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mardi 18 décembre 2012

Herbes et Plantes = SANTE ET BEAUTE


L'homme et la femme modernes doivent savoir ne pas vieillir: c'est primordial. Le fait d'attacher tant d'importance à l'aspect physique ne doit pas devenir une obsession, mais seulement permettre de prendre conscience de son propre corps afin de mettre en valeur les meilleurs aspects d'une façon naturelle et personnelle.

Tout le monde est beau à la naissance et reste beau toute la vie, et dans l'absolu personne n'est vraiment beau ou vraiment laid.

Qu'est-ce que la beauté? 


Ce peut être une cascade de cheveux noirs à reflets bleus, des yeux pleins de rides d'expression mais lumineux, un sourire montrant des dents blanches et saines, des mains harmonieuses, un visage dont la peau est douce et hydratée, un ventre plat sans gaine ni corset, des pieds à l'aise dans des sandales ouvertes.

Tout le monde possède ces dons ou une partie d'entre eux: l'important est de savoir les manifester le mieux possible; retrouver une beauté perdue ou rechercher une beauté jamais possédée est chose facile et même amusante.

Certains fruits, certaines plantes et fleurs peuvent apporter une aide sur le plan esthétique et donc psychologique.

Lorsqu'on sort le matin, qu'on se sent bien dans son pantalon ou dans sa jupe, qu'on n'a pas les yeux cernés, qu'on n'a pas mal aux pieds, n'est-on pas dans de meilleures dispositions pour affronter les problèmes qui se présenteront inévitablement pendant la journée?

Certaines plantes favorisent la vitalité et le renouvellement des cellules, d'autres tonifient les muscles et adoucissent la peau, d'autres encore combattent la cellulite. Selon les cas, elles peuvent être utilisées en infusion, en décoction, en friction, en lotion, sous forme de masque e de bain. Si on se souvient q e le maintien et l'amélioration de l'aspect extérieur dépendent du bon fonctionnement des organes responsables de la désintoxication et du renouvellement des cellules, il conviendra de se reporter à certaines recettes précédemment décrites avant de commencer un traitement externe précis.

L'alimentation, la respiration, l'élimination et l'activité physique sont les points essentiels qu'il faut considérer si on veut avoir une peau fraîche, une haleine parfumée et un corps svelte.

Si on pense au "Printemps" de Boticelli, les plantes et la beauté peuvent signifier une jeune fille couverte de guirlandes et de colliers de fleurs mais ce n'est pas le seul moyen qu'ont les plantes de rendre une personne attirante.

On parlera dans ce chapitre d'une véritable remise en état allant des cheveux aux pieds. Les problèmes de la peau seront étudiés en détail: de l'acné juvénile à l'acné d'origine nerveuse, des premières rides du cou à un cou affaissé.

On donnera des conseils utiles pour obtenir et maintenir les cheveux brillants et en bonne santé.

La chevelure et là peau sont deux points fondamentaux de la beauté féminine, en particulier. Ce sont elles qui ressentent les premières les effets d'une mauvaise alimentation, d'un manque de tonus ou d'une tension nerveuse.

On accordera un paragraphe spécial au problème de la ligne, non seulement du point de vue esthétique mais surtout sur le plan de la sante.

C'est pour des raisons purement pratiques qu'on n'a pas traité l'obésité et le poids superflu dans le chapitre sur les maladies. On indiquera également certains régimes désintoxicants et dépuratifs. Il vaut la peine de prolonger sa journée d'un quart d'heure dédié aux problèmes esthétiques; on se fera une fois un masque, une. autre fois les mains, une autre fois encore on pourra s'occuper de ses cheveux.

Avant de commencer un traitement esthétique quelconque à base de plantes, qu'il s'agisse d'un masque, d'un bain ou d'une friction, il convient d'écarter, momentanément du moins, toute inquiétude ..

Une des méthodes les plus pratiques et les plus simples pour se détendre physiquement et psychologiquement est de s'allonger sur le sol, les pieds surélevés, de façon à faire affluer le sang au cerveau et de demeurer dans cette position, les yeux fermés, pendant dix minutes, sans penser à rien.

Il n'existe pas de jour ou de saison particulière pour commencer à traiter notre corps avec tout ce que la nature nous offre: on ne doit pas attendre un lundi ou le printemps, mais simplement faire naître en soi le désir d'aller mieux.

dimanche 16 décembre 2012

Fonctions et caractéristiques du fœtus


 Aspect du foetus 
Nous avons déjà vu qu'à la fin de la douzième semaine, avant que la mère ne sente sa présence active en elle, l'enfant est déjà entièrement constitué. Tous ses organes sont présents, même s'ils ne sont pas complètement formés et encore imparfaits. Malgré ces imperfections, le futur bébé présente déjà certaines caractéristiques qui ne sont pas toujours les mêmes que celles du nouveau-né. Dès la première semaine, le fœtus a un aspect humain.

Le crâne 
Le cerveau se recouvre d'une formation osseuse plate qui deviendra le crâne. Les os ne sont pas complètement soudés d'un côté pour permettre au cerveau de continuer sa croissance et de l'autre, pour conserver, pendant l'accouchement, l'élasticité de toute la voûte crânienne qui se modèlera sur les parois du canal génital (accommodation fœtale). La peau du crâne et celle du corps se revêtent ensuite d'un duvet fœtal. Destiné à disparaître après la naissance, en même temps que les cheveux, ce duvet est déjà l'indice d'une activité des bulbes pileux de la peau du fœtus.

Les glandes 
Près des bulbes pileux de la peau, on trouve des glandes de deux types: les glandes sudoripares destinées à la formation de la sueur qui va enrichir le liquide amniotique où nage le fœtus et les glandes sébacées qui concourent à la formation du sébum. Dès la période prénatale, elles fonctionnent et produisent le sébum, cette substance grasse qui enduit la peau du fœtus et la protège pendant les neuf mois de sa vie intra-utérine. A la naissance, on voit très nettement ce sébum qui recouvre l'épiderme du nouveau-né et lui donne un aspect huileux. Ce type de sécrétion diminue après la naissance; il est remplacé par la sécrétion sébacée normale de l'enfant.

La vue 
Le bulbe de l'œil, protégé par les paupières fermées, continue sa formation. Les paupières ne s'ouvrent que vers le septième ou le huitième mois, lorsque les bulbes sont complètement formés. Contrairement aux autres mammifères qui naissent les yeux fermés et ne les ouvrent que quelques jours plus tard, l'enfant se présente à la naissance les yeux ouverts. Que voit le fœtus? Il ne faut pas se représenter l'utérus comme une cavité lumineuse, pas plus qu'une cavité complètement obscure. Une petite quantité de radiations lumineuses traversent probablement la peau et pénètrent dans le ventre de la mère, lorsque celui-ci est nu et exposé à la lumière. La rétine (organe de l'œil qui capte les images et la lumière) est formée chez le fœtus - tout comme chez l'enfant et l'adulte - de deux prolongements cellulaires sensibles à la lumière: les cônes et les bâtonnets. Les premiers sont des cellules nerveuses qui perçoivent les détails des images présentées dans une lumière intense. Les seconds, au contraire, préfèrent une lumière faible, où les cônes seraient incapables de transmettre une information. On dit que les bâtonnets sont les cellules de la rétine destinées à la vision crépusculaire. Elles fournissent au cerveau des images dont les détails ne sont pas nets mais dont les contours sont très précis. Chez le fœtus, les bâtonnets.sont les cellules de la rétine les plus stimulées. A la naissance et au cours des jours suivants, le nouveau-né perçoit donc la différence entre les zones d'ombre et les zones de lumière mais ne distingue pas les personnes qui se penchent sur lui, pas plus que leurs expressions. C'est également pour cette raison que les nourrissons sont plus attirés par les couleurs que par les formes.

Le goût et l'odorat 
Il n'y a pas grand-chose à dire sur le goût et l'odorat du foetus. Ces deux sens sont très' peu développés et n'évoluent guère au cours de la vie intra-utérine. Durant leur première année, les bébés, s'ils sont en bonne santé, mangent à peu près tout ce qu'on leur présente. Ce n'est que plus tard, lorsque leurs sens s'affinent, qu'ils marquent leur préférence pour certains aliments.

L'ouïe 
L'ouïe fonctionne déjà pendant la vie foetale. Les sons les mieux perçus par le foetus sont les battements du coeur maternel et les pulsations du sang dans les vaisseaux placentaires.
Une expérience passionnante a été tentée. Etant donné que les battements du coeur de la mère cessent brusquement à la naissance pour le nouveau-né, on a pensé qu'il serait profitable à celui-ci de les lui faire entendre au moyen d'une bande enregistrée. On a remarqué alors que ce son tranquillisait l'enfant dans les moments d'agitation ou d'inquiétude. Tout naturellement, on en a déduit qu'il était bon pour l'enfant particulièrement au tout début de sa vie - que sa mère le prenne souvent dans ses bras. L'oreille contre la poitrine maternelle, l'enfant entend les battements du coeur; il retrouve un son connu qui le rassure. D'autres sons provenant de l'extérieur parviennent accidentellement dans la cavité utérine. Il peut s'agir, par exemple d'un bruit imprévu. Ces sons ne peuvent effrayer l'enfant qui bénéficie de la protection de l'utérus et n'a pas encore éprouvé le manque de sécurité ou la peur. N'étant relié à aucune expérience précédente, le bruit est donc dépourvu de toute signification. Nombre de femmes enceintes croient que leurs propres émotions (une surprise, la peur, la colère) se reflètent sur le foetus qui "sent" les réactions maternelles. En réalité, l'émotion déclenche chez l'être humain une décharge d'adrénaline qui provoque une réaction physique, telle que la peur. Par l'intermédiaire du sang, l'adrénaline parvient au placenta et passe dans le foetus. Elle provoque
à celui-ci le même phénomène physique. Ce n'est donc pas l'émotion maternelle que ressent le foetus mais la décharge d'adrénaline.

Réactions diverses 
Bien qu'on ait rarement l'occasion de les provoquer, toutes les sensations normales de l'adulte existent dans le foetus. On a pu démontrer, par exemple, sa sensibilité et ses réactions au froid en introduisant dans l'utérus un instrument destiné à enregistrer les contractions utérines pendant un accouchement provoqué. Pour éviter tout risque d'infection, cet instrument était, entre chaque manipulation, immergé dans une solution antiseptique "froide" L'instrument provoquait, de ce fait, une baisse de température à l'intérieur de l'utérus. A son approche, le foetus réagissait par des mouvements plus vifs, accompagnés d'une accélération de son rythme cardiaque. Pendant la vie intra-utérine, le foetus est donc déjà en mesure de distinguer le chaud du froid. La preuve en est qu'il se défend contre le froid en déployant une activité musculaire plus intense. Son organisme lui permet de produire de la chaleur, grâce à des mécanismes qui lui sont propres. On a remarqué, en effet, que la température de son corps est plus élevée que celle du corps de sa mère: un demi-degré environ.

Le toucher 
Le toucher se développe de bonne heure chez le foetus. A trois mois en fait, vers la fin du deuxième mois - il perçoit n'importe quelle stimulation de sa peau et réagit par des mouvements réflexes automatiques. Le foetus ressent très tôt la douleur. Elle éveille en lui la série habituelle des réflexes automatiques de défense. L'enfant qui vit dans l'utérus maternel n'est donc pas l' être insensible et purement végétatif, comme on le croyait autrefois. En effet, dès que son système nerveux s'amorce, le foetus est doté de ses propres organes sensoriels qu'if est en mesure d'utiliser, même s'ils sont encore imparfaits. L'exemple le plus frappant est celui de la piqûre. Il est parfois nécessaire de procéder à des transfusions de sang au foetus. La technique la plus répandue consiste à piquer, avec une très longue aiguille, la paroi abdominale de la mère, puis la cavité utérine et enfin le foetus. Autrefois, on attendait de sentir la présence du foetus sous l'aiguille pour piquer. Au contact de l'aiguille, le foetus commençait alors à s'agiter et rendait la tâche difficile. On a donc adopté une technique différente qui consiste à prendre le foetus à l'improviste. Après avoir repéré sa position sur un écran radioscopique, on enfonce l'aiguille sans laisser au petit "patient" le temps de s'en rendre compte. Mais malgré la surprise, la douleur de la piqûre reste la même. En retirant l'aiguille, le médecin remarque que sur l'écran le témoin oscille très nettement, en raison des mouvements d'irritation du foetus.

Fonctions des organes 
L'estomac, l'intestin, les reins, les poumons et les glandes endocrines fonctionnent déjà bien avant la nais-
sance. Dans l'utérus maternel, tous les enfants apprennent tôt ou tard à sucer. Ils sucent d'instinct leur pouce et peuvent également déglutir. A partir de la quatorzième semaine de sa vie intra-utérine, le fœtus avale le liquide amniotique et des cellules désagrégées de sa peau. Cette nourriture n'est pas dépourvue de calories et contient en outre de petites quantités de sucres et des protéines. La quantité absorbée augmente au fur et à mesure du développement du fœtus. Pendant les dernières semaines, celui-ci est capable d'avaler jusqu'à quatre litres de liquide amniotique par jour. Du point de vue calorique, cela correspond à quelques cent grammes de lait. Le liquide passe de l'estomac à l'intestin. Une partie est absorbée par le sang fœtal, l'autre demeure dans l'intestin avec la bile sécrétée par le foie et les cellules desquamées de la paroi intestinale. Ces résidus forment le méconium. Premier contenu intestinal, le méconium est généralement expulsé dans les heures qui suivent la naissance. Il peut arriver qu'il le soit pendant le travail, lorsque l'accouchement, long et difficile, provoque une souffrance fœtale.

Dès le quatrième mois, les reins sécrètent de l'urine. L'urine fœtale se mélange ensuite au liquide amniotique dont elle est, en partie, l'origine. Contrairement au nourrisson, le rôle des reins du fœtus n'est pas essentiellement d'éliminer les substances nocives mais de sécréter un liquide (l'une des composantes du liquide amniotique) qui retournera au fœtus.

Les poumons et les glandes sudoripares sécrètent également un liquide qui va s'ajouter au liquide amniotique. Néanmoins, la quantité n'en est pas aussi importante que celle produite par les reins et les villosités choriales.

Cela peut paraître absurde mais les poumons fonctionnent déjà bien avant la naissance. Il est évident que la cavité amniotique ne contient pas d'air mais uniquement du liquide. Et c'est précisément ce liquide qui est inhalé. Le liquide amniotique qui pénètre dans les profondeurs des alvéoles pulmonaires sert apparemment à les irriguer et à les lubrifier en vue de leur activité respiratoire future.
Etant donné que les poumons du fœtus ne contiennent que du liquide, que l'air ne les gonfle pas comme à la naissance, ils apparaissent comme plissés car les alvéoles ne sont pas encore détendues. Si l'on plonge dans l'eau les poumons d'un enfant mort avant sa naissance, ils coulent car ils ne contiennent pas d'air. La même expérience faite avec les poumons d'un enfant mort après une seule inspiration et qui a gardé de l'air dans ses poumons, donne le résultat inverse: les poumons flottent. Cette méthode est parfois utilisée, à des fins médico-légales, pour vérifier si un enfant était déjà mort à sa naissance ou s'il a vécu quelques instants avant de mourir.

Pendant la période embryonnaire, c'est-à-dire les trois premiers mois, les organes génitaux externes des deux sexes sont identiques. Ce n'est qu'à la période dite fœtale qu'apparaissent les premières différences entre organes sexuels masculins et féminins. On peut dire qu'à partir du quatrième mois, le sexe du fœtus est complètement formé. L'organisme du fœtus est capable de produire, de façon autonome, une certaine quantité d'hormones. Les glandes endocrines situées au-dessus de chacun des deux reins (glandes surrénales) constituent une véritable usine à œstrogènes. Par l'intermédiaire du placenta, ces hormones passent du sang fœtal au sang puis aux urines de la mère. Il est assez facile de les reconnaître grâce à des examens de laboratoire.

L'appareil circulatoire du foetus 
L'appareil circulatoire du fœtus est très différent de celui de l'enfant dès sa naissance. Le fœtus se trouvant dans une cavité (poche amniotique) sans air et remplie de liquide, ses poumons n'ont pas la même fonction respiratoire, que ceux du nouveau-né. Les su bstances nutritives et l'oxygène parviennent au fœtus par l'intermédiaire de la circulation du sang maternel. Pour le fœtus, le placenta joue en quelque sorte le rôle des poumons du nourrisson. C'est au travers du placenta que passent les éléments refusés par le métabolisme cellulaire du fœtus.
Le fœtus possède des vaisseaux ombilicaux qui s'atrophient et disparaissent après la naissance. Ils relient le placenta (organe des échanges avec le sang maternel) à l'ombilic du fœtus.
Après s'être enrichi d'oxygène et de substances nutritives en traversant le placenta (où arrive le sang artériel de la mère, riche en oxygène et en substances nutritives) le sang fœtal s'introduit dans la veine ombilicale du cordon. Il pénètre ensuite à l'intérieur du fœtus et passe dans la veine cave inférieure. Dans cette veine, coule le sang venant des parties du fœtus situées loin du cœur. Ce sang a cédé de l'oxygène aux tissus et accumulé les déchets: c'est le sang veineux. Chez le fœtus, le sang artériel provenant du placenta se mélange donc immédiatement au sang veineux, ce qui ne se produit jamais chez l'individu, excepté dans les cas de communications anormales entre veines et artères (anévrismes). Ce mélange de sang veineux et artériel se dirige vers le cœur. Pour ce faire, deux voies s'offrent à lui. Une certaine quarttltépasse de l'oreillette droite-du ventricule droit et s'engage ensuite dans les vaisseaux conduisant aux poumons. Cependant, peu de sang y parvient car les vaisseaux, non oxygénés, ne sont pas détendus. La plus grande partie de ce sang évite le circuit pulmonaire grâce au canal artériel (ou canal de Botal) qui relie les vaisseaux menant aux poumons à ceux qui sortent de la partie gauche du cœur, et conduit le sang vers l'aorte. A la naissance, par suite de l'Inhalation de l'air, les poumons se gonflent; le sang y pénètre au lieu de les éviter comme pendant la période fœtale; alors, le canal de Botal s'atrophie et disparaît.

La seconde voie empruntée par le sang qui arrive dans l'oreillette droite passe directement dans l'oreillette gauche par un orifice appelé trou de Botal, situé dans la paroi. musculaire séparant les deux oreillettes. De l'oreillette gauche, le sang passe dans le ventricule gauche, puis dans l'aorte. Il est donc distribué dans tous les tissus et organes périphériques. Il va ensuite s'oxygéner dans le placenta, grâce aux vaisseaux ombilicaux appelés artères ombilicales, bien que leur contenu soit du sang veineux et non artériel. En résumé, deux facteurs distinguent la circulation du fœtus de celle du nouveau-né: En premier lieu, l'absence de circulation pulmonaire et, en second lieu, l'absence de sang artériel dans tout l'appareil circulatoire, excepté dans la veine ombilicale. Dans l'ensemble, le sang foetal est peu oxygéné. Très riches en hémoglobine, ses globules rougessont en nombre plus élevé que chez l'adulte: de cinq à six millions au millimètre cube. Leur hémoglobine est différente de celle des globules rouges de l'adulte; elle a la faculté de se lier plus facilement à l'oxygène et de le retenir. Après la naissance, l'hémoglobine fœtale disparaît pou r être rem placée par celle de l'adulte.

Le foetus est un être "aquatique" 
Pendant la grossesse, plongé dans un environnement liquide, le fœtus est essentiellement "aquatique". En vertu de certaines lois physiques auxquelles sont soumis les liquides, il ressent moins la pesanteur que s'il vivait dans un environnement aérien. De ce fait, son poids est infiniment moins important. Le liquide amniotique qui le protège des chocs graves, des secousses consécutives aux changements de position de la mère, lui permet de bouger et de nager en permanence. La production continue du liquide est assurée nous l'avons vu plus haut - par les cellules qui tapissent la cavité amniotique et les reins du fœtus.

Le liquide amniotique est continuellement renouvelé, de façon à maintenir sa limpidité et sa pureté. Il ne perd de sa limpidité qu'en cas de souffrance fœtale inquiétante. L'amnioscopie permet d'étudier sa couleur et de surveiller en même temps l'état de santé du fœtus. Des recherches très sophistiquées ont été mises au point dans le but d'étudier l'environnement fœtal.
On va jusqu'à insérer dans la cavité amniotique des instruments qui permettent d'observer et d'enregistrer sur des écrans télévisés le comportement du fœtus. C'est ainsi que l'on a pu se rendre compte que le fœtus n'a rien de maladroit, de gauche, comme pouvaient le laisser supposer les proportions de sa tête, de son tronc et de ses membres, si on les compare à celles d'un enfant. Bien au contraire, c'est un être agile et gracieux.
Grâce au même procédé, on a pu voir que le cordon ombilical qui unit le fœtus au placenta, est rigide et gonflé, à l'instar d'un tube de caoutchouc, en raison de la pression élevée du sang qui y circule. C'est ce gonflement qui empêche le cordon de s'enrouler autour du cou du fœtus pendant la vie intra-utérine. Ce danger est à craindre lorsque l'accouchement se prolonge, que le placenta se" détache, vide le cordon de son sang et le rend flasque.

vendredi 14 décembre 2012

La Grossesse


C'est à sa connaissance, à sa parfaite maîtrise de ses outils que l'on reconnaît le bon ouvrier. Tel cet ouvrier, la femme enceinte construit un, être nouveau, avec son organisme.

Ses outils, ce sont ses organes génitaux. Il est très important pour la future mère de les connaître, de savoir comment ils fonctionnent, par quel mécanisme ils vont lui permettre de donner la vie à son bébé. Au cours de la description qui suit, elle se familiarisera avec le fonctionnement de ses organes génitaux: col, segment inférieur, innervation et vaisseaux de l'utérus, ce canal de l'accouchement. Dans ces organes se développent des structures d'une importance primordiale. Ce sont ces structures qui bien différenciées et bien coordonnées à la fois, s'allient pour donner naissance à une merveille: un petit enfant.

L'embryon, qui deviendra un bébé est environné d'une quantité d'annexes: la membrane ovulaire et le liquide amniotique qui pourvoient à sa protection et à sa nutrition; le placenta; par l'intermédiaire duquel la femme nourrit pendant neuf mois le foetus. Ce rôle capital du placenta, masse spongieuse de diamètre et d'épaisseur variables, reliée au fœtus par le cordon ombilical. qui transmet les substances nécessaires au développement de l'enfant, mérite d'être souligné.

Durant la période de grossesse, l'embryon puis le fœtus peut être victime de malformations: malformations congénitales ou accidentelles, dues à des facteurs pharmaceutiques, mécaniques, infectieux, hormonaux, toxiques ou autres. Ces anomalies risquent de se révéler à n'importe quel moment de la vie intra-utérine.

Elles sont le plus souvent causées par des altérations chromosomiques qui entraînent des malformations ou des maladies. Une grossesse n'a rien de dramatique, bien au contraire; mais il est utile à la femme enceinte de savoir que certains risques existent, ne serait-ce que pour qu'elle prenne des précautions pour les éviter. Les progrès de la médecine moderne ont considérablement fait régresser la mortalité infantile. De nos jours, elle est pourtant encore de dix à vingt pour mille dans la plupart des pays industrialisés. Ces pourcentages sont couramment dix fois plus élevés dans les pays en voie de développement.

D'autres problèmes peuvent être causés par l'incompatibilité des groupes sanguins, ainsi que par celle des facteurs rhésus, négatif ou positif. Ces incompatibilités risquent d'avoir des conséquences néfastes sur l'embryon, car elles engendrent des anticorps anti-Rh. Ce qui nous amène tout naturellement à étudier ce qu'est un groupe sanguin, les implications qu'il peut avoir sur le fœtus et les risques encourus par ce dernier si l'on ne se prémunit pas en ce domaine.

L'obésité de la mère et ses conséquences seront également étudiées: la médecine apporte toujours des réponses constructives. Nous observerons ce qui fait la différence entre un nouveau-né et un fœtus, ce petit être qui, à l'instar d'un poisson, vit en milieu aquatique. Nous décrirons les caractéristiques et les fonctions du fœtus, celles de ses organes internes et de son appareil circulatoire. Sa vie aussi, et son activité au sein de l'utérus maternel: saviez-vous, par exemple qu'un fœtus ne manifeste ni goût ni odorat? Ces sens se développeront après la naissance et l'enfant saura alors marquer ses préférences.

Il est tout à fait passionnant d'étudier le fœtus dans son milieu naturel. le liquide amniotique. Plongé dans ce liquide, privé d'air, armé de poumons qui ne fonctionnent pas de la même manière que ceux d'un bébé, le fœtus astronaute, ne ressent pas la pesanteur!