine. Au moment de l'accouchement qui est souvent prématuré, le fœtus est gonflé, volumineux et stimule des contractions anticipées. L'accouchement est généralement difficile, en raison des dimensions anormales du fœtus. La plupart du temps, l'enfant est mort-né ou meurt quelques minutes plus tard.

Comportement d'une mère Rh négatif 
Pour éviter les risques que nous venons d'analyser, le Rh de toutes les femmes enceintes est noté à l'occasion des visites prénatales. Le père étant Rh + et la mère RH -, la surveillance de la grossesse en est accrue. On s'attache à étudier les antécédents. On procède à un interrogatoire sur le passé de la mère, afin de s'assurer qu'elle n'a pas subi de transfusion de sang Rh + à la suite , et qu'il s'agit d'une première grossesse. Dans ce cas, la femme enceinte ne doit pas courir de risques ni en faire courir à son enfant. A la naissance, si le groupe sanguin de l'enfant est Rh +, on injectera à la mère des globulines particulières, empêchant que les globules rouges fœtaux passés dans son sang pendant l'accouchement, ne stimulent la production maternelle d'anticorps anti-Rh dangereux pour les grossesses ultérieures. Les globules rouges du fœtus sont ainsi
détruits avant d'avoir pu sensibiliser la mère.
S'il ne s'agit pas d'une première grossesse et que les antécédents de la mère sont dangereux, ou simplement suspects pour l'enfant, il convient alors de suivre celui-ci de très près pendant la grossesse.
Il existe différents moyens de vérifier la souffrance foetale. En premier lieu, il s'agit de déterminer la présence d'anticorps anti-Rh dans le sang maternel et de l'évaluer. Un taux élevé n'entraîne pas nécessairement un risque fatal pour le foetus. Néanmoins, l'augmentation de ce taux implique toujours une aggravation de la maladie foetale. On a également recours à l'amniocentèse ou ponction amniotique. Après localisation des organes aux ultra-sons, on prélève une petite quantité de liquide amniotique en piquant la paroi abdominale, jusqu'à ce que l'utérus puis la poche soient atteints. On examine ensuite le prélèvement au spectrophotomètre, pour vérifier la présence de bilirubine dans le liquide.
Il faut reconnaître, la souffrance foetale étant vérifiée au cours de la grossesse, qu'aucun traitement médical ne s'est encore révélé capable d'empêcher la production et de limiter l'action des anticorps maternels. La seule solution consiste à mettre fin à l'influence négative du sang maternel sur l'enfant, en provoquant un accouchement normal prématuré ou en procédant à une opération césarienne.
L'accouchement prématuré ne peut cependant intervenir avant la trente-huitième semaine car il constitue pour le foetus déjà souffrant un facteur d'aggravation de son état de santé. Lorsque l'analyse du liquide amniotique indique que la souffrance foetale a atteint un stade dangereux pour la vie du foetus, on peut tenter de le maintenir en vie et d'améliorer son état. On pratique alors une transfusion de sang Rh négatif dans la cavité intrapéritonéale du foetus. Cette technique qui comporte de sérieux risques, ne peut intervenir que dans des centres très spécialisés, munis de l'équipement approprié.
Lorsqu'il y a incompatibilité Rh, l'allaitement maternel est à déconseiller, pour éviter le passage des anticorps à l'enfant. On recommande l'allaitement artificiel. Dans certains cas, on donne à l'enfant le lait maternel préalablement bouilli, ce qui détruit les anticorps.


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