D’ici deux ans les chercheurs vont mettre au point une nouvelle méthode permettant de diagnostiquer le cancer du sein et de lutter contre les récidives post-chirurgicales. Le budget du pays va allouer presque 300 millions de dollars sur trois ans. Les résultats des études pourront également être utiles pour le traitement d’autres cancers.
Les chercheurs veulent mettre au
point un système de tests pré- et post-chirurgicaux. Le système
permettra d’analyser les particularités génétiques et moléculaires des
tumeurs malignes. Les résultats obtenus seront utilisés pour proposer un
traitement individuel. Un centre spécial doté du budget de presque 10
millions de dollars, a été créé à ces fins. Aujourd’hui les chercheurs
étudient les séquences post-chirurgicales appelés les marqueurs.
«
Il s’agit de marqueurs génétiques. On étudie les changements qui
s’opèrent dans le portrait génétique d’une tumeur. On ne diagnostique
pas le cancer du sein, on fait une prévision post-chirurgicale en disant
quelles sont les chances de récidive après l’ablation. Armé de ces
données le médecin propose à chaque patiente un traitement sur mesure ».
Cela
permettra de prescrire des médicaments maximalement efficaces. Mais les
femmes doivent elles aussi faire plus attention à leur santé.
50 000 femmes se
voient diagnostiquer un cancer du sein tous les ans. Dans la moitié des
cas le cancer est à un stade déjà trop avancé, ce qui rend le traitement
difficile. Aux Etats-Unis et dans les pays d’Europe occidentale le
nombre de femmes souffrant du cancer du sein est beaucoup plus élevé.
Les chercheurs sont convaincus que les études portant sur ce type de
cancer aideront à lutter contre les autres cancers.
Le
Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) a proposé
de consacrer environ 300 millions de dollars au financement des études
visant à proposer de nouvelles méthodes de lutte contre le cancer du
sein.